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Messagepar Laucirie » 22 Juin 2022 18:10

Wolf Conor
Tout comme la moitié de ses infirmiers et autres toubib, elle tenait à peine debout et s'en rendait compte que lorsqu'elle était coupée dans son élan. C'était la triste réalité de leur combat. Du coin de l'oeil, il voyait bien à quel point tous ils étaient à bout. Mais comment leur en vouloir. Ils se donnaient pour cette guerre, pour ces soldats et il fallait dire aussi que le Général de leur camp ne leur laissait pas trop le choix.

Fort heureusement, son "remplaçant" arriva et après encore deux trois directives, il quitta la tente. La fatigue et la lassitude voulait qu'il pouvait maintenant se moquer de ce qu'il pourrait advenir en son absence. Dans cinq heures, ce serait un autre combat. Il aviserait à ce moment là.

Marchant vers la cantine pour se prendre une collation, il recroisa la jeune Lizzy. La fatigue l'avait rattrapé dès lors qu'elle avait quitté son travail visiblement. Avait-elle déjà fait l'allé retour à la réserve ? Maintenant qu'il la voyait, il s'en voulait un peu de lui avoir demandé en fin de service une tâche finalement aussi ingrate. Il la rattrapa.

- ça va aller miss ?



Stef
Sonia dans ses bras, il se laissa glissé dans une bulle de sérénité malgré la conversation et la situation qui pouvait sembler bien tragique. Il posa une nouvelle fois sa main sur la tête de Sonia et la caressa doucement avant de l'éloigner de lui et planter son regard dans le sien. Qu'est-ce qu'elle était belle... Elle avait les yeux larmoyants, mais il lui était impossible de lui en vouloir. Tous deux savaient que Lorak glisserait son nom à elle pour qu'elle puisse retourner à la capitale, mais lui devrait sans doute rester ici. Il replaça une mèche de ses cheveux avant de laisser sa main sur sa joue.

- Je te le promets. Je t'appellerai, je t'écrirais quand l'appel ne sera pas possible, je t'enverrai des missives si vraiment les appareil venait à me faire défaut. Je prendrais aussi des permissions quand on me les accordera... Je te reviendrais.



Elouan
Le Général garda le silence en fixant ses mains jointes, ses coudes posés sur ses genoux. Il semblait réfléchir. Valentin n'aimait pas voir un Pyol se morfondre et encore moins en voir un réfléchir. Ils n'avaient jamais de brillantes idées quand ils agissaient à chaud.


- Tu...

- Je pense remanier un peu certains postes, lança-t-il.

Il se frotta le visage et relança les applications de sa tablette. Il était vrai qu'ils avaient du travail à faire. Valentin soupira. Tant pis pour le repos ni pour la conversation sans doute un peu trop philosophique qui aurait pu commencer. Il alluma également sa tablette et commença à trier ses effectifs.
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Messagepar Silfy » 26 Juin 2022 21:54

Harry

Courrier? Mais Ernest devait être arrivé... dans la journée, alors Sam aurait écrit aussi vite? Et Merryl était elle capable de faire le trajet Capitale- Front Est en une journée? Harry était tant dans ses réflexions qu'il en oublia de récupérer sa lettre. Oliver soupira et invita la jeune téléporteuse à au moins s'assoir sur une caisse et récupéra la correspondance pour l'agiter sous le nez du destinataire. Harry se réveilla dès lors, attrapant la lettre de sa belle délicatement, un sourire se dessinant sur son visage.


- Ok. T'es clairement pas en mode combat là. Va lire les nouvelles de ta femme. On annule l'offensive pour le moment.

- Que... Non, désolé, c'est bon. Je vais...

- Tu ne vas penser qu'à cette lettre. C'est foutu. L'ennemi est plutôt calme depuis ce matin. On va rester sur le qui-vive pour le moment, mais ça permettra aux pyromanciens de rester encore un peu au chaud... Ou de mourir vraiment d'hyperthermie.

La situation était vraiment critique car les tenues, gants et fourrures n'étaient plus vraiment suffisantes. Le froid polaire qui s'installait au nord devenait de plus en plus insoutenables et personne ne semblait trouver une solution viable. Les pertes étaient surtout du côté des pyromanciens blessés au combat, et les blessés s'accumulaient au fur et à mesure du temps qui passait, alors un petite pause ne pouvait faire de mal à personne.
Harry se dirigea vers Merryl, la pauvre semblait mal en point et pas vraiment préparé aux températures sur cette partie du territoire.

- Vient avec moi, tu seras mieux dans ma tente et au calme plutôt qu'ici. Autant que tu profites d'un peu de repos toi aussi.

L'aidant à se lever, il la conduisit tranquillement jusqu'à ses quartiers, et l'installa sur une chaise avant de lui tendre une fourrure. Au moins, elle sera au chaud et en sécurité le temps qu'elle récupère et qu'il lise la lettre de sa bien aimée.


Fey

Le village des enfants de la fôret était véritable le lieu des déclarations d'amour et cela fit rire doucement Fey. Elle avait pu épouser Pietro sans craindre de représailles, la cérémonie avait été magique, jamais elle n'aurait pu espérer mieux au fond. Quand Dan évoqua les capacités médicales d'Edna, Fey revint à la dure réalité.

- Il aurait été préférable que tous les médecins soient aussi doués qu'elle, c'est certain. Mais j'ai peur que certaines... magies... soient au delà de ses compétences. J'espère bien sûr me tromper.

Est ce que le Grand Mage était vraiment leur unique espoir? Elle était terrifiée par cette idée mais Edna n'avait pas proposé de remèdes ou n'avaient pas évoquer une seule hypothèse après tout. Quoique... Peut être qu'en en discutant avec Pietro, les choses allaient se débloquer. Il fallait l'espérer.

- J'ai besoin de sortir un peu. Je vais aller dans le jardin pour me dégourdir un peu les jambes. Si vous croisez Pietro, vous pourrez le prévenir? Qu'il ne s'inquiète pas pour rien.

Se levant, Fey salua une dernière fois ses interlocuteurs et se dirigea vers l'entrée pour récupérer un manteau et des bottes fourrées. Elle apercevait la neige depuis la véranda et elle adorait ce paysage calme et serein qui se dessinait derrière les vitres. Elle avait besoin de cette sérénité que lui offrait à cet instant ce jardin. Elle n'avait pas l'intention d'attraper froid ou d'être mal, au contraire, mais elle se sentait étrangement apaisée, assise sur un banc un peu éloignée de la maison. Elle se contenta alors de fermer les yeux, respirant profondément. Elle ne ressentait plus sa magie, même Tanza ne semblait plus gémir, comme si sa magie était totalement scellée. Pourtant, elle n'avait plus les rosettes d'Edna, elle ne les sentaient plus sous sa peau. La vieille sorcière n'en avait pas oublié visiblement, et ce n'était pas pour rassurer l'archère. Pietro pourrait protester tant qu'il le voudrait, elle ne le laisserait pas quémander auprès du Grand Mage, les risques étaient bien trop grands.



Jessica

Malina était au petit soin pour elle, mais Jessica ne réalisait plus vraiment ce qui se passait, et encore moins l'heure qu'il était. Sa voix était faible, ses yeux à peine entrouverts, mais elle parvenait à sourire légèrement à la servante qui semblait morte d'inquiétude au son de sa voix.

- Fatiguée.... Envie... de dormir...

Pouvait elle seulement se le permettre? Elle n'en savait rien, mais l'envie était désormais trop forte. Fermant les yeux, elle ferma juste ses doigts sur ce qui semblait être la main de Malina. Elle n'avait pas de douleurs, ce qui était au fond rassurant, mais si elle venait à dormir, Jessica doutait qu'elle parvienne à se réveiller étrangement. Mais Lilith avait promis à Ernest de la secourir, alors... Peut être n'y avait-il aucun danger à se laisser emporter par le sommeil finalement
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Messagepar Gothikadoll » 27 Juin 2022 14:26

froid polaire, froid polaire, n'exagérons rien XD le front est quand même au Sud de l'Ordre, et l'Ordre c'est pas non plus le Groenland :lol: je veux bien qu'il fasse 0 mais pas -40, les deux pays sont tempérés à la base :lol:

Meryll

Elle se les gelait oui, mais il fallait dire qu'elle avait marché un moment dans la neige et avait clairement surestimé sa capacité à résister au froid. Ou alors elle avait tout simplement oublié sa veste à l'auberge. Non, ça elle le nierait. La fourrure de Harry fut la bienvenue, même si la jeune fille n'aurait pas dit non à un feu pour accompagner le tout. Enfin, elle n'aurait pas plus et elle s'en contenterait

- Vous aviez l'air surpris d'avoir du courrier. Sam a passé pas mal de temps à rédiger ça vous savez, vous devriez pas douter comme ça, je sais que j'ai été lente mais tout de même...



Lizzy

Une fois de plus, Lizzy se réveilla quand on lui parla, et c'était encore ce médecin si elle en croyait ses oreilles. Un élan de doute pris la jeune infirmière soudainement

- La réserve ! Oui, non, c'est...

Elle eut tout de même un regard derrière elle pour s'assurer de la véracité de ses derniers mots, avant de pousser un soupir de soulagement

- C'est fait. Je... je crois qu'il faut que je m'allonge quelques minutes, je suis désolée.



Pietro

Se retrouver quasiment nu devant quelqu'un qui le manipulait et qui n'était pas Fey n'arrangea en rien l'état psychologique de Pietro. Certes, il savait que c'était Edna, et que Edna ne lui ferait pas de mal, mais cette odeur d'alcool et d'herbes, ces mains noueuses.... Le temps qu'Edna en finisse avec ses membres, Pietro était déjà raide comme un électrocuté et son regard était fixé sur une dalle de la table carrelée à côté de lui. Ses réflexes prirent le dessus sur sa volonté de rester immobile quand les doigts de la vieille médecin effleurèrent ses côtes. Debout devant la maîtresse de maison, sa main enserrant les doigts de la médecin avec assez de force pour lui faire mal, la respiration trop rapide pour quelqu'un qui était censé se savoir en sécurité, Pietro était perdu soudainement, et la voix d'Edna était bien lointaine. Il lui fallut un certain temps pour se calmer, desserrer enfin sa prise et s'excuser d'une voix qu'il reconnu et entendit à peine


- Ce n'est rien, j'aurais dû te laisser le temps de souffler, ce n'est pas une urgence. Et j'en ai vu d'autres avec des patients, dont toi.

C'était vrai, et avec les années qu'elle avait derrière elle, Edna devait avoir rencontré pas mal de patients violents aussi. Mais ça n'excusait en rien ce geste qu'il avait eu

- Tu veux faire le reste ? Il y a certains gestes à respecter mais je ne doute pas que tu sois capable de les apprendre rapidement.

- Des gestes ? Pour un baume ?

- Plus pour en activer certains composants, puisque tes blessures sont d'origine magique tout autant que physiques.

Le sorcier était un peu trop perdu pour suivre des directives à cet instant, surtout pour suivre des indications sur un onguent aux propriétés potentiellement alchimiques

- Je suis pas sûr que c'est ta voix que j'entendrais.

Il n'en fallut pas plus à Edna, elle savait de qui il parlait, et c'est avec douceur qu'elle se leva à son tour pour ramasser la chaise que Pietro avait renversée dans son réflexe de défense. Elle l'invita tout aussi doucement à se rasseoir avant de reprendre ses soins, non sans lui parler pour garder ses pensées vers elle cette fois.



Sonia

Il promettait, et même si c'était du flan car il ne pourrait pas garantir de pouvoir faire tout ça, et que l'idée de la missive frôlait le ridicule dans l'Ordre, Sonia eut un sourire entre deux larmes

- Je t'attendrai alors, même si c'est juste pour une permission temporaire je serai ravie de la passer avec toi. Même juste une journée, même si tu dors toute la journée en question.
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Messagepar Laucirie » 28 Juin 2022 20:41

Fey => Image

Malina
La panique commençait sournoisement à remonter dans sa gorge. Que faire? La jeune fille était intimement convaincue qu'il ne fallait pas que la télépathe s'endorme. Mise à part son épuisement, pourtant, elle ne semblait pas souffrir. Elle sembla même vouloir serrer sa main, mais avec si peu de force que le geste parut imperceptible pour la jeune empiréenne.

- Dame Jessica, s'il vous plaît restez éveillée, au moins jusqu'à ce que la sage femme ait pu vous ausculter véritablement. s'il vous plaît. S'il vous plaît. racontez moi encore des pans de votre vie. restez avec moi. Vous savez, j'ai beau être naïve, jeune, ou même sotte pour certain, avec vous j'ai vraiment l'impression d'avoir un sens à ma vie. Vous êtes une personne vraiment formidable, s'il vous plaît, vous non plus ne m'abandonnez pas. ce monde est bien trop cruel pour l'affronter seule...

Toutes ses émotions se mélangeaient en elle. L'abandon de sa famille était sans nul doute la plus forte et face à l'état de la télépathe, elle ne pouvait s'empêcher de faire un parallèle cruel. Et L'odieux soldat qui ne revenait pas.

- S'il vous plaît...



Menor
Dans une autre cellule, où la peur et l'angoisse étaient sans doute la plus forte, Menor voulut quand même voir s'il ne pouvait pas avoir un peu plus de nouvelle du front. Ces soldats là devaient être enfermé ici depuis au moins aussi longtemps que lui était revenu, mais ils venaient de l'Est du front, lui rentrait de l'Ouest. Il était curieux de voir si ce front là avait évolué depuis son dernier passage.

Il entra nonchalamment dans la pièce avant de s'y poster au centre. Le silence régnait et les quatre soldats retenus dans cette cellule le dévisageaient. Deux semblaient légèrement blessés et les deux autres semblaient être "en bonne santé". cela le surpris quelque peu. Il s'avança et s'accroupit devant la femme la mieux portante.

- Et bien et bien princesse, vous semblez aller au mieux ! M'en voila ravi. De quel camp venez-vous ? ... De... Quel ... camp... venez... vous?

Calmement, il attendait une réponse, réponses qui ne venaient pas. Pourtant dans leurs yeux, le désespoir se lisait bien, ils étaient déjà brisés. Menor attrapa le menton de ce petit brin de femme.

- Votre Général vous a bien entretenu à ce que je vois. Même menacé et au bord de la mort, une simple petite information comme votre origine, vous ne la lâchez pas.



La médecin des télépathes
Il y avait bien du monde ce matin au marché. Pourtant, une bonne partie de la population devait être au front, l'autre au chaud chez elle à attendre que les temps froids ne passent. Il était vrai que la capitale vivait déjà bien mieux que les petits villages. certains avaient la chance de pouvoir rester ici et ne pas devoir se battre. S'arrêtant aux étals qui l'intéressait, la télépathe essaya de passer inaperçu. Elle n'avait pas envie qu'on lui fasse la manche ou qu'on lui demande quelques conseil que ce soit sur le rhume ou la bronchite que pourrait avoir le deuxième cousin du troisième beau-fils. Cela ne faisait pas si longtemps déjà qu'elle était au service de la Grande Télépathe en temps que médecin, mais elle avait déjà pu se faire un nom au sein des paysans qui venaient faire leurs doléances.

Après une bonne heure, ses stocks médicaux enfin à nouveau rempli et sa propre réserve personnelle refaite, la télépathe revint à la Tour. Il n'était pas encore temps d'aller voir la prisonnière. Elle dirigea donc ses pas vers les étages pour au moins rendre le matériel qui lui avait été prêté la veille à la demi-ordienne. Elle retira sa cape chaude et ne prit avec elle que ce qu'elle devait porter à la doctoresse. Le reste pouvait demeurer dans le sellier. Personne n'y toucherait.

Elle monta les escaliers pour atteindre cet étage qu'elle n'appréciait pas. Elle devait au moins payer sa dette, elle n'avait donc pas le choix. Une fois devant la porte de bois, elle put entendre des voix de l'autre côté. Cela l'assura au moins de ne pas se trouver devant une chambre vide. Elle toqua doucement.



Wolf Conor
Elle semblait vraiment perdue et épuisée. Il posa doucement sa main sur son épaule et la tira avec lui jusqu'au Mess. Certains soldats les regardait un peu bizarrement, mais Conor lui s'en moquait pas mal. Il était avant tout médecin en chef de cette partie de camp.

- Il faut d'abord manger. Tu as mangé déjà aujourd'hui?

Vu sa pâleur, peut-être pas autant qu'il aurait fallu. Il l'aida à s'asseoir à une table. Il voulait d'abord s'assurer qu'elle ne s'évanouirait pas avant d'aller chercher un plateau.

Dehors, les soldats se préparaient pour la relève. Il y avait un va et viens incessant en provenant du front et vers le front. Tel une course de relais, les soldats blessés laissaient place aux soldats plus ou moins bien portant.



Stef
Il voulait lui promettre. Il pourrait tout lui promettre, même aller lui décrocher la lune, si elle le souhaitait. Il était persuadé qu'il pourrait matériellement parlant la lui décrocher, ou tout du moins en récupérer un bout si elle le lui demandait. Mais ces promesses là, il était tellement incertain de les tenir... Il devait pourtant y croire, se montrer sûr de lui et la rassurer autant que possible pour qu'elle ne se sente pas coupable lors de leur séparation.

Malgré le sérieux de la situation, il ne put qu'avoir un léger rire aux déclarations de Sonia. Il garda sa main contre la joue de la jeune femme.

- Ce n'est pas déjà ce que je fais le plus quand je te rejoins dans cette tente? Je vais vraiment penser que tu me préfères endormi qu'éveillé en fin de compte.

Cela l'amusait beaucoup d'ailleurs. en soit, ce n'était pas une situation si drôle que cela, d'autant qu'une bonne partie du temps, le repos qu'il prenait était pour guérir de ses éventuelles blessures. Qu'elles soient d'âme ou de corps.



Lona
Dan sembla arborer une expression de gêne, un peu comme s'il se demandait ce qu'il avait pu dire de mal pour que Fey s'en aille de la cuisine. Lona assura à Fey qu'ils passeraient le message et la salua avant que l'empiréenne ne disparaisse de leur champ de vision. Le silence revint et cette fois, Lona se sentit bien plus mal à l'aise. Joshua était dans un monde que lui seul semblait comprendre et pourtant quelque chose dans son regard sembla s'apaiser.


- P'pa, tu veux que je te ramène dans ta chambre? finit par demander Dan en se tournant vers son père.

Joshua secoua la tête. Il avait fini son infusion. Lona les trouvait étrange tous les deux. Autant Daniel avait toujours eu un côté irrationnel aux yeux de Lona, mais pour elle, Joshua qu'elle n'avait connu qu'aux cours de repas, paraissait fou. Le voir aussi changeant l'intriguait. Que lui était-il arrivé?

- ça.. ça va aller. ça va passer.

- Je... je vais vous laisser... je commence à... à avoir froid. A... a plus tard !

Ne souhaitant pas rester face à cette gêne et une situation qu'elle ne comprenait pas, Lona sortit à son tour de la cuisine pour rejoindre le salon et surtout le fauteuil près de la cheminée. Elle aimait y être. il y faisait bon, et la chaleur du feu semblait apaiser l'âme.

Après son départ, dans la cuisine, les deux hommes s'étaient à nouveau tus avant que Daniel ne décide à se lever à son tour. La nouvelle de son acquittement l'avait allégé d'un tel poids ! Il voulait partager ça avec sa famille. Il proposa à son père d'appeler son frère et ses sœurs pour leur annoncer la nouvelle.



Olya Jost - La vaguemestre
La petite infirmière accomplissait son travail de vaguemestre avec ardeur. Elle venait de terminer son tour. Elle devait maintenant rejoindre la tente Sud pour aider les médecins et les troupes sur place. Qu'est-ce que cela pouvait être fatiguant. Elle ne se plaignait pas, certain étaient dans une situation bien pire qu'elle.

Olya fut un peu surprise de voir la lieutenant à nouveau au travail. Ne devait-elle pas être en réunion? Regardant l'heure, elle se dit que cela avait dû durée moins longtemps qu'elle ne l'aurait cru... en fait, non, le temps s'était écoulé plus vite encore que ce qu'elle pensait. Dans un soupir, elle s'installa au chevet d'un soldat qui était assis, le regard dans le vague. Elle vérifia ses bandes au niveau des épaules. Le soir-même sans doute pourrait-il retourner se battre...
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Messagepar Silfy » 30 Juin 2022 15:52

C'est le changement climatique ça XD

Harry

Harry avait du mal à détacher son regard de cette enveloppe. Il aurait pu se précipiter pour l'ouvrir, et pourtant, il était juste heureux d'avoir cette enveloppe entre les mains. Au moins, Sam ne l'oubliait pas, et ça lui suffisait à être heureux. Alors qu'il allait enfin décacheter son courrier, la remarque de Merryl le fit tiquer, avant de finalement rire.

- En vrai, je viens de lui faire parvenir une lettre moi aussi. J'ai cru sur le moment qu'elle m'avait déjà répondu, et je trouvais cela incroyablement rapide quand même. Mais vu ta réaction, elle n'a pas encore reçu la mienne visiblement. Si tu as encore trop froid, j'ai une autre fourrure dans la malle. On rationne le bois pour le feu en ce moment. On le réserve plus pour les pyromanciens, mais si tu en as besoin, je peux aller t'en chercher rapidement.

La lettre entre ses doigts, Harry prenait le temps de lire chaque mot, chaque syllabe écrite à la plume par sa bien aimée. Les lettres tracées étaient soignées, et Harry pouvait ressentir toute la tendresse que Sam éprouvait juste à son écriture.



Fey

Les yeux clos, Fey ressentait le vent frais et les flocons de neige sur son visage. Elle restait emmitouflée dans le manteau qu'elle avait emprunté, mais elle n'aurait pas souhaité revenir au chaud sur le moment. Juste être dehors, à l'air libre, c'est tout ce qu'elle demandait. Perdue dans ses pensées, elle sursauta en entendant une voix familière pour elle.


- J'ai toujours adoré la neige moi aussi. Elle a un côté apaisant qui me manque.

- Feydrine? Mais comment...

Ouvrant les yeux, Fey était bien dans le jardin d'Edna, assise sur le même banc, mais Feyadrine, dans sa robe de voile se tenait à ses côtés, assises, fixant le ciel enneigé.


- Je sais, tu ne peux plus utiliser ta magie. Alors me voir est forcément déroutant pour toi. Mais Je suis toujours dans ta tête, que tu le veuilles ou non. Et il est peut être temps que tu trouves une solution pour tes crises, non? Détend toi, tu t'es juste endormie sur ce banc. Nous ne sommes que toutes les deux pour discuter.

- C'est censé me rassurer? Je ne sais pas ce que tu cherches, mais je ne vais pas quitter Pietro, ni abandonner mes bébés. Donc tu perds ton temps. Alors à moins que tu ne saches ce qui provoquent ces crises et comment les arrêter, tu peux retourner dormir dans ma tête tranquillement



Jessica

La sage femme n'arrivait pas, et Jessica était persuadée qu'elle ne viendrait pas de sitôt. Un ordre de la Grande télépathe? Sans doute. Dans quel but? Aucune idée, mais Jessica ne voyait pas Lilith la laisser mourir, pas après le deal qu'elle avait fait avec Ernest. Mais si elle pouvait être au plus mal, affaiblie au point de ne pas pouvoir protester à quoique ce soit, c'était sans aucun doute gagnant pour la Maître des Télépathes. La voix de Malina se faisait bien lointaine soudainement, mais Jessica tentait de s'y raccrocher. La pauvre petite sembler désespérée et la télépathe ne tenait pas à l'accabler encore plus.

- Quel temps fait-il?

Pourquoi parler du temps? Aucune idée, mais ca avait été le seul sujet qui lui était venu en tête pour rester éveillé. Un sujet assommant et barbant... Ironique
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Messagepar Gothikadoll » 01 Juil 2022 23:19

Meryll

Décidément, ils étaient vraiment en pénurie sur le front, était-ce normal pour une guerre ? Est-ce que les pyromanciens n'auraient pas dû être fournis en alchimie ou au moins en vêtements faits pour l'hiver ? D'un autre côté qu'était un vêtement d'hiver pour un pyromancien ? Un costume d'ours ? La jeune fille eut un léger rire moqueur que sa conscience regretta un peu, les soldats avaient l'air de souffrir de la baisse soudaine de température mine de rien, elle pouvait rentrer plus ou moins quand elle voulait

- Non, non, c'est bon. Vous alliez repartir en charge et moi je repars bientôt vu que votre courrier est déjà envoyé. Sauf si vous voulez répondre à cette lettre aussi, là je peux attendre sous les fourrures. Je crains pas autant le froid que vous, enfin, un peu, mais un peu moins, les profs disent que les mages des ténèbres étaient un peu plus frais que les gens normaux, et donc moins sensibles au froid. Là j'ai froid, c'est sûr, mais c'est surtout parce que j'ai oub.... perdu ma veste à l'auberge.



Sam

Oui, Harry semblait aller bien, mais avait-il reçu sa lettre du coup ? Elle verrait bien. Ernest était plus puissant que Meryll donc il pouvait faire le trajet d'une traite, mais la doctoresse se voyait mal le chercher pour lui demander de poster sa réponse. Elle ne lui faisait pas confiance, pas totalement, même s'il n'avait rien fait contre elle cette fois et qu'il semblait considérer ses frères d'armes avec plus de respect que la gente féminine. De légers coups à la porte sortirent Sam de ses pensées, mais ce fut Shean qui ouvrit la porte, peut-être juste pour s'occuper d'ailleurs


- On s'est déjà vus non ? Oh ! Oui. Toi. Sam, la doc d'hier.

- Déjà ?

La jeune femme posa sa lettre pour rejoindre le tortionnaire devant la porte, Shean ne semblait pas prompt à inviter la médecin des télépathes, mais il laissa tout de même un peu de place à la locataire de la chambre, même s'il resta adossé à l'encadrement.



Lizzy

Mangé ? Lizzy réfléchit du mieux qu'elle put en comptant machinalement sur ses doigts

- Oui, un peu avant l'aube je crois.

Quelle heure était-il d'ailleurs ? La blonde regarda son poignet par réflexe avant de se souvenir qu'elle n'avait plus sa montre depuis un moment. En même temps, il était plus pratique de ne pas en porter plutôt que de devoir la retirer et la remettre toutes les cinq minutes entre deux patients. Assise à une table elle ne savait trop comment, Lizzy avait l'impression de fonctionner au ralenti, comme si prendre conscience de son état d'humaine et non de machine l'avait couvert d'une sorte de gel épais et lourd

- Vous mangez avec moi ?

Vous, tu, vous, comment devait-elle s'adresser à lui déjà ? Elle avait pris le réflexe de vouvoyer tous les soldat toute la journée, tant et si bien qu'elle ne se souvenait même plus si elle en tutoyait certains.



Sonia

La réponse de Stef la fit rire malgré tout. Il était vrai qu'ils passaient plus de temps à dormir qu'autre chose sous cette tente

- Je préfère te savoir reposé et en forme, c'est sûr.

Elle n'osait pas dire "en bonne santé", tout ça à cause de ce trouble psychique qu'il avait, mais elle le pensait tout de même. Sans blessure, reposé, bien nourri, pas tourmenté par sa maladie, c'était l'important

- Pense à dormir tout de même, même si je suis plus là pour te forcer à faire des siestes faute de te proposer plus palpitant comme occupation.



Pietro

Épuisé. Et pourtant il n'avait rien fait. Ça avait juste été éprouvant de sentir ces doigts noueux sur sa peau une nouvelle fois. Une fois ses soins terminés, Pietro sentait bien qu'Edna se retenait de poser une main sur son bras ou son épaule, et il ne pouvait que l'en remercier intérieurement. Ce geste de réconfort aurait été tout l'inverse pour lui, et la doctoresse devait l'avoir compris depuis le temps

- Je... vais m'allonger. Ou méditer, j'en sais rien...


- Va. Si Fey te cherche je lui dirai que tu es remonté.

Remerciant la vieille femme d'un signe de tête, Pietro se rhabilla en la laissant se laver les mains et rassembler ses produits. Il l'entendit vaguement lui dire de revenir la voir si les griffures ne partaient pas, ce à quoi il répondit un demi sourire pour lui signifier qu'il avait entendu, mais le sorcier ne dit rien de plus en quittant ce laboratoire privé pour remonter les escaliers.
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Messagepar Laucirie » 02 Juil 2022 13:48

Malina
Si quelque part les Dieux existaient, si vraiment ils voulaient leur bien, alors Malina voulait vraiment qu'ils aident Jessica. Pour l'instant, sa complainte semblait être entendu et Jessica s'accrochait à la voix de la jeune servante. Pourquoi le soldat ne revenait pas? Et la sage femme ? Où était-elle? Malina avait l'impression que des heures s'étaient écoulées depuis le matin. Le soleil n'était pas bien haut dans le ciel, mais cela restait propre à la saison et la petite brune ne savait pas très bien lire l'heure de cette façon depuis qu'elle était dans la Tour. c'était compliqué.

- Le ciel est dégagée, répondit-elle. cet après-midi s'annonce beau.

Ce n'était que des banalités, mais au moins cela gardait Jessica en éveil. Malina regardait avec espoir la porte de la chambre. Elle entendait du bruit de l'autre côté. Était-ce enfin la sage femme?

- La neige est tombée en partie cette nuit, mais elle ne semble pas encore bien tenir sur le toit des chaumières. Par contre dans les cours et jardins, elle est bien présente. Avez-vous déjà vu la neige tomber aussi tôt dans l'année? Dans le village d'où je viens, elle ne venait vraiment que lorsque la nuit était bien plus longue que le jour et qu'enfin le jour commençait à venir plus tôt.



La médecin des télépathes
Elle ne s'attendait pas à tomber nez à nez avec le chien du Grand Mage. Elle qui voulait l'éviter c'était encore une fois raté. Elle s'y attendait un peu aussi. Avec l'odeur d'alcool qui se dégageait de la chambre la veille, il était à s'attendre que le lendemain matin, ces camarades de beuverie seraient encore ensemble. La télépathe ne fit pas cas de la surprise de la doctoresse et la salua poliment d'un signe de tête.

- C'est au plus tôt qu'il est possible de trouver ce que l'on souhaite au marché. Je vous rapporte le matériel que je vous ai emprunté la veille. Encore merci d'avoir pu accéder à ma requête.

Elle jeta un oeil mauvais à Shean qui restait non loin d'elle. Elle ne voulait de toute façon pas entrer dans la chambre juste donner le petit paquet à la doctoresse et s'en aller. L'odeur d'alcool était parti dans tous les cas. Peut-être savaient-ils être raisonnable. Ce n'était pas son problème. Elle ne voulait pas s'attarder ici de toute façon.



Wolf Conor
Au moins avait-elle mangé un peu. Midi était passé déjà. La soirée était encore loin, mais manger ne lui ferait pas de mal non plus.

- Oui, si ma compagnie ne te dérange pas. Tu peux me tutoyer tu sais, je suis plus vieux que toi, mais pas au point d'avoir l'âge de ton père.

Cela le faisait rire dans le fond. Au travail, il ne faisait pas cas du vouvoiement, cela pouvait être une protection, une barrière nécessaire aussi. Mais en dehors de son service, il préférait largement le tutoiement. Il se leva pour aller chercher les plateaux repas pour lui et la demoiselle. De retour à table, Il l'observa. Elle devait juste être fatiguée. En un sens c'était rassurant, au moins ne faisait-elle pas de l'hypoglycémie.

- Voilà, ça te fera du bien. Et arpès, je ne te reveux pas dans mes pattes avant au moins cinq bonnes heures.



Stef
Il hocha simplement la tête. Se reposer, il essaierait. Faire des pauses, il en serait contraint. Ne serait-ce que pour prendre son traitement, il n'aurait pas tellement le choix. Et puis, il allait devoir aussi l'appeler, lui écrire. Il devrait donc forcément s'arrêter à un moment ou un autre.

- De toute façon, pour l'instant, nous n'y sommes pas. Le décret est entré en vigueur aujourd'hui mais il faut laisser le temps aux Généraux de sélectionner les soldats concernés.

Cela pouvait donc déjà être ce soir, comme cela pouvait être dans une semaine. Mais au moins, ils étaient prêt déjà à faire face à une potentielle séparation.



Olya Jost
Le soldat gardait le silence. La blessure n’était maintenant que superficielle. Olya n’osait pas tellement le regarder dans les yeux, mais en même temps, elle savait qu’elle n’y trouverait que du désespoir. Avait-il vraiment perdu toute confiance ? Il fallait pourtant, pour sa survie, qu’il s’accroche à quelque chose.

- Vous.. vous avez mal encore quelque part ? Osa-t-elle lui demander.

Le garçon secoua simplement la tête. Leur regard se croisèrent. Durant de longue seconde Olya se fit dévisager. Il hésitait. Cela se sentait.

Le brun détourna le regard en silence. Sa fibre professionnelle prit le dessus et l’infirmière par intérim se montra patiente. Elle osa un sourire rassurant en continuant d’appliquer la pommade régénérante sur la plaie maintenant refermée.


- Avez-vous déjà perdu quelqu’un ?

Olya ne s’attendait pas à cette question. Elle s’attendait à ce qu’il parle à un moment ou à un autre, mais la façon qu’il a eu de s’exprimer la fit néanmoins sursauter. Elle se figea et le regarda à nouveau droit dans les yeux.

- L’intégralité de ma famille il y a de cela quelques années. Et plus récemment encore celui que j’appelais encore « mon frère » a été porté disparu.


- Je suis désolé… Moi aussi j’ai tout perdu, murmura-t-il.

Il sembla se renfermer un peu plus sur lui.
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Messagepar Gothikadoll » 09 Juil 2022 19:50

Edna

Elle l'avait encore mis dans un état peu enviable, et même si Edna n'en montrait rien, elle maudissait Balthazar pour ce qu'il avait pu faire à cet enfant. Car oui, malgré tout, à ses yeux Pietro avait beau avoir une famille en cours de création et vécu plus de choses que beaucoup d'adultes, il restait un enfant, un qui avait malheureusement dû grandir bien trop vite. Certes, Balthazar ne devait pas être le seul à lui en avoir fait voir des vertes et des pas mûres, mais en regardant ses mains Edna ne pouvait faire que ce lien. Après un dernier soupir, la maîtresse de maison sortit à son tour du laboratoire pour retourner en cuisine, mais elle fut arrêtée sur le chemin par la vision d'un petit papillon porteur de message

- Bonjour Béa', j'espère que ce sont de bonnes nouvelles aussi.

Le papillon ne pouvait lui répondre évidemment, mais il déposa sa lettre dans la main tendue par Edna qui reprit sa route. Ce faisant, elle eut tout juste le temps d'entendre la fin de la proposition de Daniel

- J'ai du courrier pour vous les garçons. Joshua ça va aller ? Lona est remontée ?



Sonia

Ils n'y étaient pas non, mais ils y seraient bientôt. Et Sonia était à peu près sûre d'être choisie pour rentrer, elle était un poids mort, une bouche à nourrir alors qu'elle ne pouvait pas aidée en quoi que ce soit. Enfin, si elle aidait Stef, c'était déjà ça, mais elle ne pouvait pas aider au camp, et pire, depuis qu'elle avait aidé la gamine à partir, Lorak avait mis en place une sécurité autour de sa tente. Discrète certes, mais bien présente

- Tu penses qu'on sera convoqués si on doit rentrer ?

L'idée même de sortir de cette tente n'emballait pas Sonia. Elle avait encore un vivide souvenir de ce qu'elle avait ressenti la dernière fois. Mais elle n'aurait pas bien le choix de toute façon si ? Ils n'allaient tout de même pas la faire rentrer par "téléporteur privé", donc elle serait bien obligée de passer comme tout le monde par les voies conventionnelles. Ce qui voulait dire également convois et camions remplis de soldats.



Lizzy

Tutoyer, ok c'était noté. Conor avait réussi à arracher un demi sourire à Lizzy avec tout ça, mais la fatigue l'empêcha de faire bien plus. Il était revenu avec un plateau pour elle, et la jeune femme se força tout de même à manger

- Merci. Je vais tâcher de me reposer et d'être en forme pour le début de soirée.

Il avait dit au moins cinq heures, ça lui laissait le temps de faire une bonne sieste au moins. Il fallait qu'elle pense à se programmer un réveil cependant, le rythme imposé par les urgences était bien trop fou pour elle et elle risquerait de dormir pendant des jours.



Jace

Les listes étaient à peu près prêtes. Celle du matériel était terminée en tous cas, mais Jace préférait être certain de ce qu'il avançait pour ce qui était des magies. Le jeune médecin faisait donc depuis quelques minutes le tour des lits pour vérifier ses informations, compléter ou corriger si nécessaire. Certains patients se demandaient pourquoi ces vérifications, certains étaient même un peu frileux d'avouer une magie qui pouvait dévier un peu de ce que l'académie mettait au dessus de tout, mais un coup d'oeil vers Amy leur redonnait un peu de confiance en ce jeune médecin qui leur posait ces questions. Jace n'allait "dénoncer" personne, bien au contraire. Et pour ce qui était de Amy, le jeune homme ne l'approcha pas pour le moment, mais il tentait de tourner leur future conversation dans sa tête. Elle allait devoir refaire des examens, mais avec l'hiver elle devait craindre les rumeurs qu'il y aurait sur elle si elle n'est pas là pour gérer les gelures et autres joyeusetés liées au froid.



Sam

Effectivement plus on faisait le marché tôt mieux c'était, mais Sam ne s'attendait pas à revoir cette médecin avant quelques jours

- Oh de rien. Merci d'avoir rapporté tout ça rapidement.

Shean avait eu un début de rire qu'il avait étouffé très rapidement, au plaisir de Sam qui voulait éviter de fâcher sa collègue. C'était peut-être ridicule pour lui de répondre à un remerciement par un autre, mais c'était ainsi. Sam était très tentée de demander si la patiente allait mieux, et ça devait se lire sur son visage pour que le tortionnaire la face reculer pour fermer la porte

- Quoi ?


- C'est un médecin de Lilith, donc un patient de Lilith, donc plus tes affaires. N'oublie pas pourquoi tu es là initialement.

Elle ne risquait pas d'oublier, Shean lui avait clairement servi de poids dans son marché de départ, mais il avait clairement besoin d'un médecin à ce moment là. Tandis qu'à cet instant...

- Je te vois venir de loin Sam. Tu as une nouvelle affectation si ma mémoire est bonne non ?

- Oh pu... m'en parle pas. Et ôte ce sourire de ton visage, tu n'as pas mieux à faire que d'assister à mes cours ?

- Pas vraiment non. Pour le moment en tous cas.
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Messagepar Silfy » 14 Juil 2022 21:01

Harry

Harry avait déjà entendu parlé de cette notion de température différente chez les personnes avec des pouvoirs et les gens "normaux". Mais il voyait bien le mal que ce temps neigeux provoquait chez les pyromanciens. Mais les dires de Meryll le firent sortir de ses pensées et il ne put s'empécher de laisser s'échapper un rire

- Tu sembles un peu tête en l'air pour une téléporteuse non?

Il se moquait, mais il devait beaucoup à cette petite sorcière de ténèbres. Reprenant sa lecture; il eut un sourire tendre, puis un peu triste. La pauvre ne devait pas rire tous les jours à la Tour, et elle était là bas à cause de lui. Mais il avait confiance en elle pour ne pas baisser les bras, pour se battre jusqu'à ce qu'ils puissent se retrouver. Repliant sa lettre, Harry regarda sa main, il ne ressentait toujours pas grand chose, et il commençait vraiment à douter de pouvoir récupérer une main valide. Merryl n'était pas idiote, elle avait bien du remarqué qu'il ne l'utilisait pas, qu'elle était bandée, elle allait surement en parler à Sam, alors il était désormais impossible de le cacher encore.

- Je ne vais sans doute pas avoir le temps d'écrire une réponse de suite. Mais si tu pouvais lui demander si elle connait un remède contre une... blessure d'attaque céleste?



Fey

Feyadrine s'était tue quelques minutes, ce qui ne rassurait pas plus la jeune femme qui était encor dans son état de méditation.


- J'ai toujours cru que tu allais mettre fin à notre malédiction. En tuant le maître des ombres. Mais je commence à croire que j'avais raison mais pas de la façon que j'avais imaginé.

Fey resta silencieuse, voulant l'ignorer au départ les propos de Feyadrine, refoulant cette rage qui commençait à la submergeait à l'évocation du meurtre de Pietro imaginé. Pourtant, elle restait intriguée, et la curiosité était sans doute son pire défaut.

- Et comment vais je donc briser cette malédiction qui veut que mes propres enfants vont me tuer?


Feyadrine avait le regard fixé sur le paysage, un pâle sourire sur le visage. Fey commença dès lors à être peu rassurée par ce changement d'attitude de son ancêtre.


- Pourquoi tes enfants? Pourquoi n'y en aurait-il pas qu'un seul?

Pour Jessica, j'attends encore un peu avant de faire venir la sage femme
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Messagepar Laucirie » 14 Juil 2022 22:35

La médecin des télépathes
Elle la remerciait à son tour? Non, cette femme était atypique. Le regard de la doctoresse dans le sien, sans user de télépathie, elle devinait qu'elle voulait en savoir plus sur le patient dont elle s'était occupé. Se retrouver avec une porte claquée devant le nez fut une surprise de plus, bien qu'elle s'y attendait venant de ce chien. Elle qui s'était voulue courtoise... Elle claqua la langue d'un signe de mécontentement et tourna les talons. Elle avait fait ce qu'elle avait à faire ici. Elle devait encore s'occuper d'invité de la Grande Télépathe qui avaient eu la bonne idée de ne pas se couvrir assez et qui maintenant se plaignait de toux...

En haut des marches, elle ne put s'empêcher de se retourner une dernière fois. Parler avec une pairs ne devaient pas être si dérangeant... Les autres télépathes étaient parfois tellement ingrates et ignares. Non. Les autres femmes de cette Tour... Toute la Tour entière étaient ainsi. Oui, elle n'aimait pas particulièrement les habitants de ce lieu. Mais au moins, elle n'était pas au front.



Stef
Le mage réfléchit un instant.

- Oui. Il y aura sûrement une convocation une fois toutes les démarches faites. Je pense qu'après des convoies seront mis en place pour ramener les soldats à la capitale ou dans leur commune d'origine. Le plus simple sera de poser la question directement au Général. si je le croise un peu plus tard, je pourrais lui demander comment cela se passera si tu veux? A lui ou à un gradé. Ils doivent bien être au courant.

Il ne pouvait pas trop s'avancer sur la question. Il n'avait aucun moyen de vérifier ce qu'il serait fait ou non. Pour lui, c'était juste plus logique que le soldat soit convoqué, cela paraissait plus officiel que juste une missive donné au détour d'une tente pour que le soldat prenne le premier convoie disponible. Il espérait juste que Sonia supporterait le retour.

- On verra bien, dit-il en replaçant une mèche de cheveux derrière l'oreille de la jeune femme.



Joshua Pyol
Cette infusion, ou plutôt cette plante avait une action particulière. Il ne savait même pas si elle devait agir de cette façon, ou si lui avait réagi bien mieux qu'espéré à son côté calmant. Peut importait, il sentait maintenant couler sur lui les émotions environnante même s'il donnait l'impression de planer. Daniel était largué par son comportement et il pouvait parfaitement le comprendre, lui-même ne mettait pas de mot sur ce qui lui arrivait. Sa perception pouvait être très précise mais à ce point là... Il n'avait quand même pas viré à l'empathe quand même ! C'était insensé.


- Hein p'pa, tu veux qu'on les appelle?

La sollicitation de son fils mit du temps à lui parvenir. Qui voulait-il appeler? Ah oui, son frère et ses soeurs. Ses enfants. Oui, oui, ils pouvaient faire ça. Avaient-il le communicateur avec eux? Dans un geste pataud, il chercha son appareil sur lui en vain, il ne l'avait pas. L'avait-il laissé à la chambre? L'avait-il pris avec lui?

- Attend, bouge pas, je vais chercher le mien plutôt. J'ai tout le monde d'enregistré dessus.

S'ils comptait passer des appels, ils seraient mieux dans une pièce tranquille. Ils avaient déjà bien vu ce que cela donnait de rester dans un lieu de passage. Le père de famille ne voulait pas tellement l'admettre, mais retourner dans sa chambre serait sans doute la solution. Autant pour lui pour qu'il se sente mieux, et puis, comme cela, ils n'embêteraient personne lors de leurs divers appels. DAniel se levait déjà pour remonter chercher l'appareil quand Edna arriva. Le jeune mage sourit à la sorcière. Joshua se contenta de sourire comme il pouvait.

- On sous-estime parfois les plantes. Je me sens un peu fatigué.


- Lona? Je la sens dans le salon, répondit simplement Daniel. Tu disais avoir du courrier ?

Cela semblait surprendre un peu Daniel. Joshua eut un sourire un peu plus franc et amusé de le constater. Pour recevoir du courrier de cette façon et en ne sentant aucune angoisse chez Edna, le courrier ne pouvait provenir que d'une personne.

- De Béa ?



Lona
Une fois confortablement installée à proximité de l'âtre, Lona lâcha un soupir. Elle voulait rester avec Dan, avec Edna, ou même avec n'importe qui d'autre de cette maison pour ne pas ressentir la solitude. cette solitude, elle ne l'avait que trop ressenti durant une semaine. Et pourtant, elle se retrouvait là, seule dans ce grand salon avec la volonté d'être seule. Quoi que non, elle voulait être avec Jace. Elle voulait aussi parler avec Gini, l'observer encore et voir jusqu'où son évolution peut aller. Mais Gini était encore inerte.

Elle attrapa ses genoux et posa son menton contre. Devait-elle se forcer? Est-ce qu'elle se sentirait mieux? Non. Fey, lui avait dit, Jace aussi. Sans doute que Dan serait de cet avis aussi. Il allait lui falloir du temps pour se remettre. Elle se sentait tellement fatiguée aussi et un peu patraque. Maintenant qu'elle était seule avec elle-même, elle se demandait si ce n'était pas le contre coup de la téléportation qui la rendait un peu malade. Tant qu'Edna ne s'était pas inquiétée de sa pâleur, c'est que cela devait aller. Est-ce que vraiment ça allait ?

Les flammes dansaient joyeusement de l'autre côté de la vitre. La chaleur se dégageait et se répandait de la pièce à vivre. Où était sa mère? avec Hamilton sans doute à s'occuper des tâche ménagère. Elle était comme ça. Maintenant que sa fille était en lieu sûr, elle reprenait sa vie sereinement. Egoïstement, Lona avait souhaité qu'elle soit là. Est-ce que cela aurait arrangé les choses? Non plus, Lona n'avait pas envie d'être assaillie des questions de sa mère ou d'être couvée de son inquiétude. Alors quoi? Qu'est-ce qu'elle voulait vraiment au fond? Qu'est-ce qui pouvait faire taire cette boule d'inquiétude et d'angoisse qui lui enserrait l'estomac?



Wolf Conor
Il préférait mieux cela. Il lui sourit et s'installa aussi confortablement que sa chaise lui permettait. Il mangea la portion qu'il avait ramené pour lui. Le Général de ce camp ne leur avait donné encore aucune directive face au décret qui venait de tomber. Allaient-ils recevoir des instructions sur les soldats à rapatrier ? Devait-il agir avant d'en recevoir l'ordre de son supérieur direct? C'était frustrant au final d'être simplement Caporal médecin en chef et pas plus haut gradé. Il n'avait pas encore le luxe de dire ses quatre vérités à leur Général.


- Hey, les docs ? Vous avez vu le nouveau décret?

- Hey Jo'. Ouais, je l'ai vu.

Conor se retourna pour faire face au soldat qui l'avait interpelé à la table d'à côté. Il s'entendait bien avec les spadassins et certain des régiments de mages. Ce genre de conversation était courante quand il venait ici.


- Tu penses que pour Arnaud, il a des chances de rentrer ?

- Je peux rien dire. tu sais bien que si ça n'avait tenu qu'à moi, il serait déjà rentré.

Le soldat soupira et remercia Conor en le laissant tranquille. Le médecin ne pouvait vraiment rien dire de plus. Il avala la dernière bouchée de son espèce de barre énergétique et se tourna vers la miss.

- Je suis quand-même "content", si je puis dire. Cela fait plusieurs jours qu'on a pas eu à bouger le camp.



Olya Jost
Olya ne voulait pourtant pas que la conversation ne s’arrête sur cela.

- Vous ne pouviez pas savoir. Beaucoup d’entre nous avons perdu des membres de notre famille avec cette guerre, mais peu ne songent qu’avant la guerre aussi les drames pouvaient arriver. Et il y en aura sans doute encore après la guerre. Cela ne doit pas nous arrêter d’espérer. Vous voulez que je demande au médecin qu’il vous allonge votre temps de repos ?

Le soldat secoua la tête à la négative une nouvelle fois. Olya se surprenait à parler autant à cet homme. Elle qui d’habitude n’osait rien dire, ne rien faire et encore moins la conversation. Cela lui rappelait ses services dans la petite maison de retraite de son village. Les personnes âgées y étaient de bonne compagnie. Finalement, en s’imaginant dans ce cadre-là, la conversation lui paraissait plus facile.
- Quel est votre nom ?


- Ce n’est pas nécessaire de me le demander, il est noté dans le dossier.

- Soit. Mais cela vous empêche de me répondre ?

- Bastien.

- Olya. Je viens d’une bourgade pas loin d’ici qui doit avoir été rasée maintenant. Et vous Bastien ?

- Du Nord du pays, non loin de Lilnis.

- Oh !

Olya fut prise de curiosité. Elle n’était jamais allée aussi loin dans le pays. Lilnis était à proximité de la plage. Peut-être avait-il même déjà vu la mer ?

- Vous ne connaissez pas ?

- Non, je n’ai jamais dépassé la capitale. Vous voulez bien m’en dire plus ? Vous savez, je n’ai pas beaucoup voyagé.

Les yeux de Bastien semblèrent se raviver. Se rappeler son village natal semblait lui faire du bien. Les médecins et autres infirmiers autours d’eux les laissèrent tranquille, trop conscient que le mental des troupes avaient autant d’importance que l’état de leur corps. Ils auraient très bien pu la traiter de tire au flan, à flâner en discutant avec les patients, mais ils n’en firent rien, pas en présence de la lieutenante.

Elisa pourtant n’était pas en état de se rendre compte de ce qui se passait juste à côté d’elle. Son regard était semblable à celui du soldat quelques minutes auparavant. Olya ne l’oubliait pas. La sœur du Général serait sans doute sa prochaine cible.
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