Automne, c’est le nom que mes parents m’ont donné en raison de la saison où je suis né.
Nous somme 8 frères et sœurs, je suppose donc que mes parents commencé à manquer un peu d’imagination pour leur dernier.
Nous sommes des Fleetitwik tout ce qu’il y a de plus banal et je suppose que les choses auraient pu rester ainsi sans ce fâcheux incident… Une fois ma famille et moi sommes allés à Sandisia pour rendre visite à une amie Stoufix de ma mère. Je n’étais encore qu’un jeune oisillon quand j’y ais découvert les grands et majestueux oiseaux coureurs de cette région : Les autruches !
J’étais fasciné par la puissance de leurs pattes, la rapidité à laquelle ils pouvaient s’enfuir, même leur bec semblait si solide par rapport au mien ! C’était des oiseaux forts, plus encore que les aigles ! Alors que moi, moi pauvre petit Fleetitwik, j’étais tout frêle, tout menu, avec de grandes plumes ridicules qui m’empêchaient de marcher et des pattes presque inexistantes, juste assez fortes pour supporter mon propre poids… Depuis la toute première fois où j’ai vu une autruche, je n’ai cessé de vouloir leur ressembler ! Leur vie semblait tellement plus intéressante que la mienne !
Malheureusement l’heure de rentrer en Elonia arriva et quand j’exprimais ma volonté de rester ici pour devenir une autruche, ma famille n'en fut pas ravie et bon nombre de mes frères et sœurs se moquèrent ouvertement de moi. Mes parents tentèrent de m’expliquer en quoi être un Feetitwik était une chance, à quel point ma vie était bien plus facile que celles de ces oiseaux obligés de courir. Ils me dirent que je comprendrais quand mes ailes se seraient musclées et que je pourrais voler aussi longtemps qu’eux. Comme j’étais jeune je les cru et reparti avec eux à Elonia mais plus le temps passait, plus mes regrets grandissaient, et plus je détestais ces longues plumes ridicules qui m’empêchaient de courir. Comme je refusais de voler et marchais le plus souvent possible avec mes pattes, j’étais la risée d’Elonia et ma famille avait honte de moi : le Fleetitwik qui ne voulait pas voler, le Fleetitwik qui voulait courir. Mais aucun lieu d’Elonia n’était assez grand pour courir. Après tout c’était la caractéristique même de cette contrée, de petites successions d’iles rejoignables seulement par le vol. Avec quelques ponts sporadiques pour les étrangers dans les zones limitrophes aux autre contrées ou dans les lieux touristiques.
Un jour j’en eu tellement marre que tout le monde se fiche de moi que je finis par partir, une nuit, sans que personne ne me vois, me cachant des Fleetitwik nocturnes. Je parti à pattes et dès que j’arrivais dans les autres contrées, je fis des escales régulières. Pourtant, comme chez moi, tout le monde me regardait bizarrement. Je traversais tout Gaiara comme cela jusqu’à arriver en Infermo. Je pensais que ce ne serait qu’une étape de plus dans mon voyage mais il se passa quelques chose...
J’y rencontrais une Ekoyus fantastique. Par pur hasard, ou en tout cas c’est ce que je cru. Elle m’écouta sérieusement et sans se moquer de moi, et même, elle me dit que mon changement d’apparence était parfaitement possible ! Mais contre quelques sacrifices bien sûr !
Elle me parla de sacrifier mes plumes en échange de pattes robuste, et de sacrifier la longueur de mes ailes pour augmenter mon bec et surtout, de longues courses à Sandisia pour muscler mes poumons et mes pattes.
Mais alors que nous parlions des petits détails, j’entendis quelqu’un m’appeler. Un Destrino, plutôt petit mais au regard sérieux. Nous avons échangé quelques mots, puis ma nouvelle amie nous téléporta tous les deux à Sandisia, laissant derrière nous le gêneur.
Pour la première fois depuis plus de 10 ans, je revoyais des autruches. Si grandes et majestueuses. J’en oubliais tout le reste, j’en oubliais les menaces de douleurs de Lumoë lors des différentes étapes de ma transformation. Tout cela n’avait aucune importance face à la majesté de ces grands oiseaux. Face à l’envie de m’élancer dans une course effrénée à la vie.