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Modérateurs : Modérateurs Artistiques, Modérateurs Écriture, Modérateurs RPG & écriture, Modérateurs Saloon, International Moderators

Message par Fæ. » 04 Mars 2018 17:00

[Edit Tigereyes au 06/02/2024 : pour y voir un peu plus clair dans le forum des boutiques, nous avons décidé de locker les topics qui sont inactifs depuis plus d'un an, ce qui est le cas pour ce topic-ci.
Si le/la propriétaire souhaite réouvrir/faire supprimer son topic, il/elle peut contacter un modérateur artistique ( donc moi-même), soit en postant sur ce topic viewtopic.php?f=71&t=3793 , soit par MP.
Merci ]


Bonjour bonjour ! :D
ou
Bonsoir bonsoir ! :D


Soyez les bienvenus dans mon humble boutique située au milieu de ma ʄøɾɛʈ, éclairée par un rai de lumière, destinée à m'aider dans ma collection mais également créée pour le plaisir d'écrire et pour que je m'améliore !
Vous pourrez ici commander des histoires et des lettres. Le nombre d'histoires prises est soit de 1 soit de 2 selon la longueur que demande la personne et celui des lettres est de 2.

Vous vous demandez peut-être pourquoi ma boutique a ce nom ? Voici sous spoiler la raison :3
Spoiler: show
J'ai un jour lu un livre, que j'ai adoré. Celui-ci parlait d'un monde où vivaient des Fae, fées dotées de pouvoirs liés aux quatre éléments.
Je venais de terminer ce livre lorsque je me suis inscrite, d'où mon pseudo ! Ma boutique s'appelle donc "La ʄøɾɛʈ de la fée" vu qu'il n'y a pas d'autres Fae. :3
P.S. : J'aurais bien voulu mettre "de la fée Gothicatienne" mais ça fait un peu trop long comme titre... :roll:


Tout d'abord, vous trouverez les règles de cette boutique, à respecter impérativement !

Les règles

¤ Politesse et respect sont de mise.
¤ Règles du forum actives.
¤ Donc pas de double-post, pas de flood.
¤ Appropriation d'histoire(s) écrite(s) par moi formellement interdite(ne pas préciser que c'est moi qui l'ait écrite est toléré même si j'apprécie qu'on le dise ^^).
¤ Copie, utilisation sur un autre site ou à des fins personnelles sans mon accord d'une ou plusieurs de mes histoires interdites(si je vous y autorise vous le pouvez bien évidemment ^^).
¤ Payer sa ou ses commande(s) sous un mois(délai dépassé = avertissement).
¤ Je ne prends que les commandes qui m'inspirent(je ne vais pas écrire sur un sujet qui ne m'intéresse pas...).
¤ Respecter mon choix(ou mon manque d'inspiration x)) si je refuse votre commande.
¤ Attendre le temps qu'il faudra pour que je termine votre commande (que j'essaye tout de même de finir au plus vite).


En cas de non respect des règles, je ne prendrais pas votre commande.

Vous serez banni(e) de tout ce qui est en relation avec moi au bout du deuxième avertissement qui sera dit, écrit en première page (premier post!) et dont vous aurez donc connaissance: ne venez pas ensuite me voir car vous ne saviez pas que vous en aviez déjà un(je considère qu'une fois que c'est dit -en sachant que c'est déjà écrit dans les règles- on connaît ce qu'il ne faudra pas faire la prochaine fois! ;) ).





Avertissements :
Spoiler: show
Personne pour l'instant
Notez que cette phrase restera à jamais comme ça: je compte sur vous ;)


Bannis :
Spoiler: show
Personne pour l'instant
Notez que cette phrase restera à jamais comme ça: je compte sur vous ;)


~~~

Vous retrouverez
Post 1 : Les règles et les avertissements & bannis
Post 2 : Les prix et les formulaires
Post 3 : Les événements
Post 4 : Les exemples
Post 5 : Les commandes en cours et finies
Post 6 : Partie Mykah
Post 7 : Les commandes en cours et finies de Mykah
Post 8 : Ouverture de la boutique !
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Message par Fæ. » 04 Mars 2018 17:02

Comme dit au début, cette boutique est surtout là pour que j'avance dans ma collection (et que je m'améliore également).
C'est pourquoi chaque histoire et chaque lettre aura un prix.
Les voici :

Les prix

Lettres et histoires

- Une créature de rang 3 minimum ou une créature de n'importe quel rang, mais que je ne possède pas voire que je recherche ;

OU

- Une plushie que je choisis parmi celles que vous me proposez ;

OU

- Une déco que je choisis parmi celles que vous me proposez.





Évidemment, si vous voulez pouvoir commander, il vous faut le formulaire et le mot de passe... que vous trouverez quelque part sur la fiche de l'un de mes chouchoux !

Formulaire histoire :
Code : Tout sélectionner
[b]Pseudo :[/b]
[b]Type d'histoire :[/b]
[b]Créature/personnage principal(e) :[/b] [i]image[/i]
[b]Autre(s) créature(s)/personnage(s) à insérer dans l'histoire :[/b] [i]image[/i]
[b]Caractère, description :[/b] [i]de la créature principale et si besoin et envie des autres à insérer[/i]
[b]Thème(s) de l'histoire :[/b]
[b]Faut-il que je me base sur une histoire déjà faite ?[/b]
[b]Créature, plushie ou déco en échange :[/b]
[b]Autre ?[/b]


Formulaire lettre :
Code : Tout sélectionner
[b]Pseudo :[/b]
[b]Type :[/b]
[b]Auteur :[/b]
[b]Destinataire :[/b]
[b]Thème :[/b]
[b]Une petite description des deux créatures ?[/b]
[b]Créature en échange :[/b]
[b]Autre ?[/b]


Chouchou à trouver :
Une femelle je suis, maltraitée dans mon enfance j'ai été, sur ma fiche trouver un exemple d'histoire vous pourrez.
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Message par Fæ. » 04 Mars 2018 17:04

J'organiserai de temps en temps des offres (si je suis de bonne humeur ou si je veux remercier quelqu'un, fêter quelque chose)et/ou des événements.
Les commandes seront gratuites mais en nombre limité alors dès que vous verrez que c'est écrit dans le titre n'hésitez pas et venez car quand il n'y aura plus de place, je ne referais une offre que dans une durée indéterminée: cela peut donc être dans une semaine aussi bien que dans 6 mois voire 10 mois !

~~~

Événements :
- Pâques: j'ai déjà une idée de ce que je vais faire, mais il vous faudra attendre le jour même pour savoir de quoi il s'agit !
- Peut-être lors de la Fête Nationale
Et sûrement d'autres à venir !

Offres :
- Ouverture de la boutique: 4 commandes gratuites pour les types 1, 2 ou 3
À venir :3
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Message par Fæ. » 04 Mars 2018 17:11

J'ai écrit plusieurs textes mais je n'en possède que 2 que je peux retranscrire car je les ai gardés ^^
Sachez que je ne sais pas écrire de petites histoires de moins de 50 lignes car sinon je n'arrive pas à les terminer, j'ai l'impression que ce n'est pas fini ou alors que je n'écris pas assez...
C'est possible que j'ai oublié de mettre des exemples que j'avais posté sur la boutique :roll:

Voici celui du concours de la Saint Valentin 2018 organisé par Lyls (environ 230 lignes):
Spoiler: show
Mon pays... Cette chère contrée natale me manquera, c'est sûr et certain. Avec ses paysages désertiques qui contiennent tout de même de la vie, certes bien cachée, elle est unique en son genre et c'est bien pour cette raison que je l'aime.
Nous, les Minoushas, sommes de vaillantes créatures qui ont une fidélité sans borne. C'est la raison pour laquelle on m'a confié cette mission spéciale (qui incombe d'être responsable) vers une contrée s'appelant Elonia, et trouver une princesse qui se nomme Névéïa. On m'a chargé de la ramener ici, dans le Royal Patt'lais des Minoushas.
Je fais partie du Clan des Astromanciens de Sandisia, une grande famille respectée dans toute la contrée !
Je pars de ce pas faire mes affaires. Un long voyage m'attend.

Quelques jours plus tard...
Et voilà. Le grand départ était arrivé. J'observais à travers la vitre du véhicule qui devait m'emmener à Elonia ce paysage qui m'était si familier défiler à toute vitesse. Je fermai mes yeux et me plongeai dans un sommeil sans rêves.


Quand je me réveillai, le Soleil avait décliné et le crépuscule pointait le bout de son nez.
En six heures, nous n'avions fait que le tiers du trajet. Le voyage allait être long...
Losque je me suis enfin décidé à sortir de la voiture, la nuit était tombée et les étoiles visibles. Je les ai lues, à la recherche d'un message qu'elles veulent me faire passer, et en ait découvert un qui me rendis perplexe : ne te fie pas aux apparences. Perplexe, je réfléchis pendantun long moment ne sentant pas le temps passer.
Je me rendormit tout de même à la belle étoile, en pleine réflexion quand à la signification de ce message.

《- Eh oh ! Réveille-toi !》Quelqu'un m'interpellait. Maintenant réveillé, j'ouvrai les yeux. Le Soleil m'éblouit et je plaçai ma queue sur mes yeux, en me roulant boule, renonçant à me réveiller.
《- Tut tut tut ! On ne se rendort pas, Dolmen ! Il faut continuer notre route vers Elonia. De plus, nous devrons faire une escale à Infermo pour bien se reposer comme il se doit.》Mon compagnon de voyage, Solen, me secouait les épaules. 《- Mmmh mmh, grogné-je.》Je me relevai en maugréant. Foudroyant Solen du regard, je me dirigeai vers mon petit-déjeuner : saumon avec de la crème. "Miam, me dis-je, toute frustration envolée. La journée commence bien ! "
Sitôt mon repas avalé, nous nous sommes remis en route. La voiture cahotait sur la route en mauvais état qui menait à Infermo. Nous mettrons plusieurs heures à y parvenir et, fidèle aux habitudes des Minoushas, je m'endormis bien au chaud sous une couverture.

La chaleur étouffante et le bruit des volcans en éruption me réveillèrent en sursaut.
《- Où est-on ?! demandé-je, complètement paniqué.
- Bienvenue à Infermo, mon ami ! Nous allons nous reposer dans une auber...》
Une violente secousse l'interrompit. Tétanisés, nous nous regardons... puis nous jetons un coup d'oeil à côté de nous.
Un impressionnant Flamiris blanc nous regardait, l'air très peu aimable.
《- Que faites-vous là, étrangers ? Je vois des armes sur vous. Vous n'êtes pas les bienvenus. Laissez-les et passez votre chemin.
- Mais, nous en avons besoin pour... tenté-je.
- Je ne veux rien savoir, posez-les et allez-vous en ! gronda-t-il, menaçant. Je suis le gardien d'Infermo et je dois protéger la contrée. Si vous êtes réticents à partir, je vous combattrais et vous regretterez amèrement de ne pas être partis ! Les ennemis d'Infermo sont mes ennemis.
- Nous venons juste pour nous reposer... glissé-je d'une toute petite voix. Si nous posons nos armes, nous conduirez-vous à une auberge ?
- J'espère pour vous que vous ne me mentez pas... Je veux bien vous emmener à une auberge. Laissez vos armes. 》
Nous nous étions donc remis en route, le Flamiris nous guidant. Solen et moi, encore tremblants de peur, nous étions serrés épaule contre épaule pour nous rassurer et nous calmer le plus possible.
Arrivés à l'auberge, le Flamiris nous salua et s'en alla, nous laissant seuls avec un Stoufix habillé en gentleman.
《- Bonsoir. Que voulez-vous, messieurs ?
- Euh... bonsoir. Nous recherchons une chambre pour dormir ce soir, ainsi que la possibilité de prendre un petit déjeuner demain matin.
- Très bien, je vais vous conduire à votre chambre. Veuillez me suivre, s'il vous plaît.》
Nous avions donc suivi le Stoufix jusqu'à notre chambre, où il nous laissa les clés, nous donna quelques instructions puis s'en alla.
Je ne pouvais plus tenir sur mes pattes, et apparemment Solen aussi. Je me jetai sur mon lit, fermai les yeux et m'endormai.

Je devais dormir comme une souche puisque mon compagnon me secouait fortement les épaules et me criait presque dans les oreilles.
《- Nom d'une souris, réveille-toi ! On dirait une marmotte !
- Je... excuse-moi... dis-je, la voix pâteuse. J'étais tellement fatigué...
- Je vois ça !
- Ne t'inquiète pas, je suis parfaitement réveillé maintenant et prêt à repartir !
- Il était temps, je pensais aller chercher un seau d'eau et te le lancer en pleine tête.
- Mais il me manque mon petit déjeuner... rajouté-je.》
Solen leva les yeux au ciel d'un air exaspéré. Il fit un signe en direction de la porte. Je le remerciai d'un signe de tête et partit précipitamment vers le salon.

Mon repas à peine engloutit, mon ami m'entraîna vers la sortie, nos affaires sur le dos. En chemin, il lança l'argent sur le comptoir devant le Stoufix qui nous tournait le dos pour payer. Je balbutiai un au revoir et courut à la suite de Solen.

《- Nous devons arriver au plus vite à Elonia, alors bouge-toi un peu ! m'apostropha-t-il, énervé.
- Ça va, calme-toi !
- Non, je ne me calme pas ! Il va ensuite falloir retourner à Sandisia, alors autant te dire que le temps va être long ! Mon fils a un examen important dans peu de temps et j'ai promis de l'aider...
- Oh... Je comprends... dis-je, me sentant coupable. D'accord, d'accord, je me dépêche !》
Je rentrai dans la voiture, Solen déjà au volant. Nous démarrons et partons rapidement.
Après une dizaine de minute, nous avions déjà quitté Infermo, continuant à rouler rapidement vers Elonia.

Je voyais au loin l'horizon des caractéristiques nuages roses d'Elonia, ainsi que ses arcs-en-ciels. Je commençais à appréhender le moment où il faudrait que je soumette la raison de ma venue à la princesse Névéïa... Elle n'avait rien demandé mais tel était le destin des princesses, si cruel soit-il. On disait qu'elle était tellement malheureuse qu'elle s'était enfermée en haut d'une tour, et que jour et nuit elle pleurait de chagrin.

Nous arrivâmes au pied du palais d'Elonia sans que je m'en aperçoive, plongé dans mes pensées que j'étais. Malgré moi impressionné par la splendeur et la grâce qui ressortait de leur palais (le nôtre, à Sandisia, est tout de même plus grandiose et plus beau, n'est-il pas ? ...), nous pénétrâmes à l'intérieur du palais sous les regards scrutateurs des soldats qui se tenaient aux portes. Un domestique nous aborda. Solen lui dit le motif qui nous amenait, et il nous mena à une grande salle, au bout de laquelle un coussin brodé d'or qui avait été posé sur une chaise, en or elle aussi.
Une Minoushatte qui contemplait son magnifique jardin se retourna avec un air hautain, les considèra avec mépris et leur fit finalement un petit signe de tête pour qu'ils viennent à elle.
《- Princesse Névéïa, je me présente : je suis Dolmen, du clan des Astromanciens de Sandisia. J'ai été chargé par sa Majesté Sérénissime le Roi Noah Ier de vous ramener à Sandisia afin que vous épousiez le Prince Royal.
Elle haussa les sourcils à ces derniers mots.
- Je ne suis pas encore prête, répondit-elle. On m'avait laissé deux mois, ça n'en fait qu'un.
- Sa Majesté le Roi vous mande au Royal Patt'lais des Minoushas au plus vite. Vous n'avez pas à discuter, princesse, j'en suis navré.
- Bien, soupira-t-elle. J'arrive dans une demie-heure, le temps de tout préparer. 》
Elle partit sans un regard en arrière hors de la pièce.

La demie-heure passée, la princesse descendit et vint les voir pour leur demander s'ils étaient également prêts à partir. Nous hochâmes la tête d'un commun accord et partîmes accompagnés de Névéïa vers la voiture pour entamer notre long retour vers Sandisia.
Le trajet fut long, personne ne prononçant un mot et le temps étant capricieux : pluie diluvienne à Elonia et chaleur étouffante à Infermo.
Tandis que je dévisageait la princesse, je remarquai qu'elle portait de sublimes voiles. Je me sentis soudain ridicule à côté d'elle, ne possédant qu'une simple boussole.
Après des heures de route sans pauses, nous arrivâmes enfin à votre destination finale et je me sentis revivre.
《- Aah, soupirai-je. Quel bonheur de revenir à Sandisia !
- Un peu trop sèche à mon goût, cette contrée, dit Névéïa d'un ton sec. Aucune eau, pas un signe de vie, rien, nada. Elonia est un bien meilleur lieu de vie, trancha-t-elle d'un air supérieur.》
Je la regardai avec mépris, assez outré qu'elle ait osé dire ça alors qu'elle se trouvait en ma compagnie. La rumeur comme quoi elle était triste à en pleurer tous les jours était évidemment fausse, à en juger par son air constamment supérieur et jamais triste.
Je repartis furieusement, Solen courant pour me rattraper.

Après quelques minutes de trajet insupportable car Névéïa n'arrêtait pas de critiquer Sandisia, nous arrivâmes au Royal Patt'lais des Minoushas. Je poussai un long soupir de soulagement. J'allais enfin être tranquille.
Je la plantai avec un domestique qui la conduirait à la salle du trône, là où se tenaient le Roi et la Reine.

J'étais dans ma chambre, tranquillement installé sur un tabouret de velours, quand on frappa à la porte.
《- Oui, entrez ! criai-je. 》
À ma grande surprise, la princesse Névéïa entra et s'installa sans gêne à côté de moi, sur l'un de mes autres tabourets. Je la considérai avec animosité, lui faisant bien comprendre qu'elle n'était pas la bienvenue ici.
《- Je... Je voudrais te parler, m'annonça-t-elle timidement.
- Tiens, ce n'est pas ton genre de venir demander quelque chose, et surtout de cette façon, répondis-je, sarcastique.》
Elle poussa un long soupir, puis pris une grande inspiration.
《- Je viens m'excuser pour tout ce que j'ai fait ou dit de malhonnête ou vexant à ton égard. Tu comprends, il faut toujours que je sois à la hauteur des attentes de tout le monde, de cet espoir que le peuple place en moi, que je sois la perfection incarnée; alors que c'est très dur pour moi d'être irréprpchable et j'essaye de cacher mon malaise en me faisant passer comme étant très sûre de moi, qui ne doute pas de ses choix ni de ce que pensent les autres. J'essaye d'être forte au quotidien. C'est pour cela que je suis désagréable parfois... Je te prie de m'excuser, débita Névéïa d'un trait.》
Une seule et unique larme coula le long de sa joue. Elle l'essuya avec tristesse.《- Ne t'inquiète pas, c'est le cas. Tu es très forte, la rassurai-je avec douceur mais quelque peu surpris de cette confidence. Tout le monde t'admire, y compris moi. Et je t'excuse pour tout ce que tu as fait.
- Ah... ah oui ? demanda-t-elle en reniflant avec une triste mine. Et je te remercie de me pardonner aussi facilement, tu es vaiment quelqu'un de bien, ajouta-t-elle avec entrain.
- Mais oui, si je te le dis. Cette fois c'est moi qui te remercie du compliment, ça me touche ! ... J'ai une question à te poser, si tu me le permets.
- Oui oui, vas-y, ça rattrapera un peu ce que j'ai fait... Je te promets de répondre avec honnêteté, me promit-elle, la patte sur le coeur.
- Alors... es-tu réellement heureuse de te marier avec le Prince ?
- Euh... Je... non, avoua-t-elle en murmurant. Mais je suis obligée, alors je dois m'en contenter.
- Oh, quel malheur de ne pouvoir être avec quelqu'un de son choix, soupirai-je, compatissant.》
La nuit commençait à tomber, et nous ne bougeâmes pas jusqu'au petit matin, occupés à nous faire des confidences; mais épuisée, Névéïa finit par s'endormir sur mon épaule.

Au fil des jours, Névéïa et moi avions appris à nous connaître, et un lien s'était tissé, devenu solide avec le temps.
J'étais devenu son plus intime confident, et son meilleur ami. Nous nous disions tout, nous nous soutenions, pour le meilleur et pour le pire. Solen était aussi devenu notre ami à tous les deux. D'ailleurs, son fils avait réussi son examen grâce à son père qui l'avait bien aidé.
Malgré tous nos efforts pour que Névéïa ne se marie pas avec le Prince, elle en fut tout de même obligée, si bien qu'elle vida toutes les larmes de son corps sur mon épaule tant elle était malheureuse durant de longues heures, où je lui caressai la tête d'un geste rassurant, assis à ses côtés.
Cette amitié nous avait fait pousser des ailes, nous étions maintenant épanouis et possédions une paire d'ailes blanches comme la neige pour Névéïa et noires comme la nuit pour moi.

Névéïa n'était donc pas si exaspérante et si hautaine qu'elle le laissait porter à croire. Il fallait qu'on veuille se donner la peine de la connaître et de lui faire confiance.
Les étoiles, comme toujours, m'avaient porté un message qui s'était révélé véridique. Elles sont les plus fiables de ce monde, honnêtes ; même si elles n'appartiennent pas à la Terre mais à un monde sûrement idyllique, qui aujourd'hui est devenu le nôtre à tous les deux.


Celui du calendrier de l'avent de NaoBara :
Spoiler: show
Seul... Seul... Seul et encore seul...

Seul, j'erre dans cette rue déserte. Seul, je me meurs de faim, de froid, de soif, de cette absence au creux de mon coeur, de ce trou béant que j'aimerais tant combler et qui me pèse chaque matin à mon réveil, à chaque pas, à chaque rire qui éclate à côté de moi et qui résonne dans ma tête comme une étoile filante que je ne peux attraper. Une merveille qui brille, qui éclaire les visages, qui fait apparaître cette petite étincelle de joie dans les yeux.

Je les regarde passer, ces enfants auxquels j'aimerais tant avoir la vie. Ils vont et viennent, sautillant, jouant. Eux, ils ont des amis, des vêtements, une famille, un toit. Moi, je n'ai rien. J'ai tout perdu.
Chaque nuit, quand je m'endors à la belle étoile, j'observe. La nuit, ça me fascine. Les étoiles, ça brille et c'est tellement beau. J'aimerais me perdre dedans. Quoique, à force de les regarder, je finirai bien par m'y perdre. Là-dedans, dans ces ténèbres infinis où l'on a rien à craindre. Où l'on peut dormir en paix, et pour l'éternité.

Un matin, ce sont des cris qui m'ont réveillé. Tout le monde criait, et pour cause. C'était le jour de Noël, le 25 Décembre. Les personnes couraient partout pour aller chercher leur repas : dinde, bûche de Noël, et que sais-je encore. Toutes ces merveilleuses choses que je ne peux pas prendre.
Quand les personnes passent avec leurs repas, je le sens, avec leurs fines odeurs reconnaissables entre toutes et qui me mettent l'eau à la bouche.
Je m'efforce de fermer mes yeux pour ne pas souffrir davantage que ce que je ne ressens déjà. Mon odorat par contre n'en fait qu'à sa tête. Ces odeurs font tourner tourner, de plus en plus vite, ma tête. Je m'évanouis, n'ayant plus la force de faire quoi que ce soit.

J'ouvre les yeux...
Une lumière aveuglante m'éblouit. Je les referme.
《- Réveille-toi, petit. Ce n'est pas l'heure de dormir ! me lance une grosse voix.》
J'ouvre les yeux, me redresse, et dévisage l'inconnu. C'est un homme fort, avec un barbe blanche, un bonnet rouge, et accompagné de minuscules hommes qui possèdent des souliers verts avec une cloche au bout.
《- Petit, sais-tu quel jour nous sommes ?
- Euh... Le-Le 25 Décembre, m'entendis-je balbutier.
- Eh oui, c'est donc Noël ! Je t'ai vu, là, tout seul et à bout de force. Je suis donc venu à ton secours.
L'homme pris un air songeur pendant quelques secondes, puis reprit la parole.
- Écoute, je pense que tu as besoin d'aide. Je suis le Père Noël. Normalement, je suis censé apporter des cadeaux aux enfants. Mais toi... pour toi je vais faire une exception. Tu m'as fendu le coeur. Alors, tu auras non seulement droit à un cadeau, mais aussi à une famille !
Je vais te faire connaître un couple qui justement n'arrive pas à avoir d'enfants, et espèrent en avoir bientôt.
- Mais... Mais...
- Ne me remercie pas ! C'est cadeau ! me lança le Père Noël.》
Je me sens sombrer dans le noir.

Réveillé par des petits balancements, j'émerge doucement de mon sommeil. Un homme et une femme me regardent et me tiennent dans leurs bras, visiblement ravis.
《- Oh regarde chéri, le petit s'est réveillé ! s'exclame la femme.》
Je les dévisage, incrédule. Le Père Noël m'a vraiment trouvé une famille ?! Au comble de la joie, un grand sourire se dessine sur mon visage.

Maintenant, je mène une vie heureuse, avec des hauts et des bas c'est vrai, mais c'est de loin la meilleure que j'avais pu espérer.

Épilogue :

Un soir où je dormais à la belle étoile, une étoile filante est passée. Enfin, après tant d'années d'attente, de misère et de souffrance, j'ai pu l'attraper. Et tout ça grâce au Père Noël.


Un texte écrit au feeling un beau soir de jeudi 10 Mai :
(Attention il est triste)
Spoiler: show
Regarde-moi. Par pitié, regarde-moi.
Je suis là, devant toi ; mais tu t'en vas, à chaque fois. Suis-je transparente ? À tes yeux, oui.
Pourtant, je me vois. Mes mains sont là, mes cheveux volent au gré du vent. Serais-tu aveugle ? En tout cas, personne ne peut l'être devant toi. Tu ne le vois pas, je crois, mais tu illumines les yeux des passants. Peut-être ne le remarques-tu pas. Je n'en sais rien. Je n'ai jamais su attirer l'attention d'une personne que j'aimais bien, mais surtout pas quelqu'un comme toi. Exceptionnel, bienveillant, toujours là pour les autres, quand ils ont besoin d'aide.
Mais... j'ai besoin d'aide ! J'ai besoin que tu m'aides ! Que tu sois là pour moi, que tu me soutiennes, que tu fasses un tant soit peu attention à moi. Rien, nada. Pas un signe de toi.
Alors, je me laisse aller. Je me laisse tomber, espérant que tu vois mon désespoir. Tu es le soleil, moi Neptune. Une planète qui aurait bien besoin de toi pour se réchauffer. Une planète qui a le coeur gelé. Le coeur en arrêt, n'attendant qu'un seul signe pour redémarrer.
N'en pouvant plus, j'ose enfin m'approcher. Je me poste devant toi, sous tes yeux, mais on dirait qu'ils voient à travers moi. Cela me blesse. Je me recroqueville. Mon coeur dépérit, depuis ce moment où moi, je t'ai remarqué. Il se fane, comme une fleur. J'ai passé un an non loin de toi, mais tu ne m'as jamais vue. Les pétales sont peu à peu tombées, la tige qui me raccrochait à la vie se meurt.
Alors, je me retourne vers ce que tu me sembles regarder. Un corps, recouvert d'un drap blanc et de fleurs, gît sur le sol. Horrifiée, je te vois approcher. Tu t'accroupis, et verse une seule et unique larme que je vois s'écraser sur le drap, laissant une tache floue. Après un moment, tu te relèves et part dans ma direction.
Sous le choc, je te sens passer au travers de mon corps. Je ne comprends pas, pourquoi et comment as-tu pu passer dans mon corps ? Je me tâte. Je me sens pourtant ! Je me dirige vers une femme et... passe au travers. Commençant à paniquer, je cours en direction de ma maison. J'essaye d'ouvrir la porte, mais impossible, je ne peux pas attraper la poignée. Prenant mon courage à deux mains, je franchis sans problème la porte. Hébétée, je reste là, bouche bée. Malgré tout, je cours à la salle de bain. Trouver un miroir, trouver un miroir. Enfin, en voilà un. Lentement, je m'approche... et m'aperçois qu'il ne reflète aucune image. Je suis pourtant bien devant...
Je crois comprendre, et, ma respiration devenant saccadée, je me précipite vers le corps sur lequel tu as pleuré. Je réussis, non sans mal, à soulever le drap. J'entraperçois un visage qui m'est familier... Je hurle. Le mien, c'est mon visage que je vois ! Personne ne s'éloigne de moi, personne ne se bouche les oreilles alors que mon hurlement devrait rendre sourd. Je cours, je cours, encore et encore. Ma vue se brouille. Mes larmes s'envolent dans l'air qui est maintenant comme moi. Invisible aux yeux de tous. Mes pieds foulent le sol à une vitesse irréelle. Je me retourne rapidement : aucune trace laissée dans la terre. Soudain, une silhouette familière se découpe à l'horizon. Lui... celui qui m'a donné envie de m'ôter la vie. Je ne comprends pas pourquoi. Comment j'ai pu faire ça ? Partir définitivement pour lui ? Il n'en valait pas la peine. De rage, je m'approche à grands pas. Je m'arrête, dos à lui. Je remarque que je pleure, et lui aussi. Je l'entends murmurer en un souffle glacé.
[center]《- Pardon》


Une histoire écrite pour l'une des créatures de Xena, à l'occasion de ses 5 ans sur le jeu :
Spoiler: show
La noble Minoushette observait d'un air impassible le soleil qui se couchait à l'horizon, teintant d'un rouge-orangé la mer.
Se détachant du magnifique spectacle qu'offrait cette heure de la journée, elle reporta son attention sur une surface lisse qui reflétait les derniers rayons de soleil, l'éblouissant de sa blancheur immaculée.





Elle ne pensait pas à mal lorsqu'elle s'approcha de ce qui se trouvait être un œuf enfoui dans le sable, qu'elle prit avec précaution entre ses pattes. Mais elle le troua de ses griffes, qui, dans l'excitation de cette trouvaille inhabituelle, étaient sorties sans qu'elle ne puisse le prévoir : un liquide jaune s'écoula de la coque percée. Frustrée, Lila-Lily laissa tomber l'œuf sur le sable.
Après un moment perdue dans ses pensées, elle s'avança vers l'eau que ses compagnons Minoushas détestaient tant et y plongea ses délicates pattes de velours. La sensation de nouveauté que lui procurait l'eau qui formait de petites vaguelettes et celle du sable sous ses coussinets lui donna des frissons de bien-être. Ses yeux se fermaient d'eux-mêmes : elle se laissa sombrer dans de fabuleux rêves, le bruit des vagues s'échouant sur le rivage ainsi que leur clapotis singulier la berçant.
Soudain, elle se réveilla en sursautant car on lui agrippait sa queue en la tirant également et cela lui faisait mal. À moitié endormie, Lila-Lily se retourna d'un mouvement brusque et vit un crabe s'envoler quelques mètres plus loin sur la plage. Intriguée et désormais parfaitement réveillée, elle s'en approcha. Furibond, le crabe fit claquer ses pinces et voulut s'en prendre à la Minoushette qui recula prestement. Il lui fit alors signe de le suivre dans l'eau, mais elle refusa catégoriquement en plongeant profondément ses quatre pattes dans le sable, le regard noir. Elle n'eut pourtant pas d'autre choix que de l'accompagner car le crustacé se dirigeait vers elle d'un air menaçant et plein de sous-entendus lorsqu'il claqua de plus belle ses grandes pinces mortelles. Elle pénétra, résignée, dans l'eau qui s'était rafraîchit durant la nuit à la suite du crabe. La Minoushette était désorientée. Contrainte de fermer les yeux sous la surface de l'eau, elle ne pouvait savoir où aller. Heureusement, le crabe l'attrapa par l'une de ses deux pinces et la guida à travers la mer.
Quand enfin elle eut pied, elle s'appuya sur le sable et se propulsa d'un bond hors de l'eau. Cette traversée l'avait éprouvée et elle n'avait qu'un seul souhait : dormir. Le crabe la traîna de force au cœur d'une grotte étincelante, alors qu'elle essayait vainement de rester sous la chaleur du soleil de midi. Elle dût pour cela traverser un gigantesque fleuve qui formait un cercle autour de la grotte. Ébahie, elle constata que celle-ci avait ses parois recouvertes de cristaux, et qu'au milieu en trônait un translucide. Il était entouré d'un sable dur d'une étrange couleur. Le crabe l'emmena devant et se recula.
Le cristal s'illumina soudainement. Il rayonnait et la Minoushette fut entourée d'un halo de lumière qui en émanait. Elle entraperçut de vagues visions, souvenirs et images dont elle ne comprenait pas le sens. Puis tout s'arrêta. D'un seul coup, elle fut projetée à l'intérieur du cristal.

~

Lila-Lily en ressortit nommée Cœur de l'océan. Elle devint la protectrice de ce joyau qu'était la grotte, cet endroit indispensable à l'équilibre parfait de l'environnement, mais plus particulièrement celle de l'océan.
Un chat assigné à la protection de la plus grande concentration d'eau ? Absurde, me diriez-vous. Je vous répondrais que Cœur de l'océan est la plus apte à le faire puisqu'elle adore l'eau et souhaite conserver les océans qui se teignent si joliment de rouge-orangé le soir.


La lettre du concours de la Saint-Valentin 2018 :
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Ma douce Kamra,

Te souviens-tu du moment où je t'ai appelée mon étoile du berger ? Tu n'avais pas compris pourquoi j'employais ce nom. Alors, je t'ai expliqué et tu m'as regardé avec tendresse et amour. Je le voyais jusqu'au fond de tes yeux.
Voici ce que j'ai t'ai dit. Je m'en souviens mot pour mot :
《- Dans le désert, tu es mon étoile du berger: je ne sombre ni dans la folie ni dans la nuit, car tu es là pour me guider et me garder la tête hors de l'eau de l'oasis qui appartient à mon mirage.》Toi, contrairement à elle, tu es réelle, bien vivante et l'eau la plus pure qu'il n'ait jamais existé.

Tu affoles mon cœur et je ne sais plus où donner de la tête. Tu es partout : tu occupes toutes mes pensées et il ne passe pas une seconde sans que je pense à toi. Lorsque la nuit je lève la tête, je ne vois que toi, soleil parmi les étoiles. Dans ces moments, je sais que rien ne changera à notre amour qui restera éternel et vivra, intact, par-delà les âmes. Plus rien ne compte hormis te rejoindre à tout prix. Aucun obstacle ne me barrera la route, car ils seront réduits en cendres à la seule vue de mon amour incandescent, des braises dont il ne manque plus que l'air pour devenir flammes qui surpasseront dès lors la chaleur du Royaume d'Hadès lui-même. Lorsque l'oxygène atteindra le coeur de mes flammes, plus rien ne pourra m'arrêter et, enfin, je te trouverai. Ce ne sera plus un amour incandescent, il sera pareil à un volcan : chaud sur ses parois, brûlant à l'intérieur.
Cet air, c'est [color=#FFBF80]toi. Cet oxygène, c'est ton cœur.

Cette lettre, c'est pour dire avec des mots ce que nos coeurs ressentent. Je sais que tu as compris le sens de notre amour. Fusionnel, irrépressible, éternel. Nous sommes comme le Ying et le Yang, les ténèbres et la lumière, le jour et la nuit.
Âmes sœurs. Âmes cœurs.

Nettih,
Éternellement tien.


Sorte de petit poème :
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Toi et moi, on est comme le Yin et le Yang.


Le jour et la nuit. L'aube et le crépuscule.


L'un apaise l'autre,
L'un réconforte l'autre.

Les difficultés, on les affronte ensemble, on les surmonte ensemble, et lorsque l'un de nous deux s'effondre, l'autre est là pour le soutenir ; et lorsque l'un de nous deux tombe, l'autre le rattrape.

Un tempérament de feu couplé à la sérénité d'un lac.
Une louve à fleur de peau, un loup abusivement viril.

En apparence fragile, elle est forte : elle pourrait déplacer des montagnes rien qu'à la force de sa pensée et de sa détermination.

En apparence brusque, il n'a rien perdu de son caractère enfantin : il est toujours aussi joueur et sensible.

Il sent la menace partout, et est constamment sur ses gardes. Elle est là pour lui partager son calme, l'apaiser et l'aider à se reposer.

Elle souffre de son passé avec un père tyrannique. Il est là pour la réconforter, lui faire oublier. Lui seul réussit à l'emmener dans un autre monde où eux seuls ont accès, où seul la force de leur amour compte, et rien d'autre. Là où ils se sont aimés, s'aime et et s'aimeront. Là où le jour et la nuit ne font plus qu'un.

Là, surtout, où les épines de la rose ne piquent plus, les pétales tombent, les mettant à nus. Là où ils ne s'encombrent pas de superficiel, là où ils sont eux-mêmes, enfin, et pour toujours.

Et quand ils sont ressortis de ce monde, ce havre de paix, ils décidèrent de ne plus y retourner, et de rester eux-mêmes pour l'éternité, dans le monde réel, là où tous peuvent les juger, les critiquer, les moquer.
Mais peu importe, ils n'en tiennent pas rigueur, car seul le regard qu'ils portent sur eux compte désormais.
S'ils s'aiment comme ils sont, à leur juste valeur, rien ni personne ne pourra les briser. Alors, ils ne se cachent plus, et dévoilent au reste du monde leur côté obscur, leur vraie nature.

Tantôt l'un représente l'obscurité, tantôt il représente la lumière. L'obscurité ni la lumière n'est pas attribuée à l'un des deux,car au fond, on a tous un peu des deux en nous.

Et puis, qu'est-ce que la lumière ? Elle est considérée comme le bien, et l'obscurité comme le mal, or l'un ne peut exister sans l'autre. Tous ont défini la lumière comme bienfaisante, mais qui sommes-nous pour décider de cela ? Qui sommes-nous pour ranger ces deux opposés en deux catégories distinctes ? Nous avons besoin des deux. Les deux sont néfastes si l'autre ne survient pas. La lumière ne peut être considérée comme le bien, et l'obscurité comme le mal, puisqu'elles peuvent voir leurs rôles s'inverser.


La vie et la mort sont des cycles éternels, l'obscurité et la lumière se complètent, l'un n'existerait pas sans l'autre. Et c'est l'histoire de ce loup et de cette louve, le Yin et le Yang, qui disparaîtraient tous deux si l'un d'eux venait à s'effacer.


Histoire pour un concours de sebhmet6 :
Spoiler: show
Glaucos frappa à l'imposante porte aigue-marine de la chambre de sa femme. Il poussa la lourde porte, non sans difficulté, et l'entrouvra. Il passa sa tête dans l'ouverture :
《- Scylla, je vais passer la soirée avec Merwin et Denno. On va à Fish'N'Crabs, l'informa-t-il en la regardant.
- D'accord, pas de problème ! À tout à l'heure, lui répondit-elle avec une voix chaleureuse.
- Oui, à tout à l'heure !》
Tout sourire, le Djaalin referma la porte et s'éloigna d'un pas vif en direction de la sortie, saluant au passage les quelques gardes Ekoyus et Neptulys du palais. Dans sa chambre, Scylla poussa un soupir las. Son compagnon l'insupportait au plus haut point. Il était trop gai, trop naïf : cela faisait des années qu'il croyait à son petit jeu, qu'il croyait qu'ils étaient tous deux éperdument amoureux, que leur couple était beau, indésoudable. Il vivait dans sa bulle de bonheur, contrairement à la Djaaline qui gardait la tête sur ses épaules. Elle était capable de prendre des décisions sans laisser ses émotions l'influencer, elle était raisonnable et surtout, autoritaire. On la respectait avec tout le respect qui lui était dû, avec tout ce qu'elle faisait pour son royaume, c'était mérité. Évidemment, elle ne pouvait pas avouer qu'elle restait avec Glaucos pour garder le trône. Sinon, elle s'en serait bien passé, de ce Djaalin trop enfantin. Il n'était ni taillé pour le pouvoir, ni pour gérer un royaume, ni pour la responsabilité qu'engendrait d'être roi, c'est-à-dire de prendre des décisions importantes, de signer des alliances, rien de tout cela. C'était en partie pour cette raison que Scylla était reconnue et respectée dans son royaume et même au sein de son palais. Elle était capable de faire tout ce que son compagnon ne réussissait pas et qui était vital lorsqu'on était à la tête d'un royaume. En soi, ils se complétaient. À peine cette idée traversa-t-elle sa tête qu'elle en fut horripilée. Comment pouvait-elle penser que Glaucos et elle allaient, en un sens, bien ensemble ?! Elle secoua la tête et chassa cette pensée.

Le cours de ses pensées l'avaient menée à une petite ville, Atlantica, où elle avait passé une enfance difficile, entre deux après-midi à s'occuper de ses frères et soeurs trop nombreux à son goût, et où elle devait jongler avec l'entretien de la maison et préparer les repas, ses parents n'étant que peu présents. Elle éprouva soudain le désir d'écrire à une amie d'enfance, qu'elle n'avait pas revue depuis des années. Confidentes et comme soeurs, elle avaient toutes deux eu la même soif de pouvoir : moquées, embêtées et harcelées à l'école, la vengeance les taraudait. Elles voulaient prendre leur revanche. Malheureusement, son amie avait été envoyée dans un pensionnat lointain, et depuis ce jour Scylla n'avait plus eu de nouvelles - elle n'avait pas cherché à en avoir, d'ailleurs. Elle décida de se rattraper, et en cherchant grâce aux archives du palais consignées dans une pièce, elle trouva l'adresse de son amie. Elle alla chercher de quoi écrire, prit du papier (c'était du sable cuit mélangé à de l'algue faisait office de papier puisque l'on pouvait facilement écrire dessus), puis elle rentra dans sa chambre et s'assit à son bureau. Elle commença à écrire, la main malgré elle tremblante d'émotion - la Djaaline allait écrire à son amie, presque sa soeur, qu'elle n'avait pas revu depuis tellement longtemps ! Que penserait sa meilleure amie d'elle, maintenant qu'elle était au pouvoir ? Se souviendrait-elle de Scylla ? N'allait-elle pas la détester de ne pas lui avoir écrit pendant tout ce temps alors qu'elle en avait les moyens ?
Ce manque d'assurance ne lui ressemblait pas, alors la Djaaline se ressaisit et commença à écrire, même si sa main était encore quelque peu tremblante.


À Flunalys, palais royal d'Aquahana
Le 17 janvier 2019



[center]Ma chère Indica,

Cela fait des années que nous n'avons pas repris contact, alors je t'envoie cette lettre en espérant que tu l'apprécies.
Comment te portes-tu ? Tout va bien, de ton côté ? J'espère que oui. N'hésite pas à me répondre surtout, je me ferais une joie de te lire.

Tu as très certainement dû voir que je suis devenue reine. Notre revanche est là, Indi, nous la tenons. Je pense à toi, quand je monte sur l'estrade, quand je m'adresse au royaume, quand je suis dans la salle royale, en train de prendre des décisions avec Glaucos. Je me dis qu'ils devraient être là, ces gamins qui étaient méchants avec nous - j'irais même jusqu'à dire cruels. Ça leur donnerait une bonne leçon, de ce que des créatures comme
nous avons pu devenir. Eux qui nous traitaient comme des moins que rien. Regardez un peu ce que nous sommes devenues ! Enfin, je ne sais pas ce que tu es devenue, mais je ne doute pas que tu aies trouvé du travail, et que tu aies réussi ta vie. D'ailleurs, si tu as besoin d'aide, n'hésite pas à me demander !

Je pense que tu te demandes comment j'ai pu accéder au trône et épouser Glaucos. Je vais revenir au moment de notre rencontre, ce sera plus clair pour toi.
J'étais assise sur le bord de la promenade de Flunalys, face à la plage, je regardais le soleil se coucher sur la mer calme et teinter l'eau de jaune orangé, quand un autre Djaalin s'assit à mes côtés. Il commença à me parler :
《- C'est magnifique hein ?
- Oui, je ne me lasse pas de regarder, répondis-je, les yeux toujours tournés vers la mer.
- Je n'ai pas souvent l'occasion de sortir, alors quand je le peux, je viens regarder le coucher de soleil. C'est un sublime spectacle.
- Vous ne sortez pas souvent ? m'étonnai-je en me tournant vers lui, les Djaalins étant généralement des créatures assez joyeuses et fêtardes.
- Non, malheureusement, soupira-t-il. J'ai trop de tâches qui m'incombent, je ne peux pas me permettre le luxe de sortir...
- Quel dommage... Je suis désolée pour vous, lâchai-je, ne sachant pas quoi dire.》
Nous nous tûmes et contemplâmes le soleil disparaître à l'horizon. Plongée dans mes pensées, je ne l'entendis pas se lever après un petit moment. Ce ne fut que quand la lune commença à paraître que je réalisai qu'il était parti, alors je me levai et partis pour rentrer chez moi.
Ainsi, tous les soirs, j'allai regarder le coucher de soleil, et certaines soirées, le Djaalin me rejoignait. Nous faisions malgré moi connaissance, petit à petit - je n'étais pas très enchantée par sa présence, mais ne voulant pas paraître malpolie, je me forçai à parler -, et j'appris que c'était Glaucos, le roi d'Aquahana. Alors, une idée germa dans mon esprit... si j'arrivais à le séduire, et qu'il tombait amoureux de moi, je parviendrais au trône en l'épousant puisqu'il m'avait dit qu'il était célibataire ! Depuis le jour où cette pensée m'avait traversée, je m'employai à paraître intéressée par lui, par ce qu'il me disait. Ayant toujours bien joué la comédie, il n'y vit que du feu. Je remarquai qu'il commençait à s'attacher à moi : ma comédie portait ses fruits. Je jubilais intérieurement ; enfin, mon heure allait arriver !
Puis vint le jour où Glaucos m'invita à aller dîner au restaurant avec lui. J'acceptai, et à peine rentrée chez moi, je m'habillai avec mes plus beaux atours, voulant lui faire bonne impression. Nous arrivâmes peu après 21 heures au restaurant chic où il valait décidé de m'inviter. Une serveuse Ekoyus nous accueilla et nous emmena à une table d'où l'on voyait des orgues faites de coraux hauts en couleur situées au milieu du restaurant. Nous nous assîmes l'un en face de l'autre, puis Glaucos remercia la serveuse d'un signe de tête et cette dernière partit, non sans nous souhaiter un bon repas. Après quelques instants où nous avions passé le temps en discutant de choses anodines, une autre serveuse - Neptulys, cette fois-ci - vint nous voir afin de connaître nos choix pour le dîner. Je pris des coquillages communs que l'on trouvait souvent à Aquahana, accompagnés d'une sauce qui faisait la renommée de ce restaurant, et mon partenaire choisit pour sa part des poissons coûteux sur le marché. La serveuse partit à son tour, nous laissant tous les deux.
Le repas se déroula merveilleusement bien, je charmai Glaucos et voyai celui-ci tomber dans le piège, en s'enfonçant plus encore dans ce dernier qu'auparavant. Lorsque nous eûmes fini, Glaucos paya la note et nous sortîmes dehors.
《- Je te remercie pour ce repas, Glaucos, lui dis-je, à la fois chaleureuse et reconnaissante. Il était divinement bon !
- Content qu'il t'ai plu, alors ! Un baiser d'au revoir ?
- Bien sûr, acquiescai-je d'une voix mielleuse.》
Et il se pencha vers moi, m'embrassant sur la bouche avec douceur. Je me dégageai :
《- Tu n'as pas peur que quelqu'un nous voit ? murmurai-je.
- Non, pourquoi ?
- Eh bien, tu es le roi, et moi, je ne suis qu'une simple personne du royaume...
- Et alors ? Je t'aime, Scylla, que tu ne sois qu'une "simple" personne ne me dérange absolument pas ; au contraire, pour moi, tu es bien plus, me déclara-t-il avec une expression attendrie et amoureuse.
- Oh, Glaucos... soupirai-je, me forçant à sourire - ce qui se transforma en grimace. Tu es sûr que l'opinion publique, et même celle de tes parents, ne te dérangera pas ? Et puis, je pourrais nuire à ta réputation... minaudai-je, reprenant mon rôle soucieux et bienveillant envers lui.
- Ne sois pas inquiète, je gérerai toutes les éventuelles oppositions à notre couple. Sache que je serai enchanté de te voir monter sur le trône à mes côtés, me confia-t-il avec un clin d'oeil qui se voulait charmeur mais qui m'exaspéra ; je me retins de lever les yeux au ciel.
- Eh bien, je serai également très heureuse de t'accompagner durant ton règne, Glaucos ! Partager ta vie serait fabuleux.》
Il hocha la tête en souriant, et, me prenant la main, il m'entraîna vers le palais royal que je distinguais à l'horizon.

Lorsque je me réveillai dans son lit, je le vis qui me regardait avec un regard énamouré. Je me retournai en soupirant de lassitude, ce qu'il pris - selon moi - pour un soupir de plaisir. Nous discutâmes quelque peu : il me demanda si j'avais bien dormi, comment j'allais, et cetera. Sur ces paroles, nous décidâmes de sortir prendre notre petit déjeuner. En entrant dans la salle au style haussmannien, tout d'un blanc immaculé avec des colonnes de marbre aux extrémités de la pièce, je fus subjuguée par la pureté et l'élégance que la pièce dégageait. Nous nous installâmes à la grande table, aux extrémités du meuble. Des domestiques Destrinos apportèrent nombre de plats locaux, divers et variés : coquilles Saint-Jacques, mollusques, algues comestibles...
Nous dégustâmes ces délicieux aliments dans un grand calme, ce qui fut pour moi étonnant, étant donné que je vivais dans un quartier modeste où le bruit régnait. Notre petit-déjeuner terminé, nous rentrâmes dans la chambre, et passâmes une grande partie de la matinée à nous apprêter pour l'annonce de notre relation au peuple et aux parents de mon partenaire. Une fois notre tenue prête, nous nous dirigeâmes dehors, escortés par quelques gardes, et montâmes sur une estrade prévue pour l'annonce de la nouvelle. Glaucos monta dessus, et m'invita à le rejoindre. Je montai à mon tour et il prit la parole.
《- Chers citoyens, je m'adresse à vous en ce jour afin de vous faire part d'une grande nouvelle. J'ai rencontré Scylla il y a quelques mois, et j'ai tout de suite été sous le charme de sa personne. Je suis rapidement tombé amoureux d'elle, et désormais je vis chaque jour un grand bonheur grâce elle. C'est pourquoi j'ai décidé d'officialiser notre relation, précisa-t-il. Scylla, ma chérie, j'ai une demande te faire.
- Oui, mon bébé ?
- Veux-tu devenir ma femme ?
- Oui, Glaucos, acquiescai-je, un grand sourire aux lèvres et le coeur battant la chamade.》
Il s'approcha de moi, posa délicatement sa main sur ma nuque et pressa sa bouche contre la mienne. Nous nous embrassâmes pendant quelques secondes, puis nous nous écartâmes. On se regarda dans les yeux, tous deux souriants, lui parce qu'il était heureux, moi parce que j'allais enfin accéder au trône, officiellement. Et que désormais, tous plieraient le genou devant moi. Je serai toute puissante : je tenais ma vengeance.

Les jours qui suivirent furent consacrés à la préparation de la cérémonie du mariage et du couronnement. On mesura ma taille, mon tour de bassin, de tête et de taille. On me fit essayer de nombreuses robes, voiles et gants, et on essaya plusieurs maquillages différents. Je supportai toutes ces fantaisies, puisque je savais que cela ne me prendrait qu'une infime partie de mon temps et que l'apparence était importante, voir même capitale, pour les cérémonies à venir. Ainsi, cette période fut à la fois longue - j'étais impatiente d'être le jour J, et je trouvais que le temps ne passait pas assez vite - et courte tellement les journées étaient chargées ; je n'avais que peu de temps libre.
Puis vint le fameux jour. Je fus réveillée tôt, afin de me faire préparer pour la cérémonie. Glaucos était quant à lui préparé dans une autre pièce. Je ne découvrirai sa tenue qu'à la cérémonie.
Je devais être parfaite, c'était même devenu une obsession personnelle. Alors, lorsque les employées me signifièrent qu'elles avaient terminé, je vérifiai tout dans les moindres détails : mon fards à paupières était-il bien mis ? Mon trait d'eye-liner mettait-il suffisamment mon oeil en valeur ? Et étaient-ils symétriques ? Quand je fus certaine d'être maquillée et habillée à la perfection, je sortis de la pièce. Arrivée devant la grande porte d'entrée du palais, je m'arrêtai et inspirai profondément.
Allez, c'est ton jour, Scylla. Tu vas devenir reine, et tu seras en haut de la hiérarchie. C'est ce que tu as toujours voulu, non ? pensai-je. J'expirai lentement, et, faisant un signe de tête aux gardes devant la porte, je baissai la poignée et ouvris le battant droit. Les Ekoyus se chargèrent d'ouvrir entièrement la porte, et je descendis, le port altier, la tête haute et la démarche fière les quelques marches du perron. Tous les regards étaient tournés vers moi et les caméras étaient braquées sur moi. Je souris et continuai à marcher d'un pas assuré et élégant sur le chemin bordé de roses sous-marines et couvert d'un tapis rouge vermeil. Glaucos se tenait sous un arche, et me regardait avancer avec un regard énamouré, un sourire aux lèvres. Je me forçai à garder un visage souriant et enthousiaste pour ne pas trahir mon exaspération face au Djaalin. J'arrivai enfin au bout de l'allée et me plaçai devant mon compagnon. Le prêtre nous regarda et commença à parler :
《- Glaucos, roi d'Aquahana, voulez-vous épouser Scylla ?
- Oui, je le veux.
- Scylla, voulez-vous épouser Glaucos, roi d'Aquahana ? me demanda-t-il en se tournant vers moi.
- Oui, je le veux.
- Je vous déclare donc mari et femme. Vous pouvez vous embrasser, a-t-il dit.》
Nous nous sommes donc embrassés sous les vivats du public et sous les yeux du monde entier.

C'est donc ainsi que je suis devenue reine d'Aquahana, ma chère Indica. Tu sais tout désormais ! Je te prierais de brûler cette lettre, je ne voudrais pas qu'elle me compromette. Je sais que tu comprendras.

Je suis désolée de tout ce temps passé où je ne t'ai pas donné de nouvelles. J'espère que l'on pourra correspondre un peu plus souvent !

[center]Bises,

Scylla



Après avoir rédigé sa lettre, la Djaaline la plia en deux et la glissa à l'intérieur d'une enveloppe qu'elle scella. Elle y inscrivit l'adresse et le nom de son amie puis ouvrit la porte de sa chambre. Elle héla un garde à qui elle remit la lettre en lui demandant de la déposer à un bureau de poste afin qu'elle y soit envoyée.
Scylla se dirigea ensuite vers sa baie vitrée et l'ouvrit. Elle sortit sur son balcon où elle avait vue sur le magnifique jardin du palais : anémones, posidonies et coraux de différentes couleurs le peuplait. Elle était plongée dans ses pensées, à ressasser ses bons souvenirs avec Indica, lorsque Glaucos rentra dans la chambre. Elle soupira discrètement, se retourna avec un sourire chaleureux et le rejoignit dans la chambre en lui demandant comment s'était passé sa soirée.


Histoire pour un concours de sebhmet6 :
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Je courais sur la plage, la gueule grande ouverte et les oreilles au vent, filant à grande vitesse sur l'étendue de sable fin et encore chaud à cette heure tardive. Je sentais le vent me fouetter le visage et accélérai encore. Je me sentais revigoré, après une bonne baignade dans l'océan et la sensation du vent sur ma fourrure me faisait sentir plus libre que jamais. L'eau tiède m'avait rafraîchi. Je m'arrêtai après avoir parcouru une grande partie de la plage, quelque peu essoufflé, et me tournai vers l'eau rougeoyante. Le soleil se couchait et avait entamé sa descente, il avait à moitié disparu sous l'eau ; le ciel, quant à lui, était devenu rose orangé. La mer était calme, le doux clapotis des vagues me détendait et le bruit de ces dernières s'échouant sur le sable était agréable. Ce son familier avait le don de me faire sentir en paix. Je regardais l'astre rouge orangé disparaître complètement sous la mer, avec un sourire qui dévoila mes crocs. Lorsqu'il fut entièrement disparu, je restai quelques minutes à regarder le ciel se teinter peu à peu d'un bleu nuit puis je me détournai et partis d'un pas tranquille. Je marchais dans les rues illuminées avec des lampadaires, situés à une distance qui faisait que la lumière qu'ils émettaient formait un halo de lumière sur le sol, et où l'obscurité naissante reprenait ses droits sur un court mètre. Je déambulai dans la ville jusqu'à ce que le ciel fut constellé d'étoiles. La lune était pleine et lumineuse, j'aurai presque pu rentrer dans mon abri loué pour les vacances à la seule lumière de l'astre nocturne tant elle était brillante. Je me décidai finalement à rentrer dormir et repris le chemin vers ma tanière. Je me baignai rapidement dans la rivière à l'eau claire et translucide qui jouxtait l'endroit où je dormais, pour me débarrasser du sable qui était dans ma fourrure, resté après m'être roulé dans le sable. Courir ensuite sur la plage n'avait rien dû arranger ; après avoir passé une demi-heure dans l'océan et être resté une bonne partie de la soirée - soit quelques heures - sur la plage et dans la ville, l'eau salée de la mer avait imprégné le sable dans mon pelage et me donnait une odeur peu attirante. Je me frottai vigoureusement pour me débarrasser du sable. Une fois sorti, la fourrure lisse et dégoulinant, je fis ma toilette : je me léchai le corps. Puis, exténué, je me couchai au sol et plongeai rapidement dans un sommeil sans rêve.

Je me réveillai, les rayons du soleil matinal éclairant la tanière. Je me levai lentement, encore engourdi de ma courte nuit. Malheureusement, c'était ma dernière journée ici, alors je me motivais pour en profiter au maximum. Il est tôt, 6 heures du matin, me dis-je, donc j'aurai le temps de visiter un peu l'île et de me détendre une dernière fois à Trincomalee avant de retourner aux Maldives. Je marchai jusqu'à la rivière et me trempai en mettant ma tête sous l'eau afin de me réveiller. Par la suite, après avoir englouti une bonne partie d'un gros animal sauvage semblable à un minousha que j'avais chassé hier sur la plage, je quittai l'abri. J'entrai directement dans la rue où circulaient quelques voitures et retrouvai un Flamiris Sri Lankais du nom d'Aengus, avec lequel j'avais un peu sympathisé et qui m'avait invité chez lui. Il logeait dans une grotte et m'accueillit chaleureusement lorsqu'il me vit. Je lui demandai s'il n'y avait pas un bel endroit à visiter avant que je ne reparte sur une des îles des Maldives, recouverte sur la quasi-totalité d'une végétation dense, qui était l'endroit où j'avais élu domicile. Le Flamiris me parla d'un énorme et imposant rocher, qui se nommait Sigiriya, et d'où, selon lui, on avait une magnifique vue. Enjoué, je le questionnai afin de savoir s'il pouvait m'y emmener. Voyant ma mine enthousiaste, il accepta de m'y accompagner. Je montai sur son dos - le moyen le plus rapide pour nous d'aller à Sigiriya - et nous sortîmes de la grotte. Le dragon s'éleva dans les airs mais veilla à rester relativement bas pour lui, très voire trop haut pour moi, environ 2 000 mètres. Je contemplai, émerveillé, la mer, les villes et les forêts défiler sous mes yeux. Au bout d'une quinzaine de minutes, je distinguai le rocher à l'horizon et constatai que nous nous en approchions à grande vitesse. En à peine deux minutes, nous fûmes au-dessus du symbole de Sigiriya, ce qui faisait la popularité de la ville, et fûmes posés sur le roc. Je sautai du dos d'Aengus et tournai lentement sur moi-même en observant le paysage. C'était à couper le souffle. Je vis une parcelle où se trouvait des plantes vert foncé en contrebas, des arbres à perte de vue avec quelques plaines au milieu de la végétation, et la silhouette d'une chaîne de montagnes à l'horizon. Le rocher se déclinait sur plusieurs étages : nous nous trouvions sur le point culminant du rocher de Sigiriya, et nous pouvions descendre de quelques mètres pour nous retrouver sur une autre surface du roc, et ainsi de suite sur 4 de ces sortes d'étages. Je pris des photos du paysage, avec mon appareil photo qui ne me quittait presque jamais et que je gardais au cou. Le soleil d'été rayonnait et diffusait une chaleur intense. Le vent, quant à lui, soufflait fort et je crus m'envoler mais Aengus se plaça dos à moi, de façon à me couper du vent. Je le remerciai d'un sourire en me retournant et fis volte face pour découvrir en contrebas une sorte de lac sur le rocher. Étonnant ; or j'avais envie de me rafraîchir, alors je ne me posai pas plus de questions sur la façon dont une étendue d'eau avait pu se retrouver sur un rocher et je courus en descendant. Je plaçai l'une de mes pattes dans le liquide et le trouvai tiède, plus frais que la température extérieure ni trop froid pour autant. Je rentrai alors complètement et plongeai la tête sous l'eau. Le lac n'était pas très profond, j'avais pied, même si je pouvais tout de même être sous l'eau. Je m'écartai précipitamment lorsque je vis une ombre recouvrir tout le lac. Aengus vint se poser dedans - ou plutôt devrais-je dire se vautrer dedans - et je crus que la vague dûe à son atterrissage allait faire sortir l'eau de son nid. Il vida de moitié le volume de cette dernière et je soupirai, mi-amusé, mi-agacé. Nous restâmes longtemps à nous détendre dans l'eau puis nous dûmes partir car j'allais bientôt devoir rentrer chez moi. Aengus, dans son extrême gentillesse, voulut me ramener chez moi mais je refusai car il devait être fatigué d'avoir parcouru autant de distance afin de me faire voir le rocher de Sigiriya. Une fois arrivés, je le remerciai une dernière fois. Avant de quitter Trincomalee, je mis mes lunette de soleil sur le nez et pris des photos de la plage, mes dernières. J'en avais pris durant tout mon voyage et j'en étais très content car cela me ferait des souvenirs, de beaux souvenirs. Le soleil avait chauffé le sable et j'enfonçai mes pattes dans ce dernier en humant l'air marin sri lankais une dernière fois. Les yeux clos, je profitai de la chaleur estivale sur cette île ; j'espérais y retourner un jour. Je n'étais pas loin après tout, je pourrais sûrement, pensai-je. Lorsque j'eus trop chaud, je quittai la plage et je partis en quête d'un moyen pour retourner chez moi et je réussis finalement à trouver le Neptulys avec qui j'étais ami. L'idée m'était venue lorsque j'avais vu une tête de Neptulys dépasser hors de l'eau translucide de l'océan indien, alors que je contemplais une dernière fois le coucher de soleil sri lankais. Il me ramena chez moi et je fus content de me retrouver sur mon île, même si je savais que le Sri Lanka allait me manquer et que je me souviendrai longtemps de la beauté du pays et de ses habitants.

PS : Sigiriya est une ville, et le rocher se trouve dans cette ville, il a donc pris son nom (si je me souviens bien mais normalement c'est ça) :D


Une histoire écrite pour un animal sur Mynimala :
L'animal :
Spoiler: show
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L'histoire (pas relue, sûrement améliorée plus tard) :
Merci à Ombre qui a contribué à l'amélioration de l'histoire (premier paragraphe réécrit, avec suppression de nombreux "eau" :lol: )
Spoiler: show
Jadis, de l'eau coulait abondamment de sa crinière, queue et fanons. Sa corne en était faite et celle-ci tournoyait continuellement. On l'appelait Eau Sacrée car on disait qu'elle avait le pouvoir de guérir tous les maux.
Elle vivait dans un pays parcouru par tant de rivières et de fleuves qu'il s'y trouvait plus d'eau que de terre ferme.
Eau Sacrée avait un compagnon, une licorne de feu. Ce dernier vivait dans le pays aquatique de sa compagne mais c'était pour lui un environnement hostile et fort dangereux. Par amour pour elle, il resta dans cette contrée car dans la sienne, celle où les volcans touchent le ciel et crachent de la fumée ainsi que de la lave perpétuellement, elle n'aurait pas survécu. Eau Sacrée avait besoin de contact avec les flots de son pays chaque jour afin de survivre. C'était vital pour elle, elle y puisait son énergie. C'était ce fluide cristallin qui lui transmettait sa magie. Elle seule avait l'incroyable faculté de recueillir cette magie et de s'en servir. Or elle n'avait pas divulgué son secret car si des animaux étaient au courant, elle attirerait assurément les convoitises et serait en danger. Seul son compagnon, en qui elle avait entièrement confiance, le savait.

Mais un jour, il glissa d'une falaise où Eau Sacrée et lui contemplaient le paysage. Une cascade gigantesque juste à côté d'eux qui tombait dans un fleuve l'emportèrent sous l'eau. Eau Sacrée plongea dans l'eau et trouva son compagnon au fond du fleuve. Elle le rattrapa mais il était inconscient et immobile. Il ne respirait plus. Elle usa alors de toute sa magie afin de le ramener à la vie. Malheureusement, elle ne put le sauver, il avait été plongé entièrement dans l'eau et pour une licorne de feu, c'était mortel.

Eau Sacrée en eut le coeur déchiré. Elle se sentit coupable et pleura toutes les larmes de son corps. Si elle avait été plus prudente, si elle avait emmené son compagnon autre part, si elle l'avait obligé à rester vivre dans sa contrée, il ne serait pas mort. C'est ma faute, se répétait-elle en boucle. Plus elle se répétait cette phrase, plus elle avait l'impression d'imploser. Elle étouffait, ses poumons étaient comprimés. Son coeur battait la chamade. Sa vue se brouilla, sa tête tournait. Le monde autour d'elle devint flou. C'est ma faute, c'est ma faute, se disait-elle.
Soudain, elle hurla, toute sa douleur contenue dans ce cri de détresse. La fatalité du sort de son compagnon la détruisait. Si même elle ne pouvait rien faire, personne ne le pouvait. La culpabilité la rongea très rapidement, et la tristesse laissa place à une colère sourde envers elle-même.
Elle ne voulait plus, ne pouvait plus aimer. Elle avait perdu son âme soeur. Sa moitié. Elle était déchirée. Elle ne pouvait plus. Non, c'était impossible. Il ne fallait plus qu'elle aime quelqu'un, elle aurait eu l'impression de le trahir.
Son coeur se durcit jusqu'à devenir de glace. Sa corne se figea en glace pour l'éternité. Tout ce qui était d'eau chez elle se transforma en glace. Sa magie lui échappa, et, sensible à sa douleur incommensurable, se répandit dans tout le pays d'eau qui devint pays de glace.

Elle devint encore plus connue qu'elle ne l'était déjà dans le monde, et fut renommée Coeur de glace, celle qui avait transformé son pays, qui avait gelé ce dernier à l'image de son coeur.


Vous pouvez également aller voir sur la fiche de Varechryx pour avoir un exemple d'un texte un peu halloweenesque (ma partie préférée est celle en italique, au début :3).
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Fæ.
 
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Message par Fæ. » 04 Mars 2018 17:13

Commande en cours :

-

~

Commandes finies :

- Muna
Spoiler: show
Cupidon regarde autour de lui. Beaucoup de créatures l'entoure et il les aime toutes, sans exception. Il est tellement passionné qu'il en vient à tout accepter par amour des autres. Il veille au bien-être des créatures par amour. C'est pourquoi on le surnomme Cupidon.

Le Lunaris compte inviter Crown au bal du printemps, une Lunaris aussi belle à l'extérieur qu'à l'intérieur et qui fait chavirer de nombreux coeurs.
Cupidon quitta la place où il était afin de voir Crown, ses petites ailes dont il avait pris soin de rendre impeccables déployées de tout leur long et étincelantes. Il releva bien haut la tête, marcha d'un bon pas jusqu'au café où la Lunaris travaillait une partie de la journée, et s'arrêta devant. Il prit une longue inspiration et entra.
《- Tiens, Cupidon, que fais-tu ici ?! s'exclama joyeusement Crown dès qu'elle l'eut aperçu.
- Euh... je... Je viens pour te parler. Seul à seule.
- D'accord. Deux secondes et je suis à toi, le temps que je termine ce que je suis en train de faire, dit la Lunaris.》
Quelque peu surprise de la tête sérieuse qu'avait pris son ami, Crown l'invita à la suivre dans une pièce reculée du café.
Cupidon lui fit part de sa demande en feignant l'entrain, car il était au fond de lui mal assuré et avait donc un peu de mal à parler correctement et sans hachure. Après s'être tut, il la regarda avec espoir. Quand il la dévisagea, il réalisa avec un pincement au coeur que si elle partait de chez elle avec un autre le soir du bal, cela lui déchirerait le coeur. Avait-il développé de forts sentiments pour cette belle Lunaris avec qui il passait les plus beaux moments de sa vie ? ... Il le craignait, malheureusement. Malgré son amour pour le peuple de ce monde, il n'avait jamais aimé une personne en particulier plus qu'une autre. Ce désir et ces sentiments étaient tout nouveaux pour lui.
La belle voix cristalline de Crown tira Cupidon de ses pensées.
《- Oui, murmura-t-elle tout doucement.》
Cette unique syllabe suffit à rendre l'amoureux transi fou de joie. Il la prit entre ses pattes et la serra fort; ils s'enlacèrent passionnément. Truffe contre truffe, ils fermèrent doucement leurs yeux, savourant le silence serein et émouvant qu'avait provoqué ce moment.

Quinze jours plus tard, ils se retrouvèrent chez Crown, l'un coiffé d'un chapeau haut de forme et d'un petit noeud papillon autour du cou, l'autre d'un long voile blanc et de bracelets. Ils se prirent la main et partirent en direction de la plage, où se déroulerait le bal. Les tourtereaux furent accueillis à grand renfort de coups amicals dans le dos, de félicitations et de sifflements enthousiastes car tous avaient deviné avant lui l'amour qu'entretenait Cupidon à l'égard de Crown, et ils étaient tous ravis de ce beau couple.
Le Lunaris eut un moment de joie extrême, son amour pour les créatures ayant soudainement pris sens. Il sentit son coeur gonfler, gonfler encore et encore jusqu'à son apogée: il explosa en mille et un petits coeurs retombèrent doucement sur chaque créature du merveilleux monde où il vivait. Où il voyait tout en rose. Cupidon venait de marquer le monde de sa patte et par le biais de tout ces coeurs qui avaient atteint ceux des créatures, il pourra veiller au bonheur et au bien-être de tout le monde.
Il sentit alors son esprit monter aux cieux. La Déesse Mère le proclama Dieu de l'Amour et dès lors, il devint au yeux des dieux et du monde entier la seule et unique créature qui veillera et assurera à jamais une longue vie à leur amour.

Vers le milieu de la soirée, furent élus le roi et la reine du bal, le plus beau couple aux yeux des électeurs. Un Stoufix, vêtu d'une chemise et d'une cravate, monta sur l'estrade qui avait été installée et prit le micro qui y était posé. Il tapota légèrement sur celui-ci, ce qui eut pour effet de créer un désagréable bruit dans les hauts-parleurs puis il annonça les noms des élus du bal: la belle Crown et son partenaire Cupidon.

Spoiler: show
《- Calmez-vous les enfants !》

Sur le nénuphar, Elfebus essayait de tempérer les jeunes Lunaris, leur impatience grandissante menaçant la précieuse fleur d'Elwing : ils commencaient à se chamailler en attendant la vieille Lunaris. "Mais que fait-elle ?" s'agaça Elfebus.
À cet instant précis, une petite silhouette voûtée apparut à quelques mètres : Elwing approchait. Les enfants, intimidés par la présence de celle-ci, se calmèrent.
《- Eh bien eh bien, contents de me voir, les jeunes ? demanda-t-elle en s'asseyant à leurs côtés, toute souriante.》
Les dits jeunes restèrent à la regarder, béats d'un mélange d'admiration, de respect et de crainte qu'elle leur inspirait.
《- Bon... ça ne bavarde pas beaucoup ici ! Alors, si vous êtes là, c'est parce que vous voulez connaître l'Histoire, non ?
- Pff, on a été obligés de venir... marmonna l'un d'entre eux.
- Taratata, je ne veux pas avoir de râleurs ici, c'est d'accord ? Bien, je vais donc commencer à vous raconter l'Histoire...

《Il y a bien longtemps, la meute se trouvait à mille pas de là. Cachée aux tréfonds d'une vaste forêt, on ne pouvait pas la repérer. Elle était très discrète, et l'on entendait à peine les pas de leur démarche feutrée.
En ces temps-là, c'était le légendaire Silvering qui régnait, et en bon Alpha, il dissuadait tout adversaire et ennemi de se mêler d'eux, ainsi la meute prospérait. Or un malheureux jour où les oiseaux chantaient leur joie du retour du beau temps, l'Alpha succomba à une maladie inconnue, et dont les loups ne connaissaient pas le remède. Elle se propagea si rapidement que beaucoup furent contaminés et décèdèrent. Un conseil rassemblant les Anciens fut tenu : ils décrétèrent que les loups devaient rester à l'écart des autres meutes, et aux moindres symptômes sur un loup de leur meute, ils devaient s'en éloigner et prévenir les Anciens.
Moi, jeune louve à laquelle on ne prêtait pas attention, je décidai de partir à l'aventure, afin de trouver un miracle, un remède qui puisse soigner la seule famille que j'avais jamais connue. De toute façon, qui remarquerait mon absence ? S'il y en avait quelques-uns, ils ne partiraient pas à ma recherche, ils avaient bien d'autres choses plus importantes à penser et à régler. Avant de m'en aller, je décidai de partir voir ma seule amie, pour lui dire au revoir - j'espérais que ça ne se transformerait pas en adieu. Puis, les larmes aux yeux, je pris quelques provisions et partit, en lançant un dernier regard à la meute qui s'était divisée et réduite en si peu de temps à cause de la maladie.
Les jours se succédèrent et je continuai mon long et sinueux chemin en quête de ce que j'avais baptisé le remède-miracle. Malheureusement, je me fatiguai et commençai à maigrir, mes maigres provisions baissaient à vue d'œil. Mes côtes saillaient, ma peau était humide de chaleur. Quelle naïve j'avais été, d'espérer les sauver alors que je n'en avais pas les moyens, de partir sans réfléchir. Alors je me terrai au fond d'une grotte entourée de grands pins, perdue au milieu de nulle part, et je fermai mes yeux.
Lorsque je me réveillai, je constatai, incrédule, que le sol était tapis d'une épaisse poudreuse blanche. De la neige ! pensai-je, et je me relevai, mais mes pattes, engourdies par ce long sommeil inhabituel, se dérobèrent. Je poussai un grognement et lentement, je réussis à me tenir debout. Après être sortie, je pus humer l'air frais du petit matin en hiver, et quelle joie j'ai eu de sentir le vent rebrousser mes poils, me donnant un sentiment de liberté nouvelle. Ayant attrapé quelques gibiers, je fus vite rassasiée et je décidai de poursuivre ma quête du remède. Nuit et jour, je foulai le sol d'un pas lourd, me remusclant petit à petit. Et quand je fus en mesure de pouvoir me battre dignement, je rejoignis une nouvelle meute, dans l'espoir qu'elle m'aide à trouver ce qui sauverait mon amie et toute la meute. Alors seulement, je trouvai la plante médicinale. Un loup shaman, après que j'eus discuté avec lui et fait comprendre l'importance de ramener la plante d'où je venais, m'indiqua comment l'utiliser et la transporter.

Je revins un jour de tempête où la neige me fouettait violemment, me contraignant à avoir les yeux à demi-ouverts. La meute où j'avais passé quelques temps m'accompagnait de loin car je ne voulais pas qu'il y ait de malentendus avec la mienne. Je m'étais attachée à eux qui m'avaient si bien écoutée lorsque je leur avais fait part de mon projet, qui avaient si bien veillé sur moi tout ce temps, alors j'espérais qu'ils voudraient bien que l'on reste ensemble, pour former une grande et belle meute, forte.
J'arrivai la queue basse, les oreilles collées à ma tête. Tous me dévisagèrent, surpris que je soit encore vivante. À mon grand étonnement, les Anciens montèrent en haut du rocher et hurlèrent mon retour avec enthousiasme, les autres faisant de même. J'avançai vers le rocher et sortit la plante, puis la leur passai sur leur truffe, leurs oreilles et leur menton. Je fis le même rituel pour tous et déclarai que cela allait les soigner : les résultats se verraient sous deux jours.
J'appréhendai le moment où je leur montrerai la meute, mais ils ne furent nullement surpris car évidemment, ils avaient deviné qu'elle était là. Ils l'acceuillirent en jappant. Les petits commencèrent à jouer ensemble, les adultes se frottaient aux autres. Je leur expliquai que c'était eux qui m'avaient aidée pour le remède-miracle, qui avaient veillé sur moi.

Le printemps arriva et avec lui les nouveaux petits nés de l'union entre les deux meutes. Nous ne formions désormais plus qu'une, à mon grand bonheur.
Une maison au bord de l'eau m'avait été offerte en gage de leur reconnaissance envers moi. Je pouvais maintenant apprécier le doux clapotis de l'eau, et le nénuphar qui s'y trouvait au milieu, relié par une passerelle. Une fleur de lotus rose foncé y poussait, et j'adorais me prélasser chaque jour aux côtés la fleur, entourée de cet élément qui m'avait toujours fascinée.》
- Et voilà les enfants comment ma belle maison m'a été donnée, et comment la meute est maintenant formée : de deux différentes qui n'auraient jamais pensé à s'unir, qui seraient même devenues rivales, conclut Elwing.》
Elle s'en alla, exténuée, se reposer. La Lunaris rêva ce jour-là du Lunaris shaman qui l'avait aidée, et lorsqu'elle se réveilla elle le trouva à ses côtés. Elle se pencha vers lui et approcha sa truffe de la sienne pour les mettre en contact, comme elle le faisait depuis maintenant longtemps, depuis le temps où elle avait conduit la meute ici. Les deux amoureux restèrent ainsi pendant un moment puis se détournèrent l'un de l'autre pour aller aider aux tâches de la meute, non sans convenir de se retrouver après, comme tous les jours.
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Message par Fæ. » 04 Mars 2018 17:14

/!\ À rendre à Fae. /!\
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Message par Fæ. » 04 Mars 2018 17:14

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Message par Fæ. » 04 Mars 2018 17:42

Et voilà, je déclare ma petite boutique d'écriture ouverte pour 4 commandes gratuites de types 1, 2 ou 3 ! :3

Vous pouvez poster ^-^
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Message par Muna » 05 Mars 2018 16:40

Bonjour ! Bravo pour ton topic qui est magnifique ! Je peux te passer commande pour profiter de tes commandes gratuites ?

Pseudo : Muna
Type d'histoire : Histoire de 65 lignes (type 1)
Créature/personnage principal(e) : [img][img]https://gothicat-world.com/simple.php?id=1094731&dim=200[/img]
[/img]
Autre(s) créature(s)/personnage(s) à insérer dans l'histoire : Aucun de spéciale ^^
Caractère, description : Gentil, naïf, doux .
Thème(s) de l'histoire : J'ai pas trop d'inspi' mais j'aimerais bien une histoire qui raconte comment il est devenus "cupidon" . Je te laisse faire un peu comme tu veux mais si tu as besoin de plus de précision n'hésite pas ^^
Faut-il que je me base sur une histoire déjà faite ? Non mais peut être l'histoire de Cupidon dieu de l'amour
Créature/créature et plushie ou déco en échange : C'est gratuit ^^
Autre ? Merci beaucoup !

*J'ai regarder harry Potter aujourd'hui et j'adore les Sombral !!*
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Message par Fæ. » 05 Mars 2018 17:09

Bonjour ^^

Merci Muna :3
Il manque un petit quelque chose pour que je prenne ta commande ;)

J'attends que tu corrige et je la commence. ^-^

Édit : ah oui, j'aimerais savoir s'il est amoureux d'une Lunaris(ou a un faible) ?
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