Alors vous êtes venues…
Je ne sais jamais quoi dire aux nouveaux venus, ceux qui ont laissé derrière eux leur vie d'antan…
Bienvenue en enfer !
Quoi ? Pourquoi cette surprise ? Vous êtes mort tout simplement et votre curiosité vous vaut la pire prison mortuaire.
Vous ne me croyez pas ? Mais je suis bien incapable de mentir je puis vous l'assurer. Cela n'a pas toujours été le cas, mais nous ne sommes pas là pour parler de moi…
Vous voulez en savoir plus ? Vous essayez de gagner du temps n'est-ce pas ? Qu'importe vous ne risquez pas de vous enfuir de toute manière ^^
Alors commençons par le commencement, logique… Et bien je suis née il y a de cela… heu… sa fait combien de temps que je suis là déjà… J'ai arrêter de compter après le troisième millénaire quand il n'y a eu plus de place sur la paroi derrière vous. On va dire que sa fait longtemps, cela vous conviens ? QUOI ! Vous voulez le nombre exact ! Si vous y tenez je peux abréger votre attente et vous envoyez dans l'enfer flamboyant ! C'est juste la pire des salles de torture !
Ah ! Longtemps vous suffit maintenant… bien… continuons.
Je suis né à Aydo'h il y a de cela FORT longtemps. Le pays du soleil cache en lui une part de ténèbres. Il n'y a pas plus grande richesse côtoyant une tout aussi grande pauvreté. Je suis né dans la rue, un anonyme de plus déambulant parmi les mendiants de la capital. D'aussi loin que je me souvienne ma vie à la surface je n'ai cessé de me lamenter sur mon sort, et je n’ai jamais essayer de changer les choses. Non. J'ai préféré me complaire dans la médiocrité vivant de vole et de mensonge. Je suis un voleur, le frisson de l'interdit m’enivrer au point de ne pouvoir m'arrêter. La seul personne qui avait ne serais-ce qu'un peu de mon affection était ma mère, elle m'a mis au monde je lui devait bien ça. Ah oui au fait, j'avais une tête quand je suis née. Cela vous étonnes ? Attendez donc la fin de l'histoire et vous comprendrais.
Je disais donc, que ma mère et moi profitions de la générosité forcé des fleetitwik que nous plumions. Mais un jour une rumeur concernant un trésor caché du dieu du feu, Caldelin, parvint à nos oreilles. Dans une grotte volcanique au cœur d'Infermo repose l'orbe incandescente aux pouvoirs si puissant que seulement la toucher d'un désir malhonnête vous vaudrais un aller sans retour en enfer. Vous commencez à comprendre n'est-ce pas ? Ha ha ha… soyez patient j'y viens…
Vous vous doutez donc que l'idée même de posséder un joyau pareil à fait bouillir mon sang d'excitation, sans mauvais jeu de mot évidement ^^ Ni une, ni deux nous voilà en route vers le pays des flammes à bord d'un modeste bateau qu'un stoufix naïf ou stupide nous à gentiment prêté pour sauver ma pauvre mère qui se « noyé ». Autant vous dire que la tête qu'il a fait quand il a vu ma mère nager jusqu'au bateau une fois éloigner du quai était délectable. Comment ça ce n'était pas juste pour lui ? Et vous alors vous ne vous êtes pas retrouvé en enfer pour rien. Et cessez donc de me perturber sinon je me tais et vous vous demanderez pour l'éternité la fin de mon récit. Voilà… sage…
Où en étiez nous déjà… ah oui ! Nous avons donc accoster sur les berges d'Infermo en toute illégalité. Après avoir fait du ravitaillement pour le voyage chez la charmante Tsarine partit en vacance nous nous sommes mis en route vers le dit volcan. Il n'y avait personne sur le chemin menant à son cœur, qui serait assez fou pour s'approcher d'un joyau maudit ? La monté s'annoncer chaotique, les affleurement rocheux était acéré et il était difficile de grimper. Mais alors que l'on pouvait apercevoir enfin l'arche sculpté en basalte de l'entrée de la grotte, une secousse fit perdre l’équilibre à ma mère qui se rattrapa à moi. Je me rappelle ses yeux larmoyant qui imploraient mon aide. Mais son poids m’aurait fait chuter avec elle, une fois riche je n'aurais pas besoin d'un cœur ? Je me suis donc débattu et elle est tombé dans le précipice avec un bruit de craquement de ses os strident à son arrivé. Pourquoi me regardez-vous ainsi ? Vous avez peur ? L'histoire n'est pas encore terminé…
Je suis donc entrez dans la grotte volcanique et vit avec satisfaction l'orbe aux couleurs flamboyante trôner sur son piédestal de marbre. Alors que je m'apprêtait à saisir le joyau une patte écailleuse aux griffes pointues m'arrêta. Et elle me dit :
- Tu ne devrais pas faire sa, tu seras maudits.
Ses paroles m’ont fait bien rire, je ne croyait pas à cette histoire de malédiction à faire peur aux nourrissons. J'ai donc continué mon geste mais alors que je pouvais presque l’effleurer, le flamiris continua :
- Son pouvoir peut apporter richesse et immortalité, mais il pourrais aussi ramener ta mère à la vie, si tu le souhaite sincèrement. Tu ne peu faire qu'un vœux et un seul. Réfléchis.
L’immortalité ? Voilà qui me semblait fort intéressant… mais devrais-je donc sacrifier ma chance pour sauver ma mère. Je soupira et répondis que j’allai la sauver, le gardien m'a donc autorisé à toucher l'orbe. C'était une sensation grisante, une sorte d'énergie à traversé mon corps et dans un souffle je fit vœu… immortalité ! Surpris ? Je n'allais quand même pas sacrifier la vie éternelle, même pour elle ! Le gardien hurla et sous mes yeux repris son apparence divine en tant que dieu du feu.
- Tu aurais put la sauver, tu aurais put changer ! Tu veux être immortelle ?! BIEN. Qu'il en soit ainsi tu vivras éternellement en tant que geôlier des enfer, une vie solitaire entre la vie et la mort sans possibilité d'être réincarné un jour. Ton châtiment sera éternelle ! Ta vie n'a était que mensonge, trahison et vole. Je te condamne donc à porter sur tes épaules deux autres têtes symbole de tes pêcher aussi lourde que le poids de ta malhonnête. De tes gorges s'échapperont des flots de lave incandescent qui brûleront tes organes qui se régénérons et toute la souffrance que cela puisse t'apporter ne sera rien comparer aux poids de tes fautes. Ne t'avise plus de mentir ou sinon ta souffrance ne sera que décuplé ! BIENVENUE EN ENFER, CERBERUS !
Tu connais donc maintenant toute l'histoire. Alors quand penses-tu ? Tu trembles ? Allons je m'y suis habitué et j'y est gagné un nom, mon nom. Tu t'en va déjà ? Ils ont donc réussit à te réanimé… dommage… Peut-être nous reverrons-nous ? Et n'oublie pas, la curiosité est un vilain défaut.