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Message par Pan » 05 Août 2014 20:19

Avant de vous plonger ici chers lecteurs, sachez que ces contes narrent l'histoire de Taj Mahal, une destrinos qui n'existait (merci Tsu, cf p 2) pas. (jusqu'au 21/10/2014 au soir, je ne remercierais jamais assez NaoBara qui aura grandement contribué a sa naissance sur le jeu)
Aussi, sachez que ces histoires sont légèrement inspirées de la bande dessinée Princesse Sara. L'histoire ne sera en aucuns cas semblable.
Enfin, tout n'est pas forcément dans l'ordre =)
Les derniers spoiler sont peut-être pleins contrairement aux premiers. ce ne sont pas des chapitres, mais des petites histoires qui suivent un fil. Ce n'est pas si dérangeant ;3
Bonne lecture
Ahn nota bene; pour simplifier votre lecture et ne pas vous faire troller par les spoils:
V; signifie Achevé VX; signifie encours X; signifie rien du tout

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(merci infiniment a Portgas-D-Sora pour cette bannière a tomber par terre <3 )
Image Namaste Sahib

Te voici dans la bibliothèque royale. Ma maitresse est heureuse de t'y accueillir. Je t'en prie Sahib, mets toi a l'aise assieds toi sur ces coussins moelleux, ils sont là pour ça.
Voila, parfait, détends toi. Souhaite tu un thé? Voici. Rafraichissant, sucré comme il faut. Quelques biscuits peut être?
Tu es mon hôte.
Ce pays est étrange et bien différent du tien n'est ce pas?

Tu es ici pour les histoires, les contes de la famille que je sers n'est ce pas?
Alors écoute bien, tends l'oreille.

Je vais te présenter mes maitres

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Taj Mahal
Elle est mon amie, ma créatrice.
Elle a l'âme la plus grande, la plus belle de cette Terre. Douce comme la brise du matin, délicate comme le lever du soleil surplombant la mer de Lismarin, plus odorante que toutes les fleurs de la contrée réunie.
Elle a adopté un minousha abandonné et l'aime comme son fils.
Elle aime en secret une créature qu'elle n'ose approcher



Adélaïde
Fille d'une princesse arabe et d'un militaire anglais, issu d'une union représentant l'alliance de deux peuples et de la paix, elle fut exécutée par son peuple pour cause de mauvais traitement en vers ce dernier. De son corps décomposé, n'ayant pu récupérer que son carnes et quelques vertèbres, elle ère sous la forme d'un fantôme, étudiant le règne de Taj Mahal, elle à pour projet de l'assassiner et de lui voler son peuple.
Mais les émotions sont de ces choses qui bouleversent une vie, des projets, et toutes deux pourront s'empêtrer dans quelque chose qu'elles n'auraient jamais imaginé
Nao Zahel de Kassanah

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Il est le fils de ma maitresse.
Elle l'a adopté. malgré son jeune âge, il est sage, doux, il aime chaque âme, chaque chose que lui offre la vie.



Buhshan (ornement)
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Tout comme moi, il est un automate, je l'ai réalisé pour le 13ème anniversaire du prince avec ma maitresse. nous autres les automates sommes créés pour servir notre maitre.
Il semble rever, sous ses yeux de verre saphir luit une étrange lueur. Il est muet. Un défaut de conception. Il écoute le moindre de ses désirs, peut etre même... ses confidences.
Nao l'aime plus que tout après sa mère adoptive. C'est un véritable ami. Certains disent qu'il en est amoureux. Amoureux d'une machine.


Naishadha (poésie)
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Danseuse des rues elle danse pour charmer les passants et gagner un peu d'argent. Cette dernière semble est une amie de passage

Yuvaraj (prince)
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Il est l'époux de Taj Mahal. Cependant, son cœur est a une autre. Elle l'aime comme son ami mais refuse ses avances, il l'aime comme un fou mais la respecte et garde ses distance, il sait au fond qu'elle ne sera jamais vraiment son épouse, mais il espère encore.

Yutika
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Enfin, me voila Sahib. L'automate dévouée et fidèle de ma maitresse. Sa première conception. Je suis de nacre, de pierre de lune ornée de fins fils de soie, mon pelage est incrusté de saphirs.
Je l'aide en son atelier de fabrication



Vous en savez plus sur la famille que je sers. A présent, écoute moi attentivement. Je vais... Te conter... Notre histoire

Un nuage de poudre rose et jaune vous enveloppe. La douce voix de Yutika vous berce, sentez votre respiration s'allonger, son chant voluptueux caresse vos oreilles. Sentez les milles parfums des épices. Le soleil caresse votre peau. Sentez sa chaleur sur votre visage. Glissez peu a peu dans un état second. Votre corps dort. L'esprit est là. En éveil.
Vous n'avez plus besoin de ce corps lourd. Laissez le, ne serait-ce que quelques minutes et rêvez. Saurez vous vous échapper?

V -La naissance
Spoiler: show
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Beaucoup de rumeur se créent. Les histoires que l'on a du vous conter son sans doutes fausses. Pas entièrement. Certes. Au fond, en chaque mensonge, il y a toujours une part de vérité. Non? Voici l'histoire la plus fidèle à toutes.
C'était ici même. Sur le grand lac Suhalia a Aquahana.
La lune ronde se miroitait dans l'onde cristalline si paisible. Les lotus clos semblaient de calmes ballerines endormies.
Leurs faibles mouvements dans l'eau claire émettaient de délicat cercles, douce vaguelettes disparaissant une a une a la surface des flots.

Lorsque l'une de ces fleurs se plaça sur le reflet de l'astre nocturne. Les pétales frémirent, tremblèrent pour un a un, s'ouvrirent, le bouton laissait place a une fleur s'épanouissant sur le lac. Lorsqu'enfin les pétales centraux laissaient se découvrir le pistil de la délicate fleur, une forte lumière naquit de cette dernière. Une lueur blanche éclatante et opaque. Quelques secondes après, elle se fit plus douce, plus délicate. Pour enfin laisser paraitre un animal resplendissant. Sa robe soyeuse resplendissait sous la lune, sa crinière vaporeuse dansait en harmonie avec son pas gracieux a la surface de l'eau. Sous son pelage luisant, roulaient de puissants muscles. Tout son corps dansait sur l'eau elle virevoltait sur l'étang, tout son corps riait. Elle sentait a chaque extrémité de son être des picotements, une agréable sensation, l'air frais pénétrait en ses poumons pour la première fois.

Elle goutait a cette nouvelle chose inconnue jusque là, cela faisait tressaillir ses membres, chatouillant chaque partie d'elle, enivrant sentiments, une envie secrète, un désir soudain. Une soiffe immense.
Sons corps se miroitait l'onde cristalline, silhouette fantomatique. Le ciel étoilé lui même semblait sourire. La lune berçait les étoiles rieuses. Arrivée sur la berge, la destrinos s'ébroua. Laissant sa soyeuse crinière onduler dans le vent.
Elle sen sentait heureuse. Elle se sentait... Vivante



VX
Spoiler: show
A Barhaashi, la nouvelle de la fleur sacrée se rependit comme une trainée de poudre. Tous se pressaient sur les berges fleuries du lac Suhalia. Il se formait comme un cratère a un endroit de la petite plage de sable blanc. Tous murmuraient, se questionnaient entre eux. Les habitants curieux échangeaient de furtifs regards effarés.
Au centre de l'assemblée, couché sur le sable la destrinos apaisée dormait. Sa poitrine se soulevait doucement puis s'abaissait sous sa respiration lente et régulière.
Certains murmuraient des paroles presque inaudibles on entendait s'échapper de cette foule "c'est elle? Vous croyez?"
"C'est celle que l'on attendait de la prophétie!"
On pouvait apercevoir un infime mouvement circulaire d'œil sous sa fine paupière. Presque invisible. Un jeune lunaris l'eut perçut. On devinait qu'il venait de passer son quatrième printemps. Son pelage bleu étincelait sous le soleil et son visage enfantin affichait une mine radieuse. De sa bouche rieuse s'échappa un petit cri de satisfaction. Son corps entier tremblait sous son excitation.
Il courait dans la foule en s'époumonant;
"Elle se réveille!! Vous entendez?? Elle se réveille!!!"
A ces cris, la destrinos endormie ouvrit ses lourdes paupières et tenta de se mettre debout, lorsqu'elle prit conscience de la foule amassée autour d'elle, elle plaqua ses oreilles sur sa nuque, ses pupilles dilatées, elle fouettait nerveusement l'air de sa queue en tentant de savoir combien de paires d'yeux plein de curiosité étaient braqués sur elle.


VX- Une identité pour une automate
Spoiler: show
Les jours se succédaient, tous identiques les uns aux autres, Taj Mahal, cloitrée dans cette antre attendait simplement que passe le temps. Elle ne se préoccupait de rien d'autre que la course ininterrompue des astres dans le ciel dégagé. Elle toisait avec incompréhension cette marque rouge appliquée sur son front. Signe de son union avec le prince. Devenu roi depuis trois nuits maintenant. Et au plus profond d'elle ne demeurait qu'un éternel ennui. Son époux était toujours occupé, il ne pouvait prendre le temps de s'occuper de sa tendre, sans cesses aux portes du palais à recevoir ses invités du monde entier venu apporter à sa belle milles présents. Princes, reines, émirs, tous étaient présent au sein du palais, conviés à des diners qui n'en finissaient plus, les plats défilaient sans interruption sur les tables, tous riaient, discutaient de leurs contrées à gouverner, à régir.
Bien sûr, on se prosternait à la vue de la nouvelle reine, on lui offrait multiples cadeaux d'une rare beauté, des richesses venues de tous les coins du monde. Des étoffes soyeuses dont la valeur surpassait sans le moindre doute les biens rassemblés de toutes les créatures d'une cintrée. Des tapisseries dont les couleurs vives semblaient directement prélevées des fleurs, ont dit que certains eurent volé les rayons du soleil afin e les attaché aux dorures des ces dernières. On ne comptait même plus les encens, bijoux, trônant dans les diverses pièces de la vaste demeure royale.
La belle prit son rôle au sérieux, et, muette, assista à tous les diners, répondant timidement lorsqu'une question lui fut posé, les convives semblaient se perdre dans ses yeux, dans les motifs de son pelages, pendus à ses lèvres. Non pour ses mots, simplement pour la beauté de sa voix pale, divine.
On eu cru que le moindre murmure, souffle de vent aurait pu la briser tant ce son cristallin semblait frêle et précieux. Pourtant au centre de toutes les attentions, bien vite (et à son plus grand bonheur), les convives détournèrent les conversation à des buts politiques. Taj Mahal n'entendait rien à ces stratégies militaires et se préférait à rever. Par de simples pensées emportée loin d'ici. Elle prit congé à chaque repas après environs deux heures à contempler d'un air absent les mets raffinés, présentés en si jolis plats qu'elle ne daignait toucher. Prétextant une absence d'appétit, elle gravissait les marches menant à ses appartements situés au second étage.
Elle poussait généralement un soupir empreint de lassitude, et, épuisée, se trainait d'une démarche nonchalante, pourtant avec une grâce inégalable jusqu'à sa couche pourpre et violacée. Le couple royal logeait dans deux chambres différentes, Yuvarj ne voulant point perturber sa belle. Cela ne faisait que quelques jours qu'elle était parmi eux après tout. Et si le prince était préparé, sa douce, elle appréhendait avec timidité et inquiétude ce nouveau monde. Il se refusait de la brusquer et la ménageait.
La jument ne put se résoudre à rester là, immobile sur ces couffins moelleux. Malgré leur douceur, malgré ce contact délicat de la soie contre sa robe, il lui manquait quelque chose. Quelque chose qu'elle n'arrivait pas à imaginer, à concevoir. Se retournant multiples fois sur sa couche, elle se résous bien vite à quitter cette chambre vide.
Ses pas la menèrent aux étages supérieurs. Les lascars étaient tous occupés à la réception des invités arrivant encore par dizaines au palais, épuisés de leur longs voyages depuis les plus lointaines contrées, depuis les déserts plaines, océans les plus reculés.
Elle déambulait dans ces vastes couloirs plutôt sombres à la recherche d'une chose qu'elle même ignorait. Ces derniers la menèrent à une pièce qui semblait condamnée. Elle hésita longuement sur la démarche à suivre. Poursuivre son chemin et risquer d'omettre un lieu pouvant s'avérer crucial ou s'engouffrer dans ce lieu interdit?
Sa curiosité eut raison d'elle, et, retirant la poutrelle obstruant le passage, elle s'enfonça dans la pièce, fermant les yeux instantanément, la luminosité tranchait avec la pénombre des couloirs, et sa vision mit quelques secondes avant de s'accommoder à la lumière du lieu déserté de toute vie.
Elle balaya la pièce d'un regard furtif:
Un espèce de néant chaotique régnait ici. Les meubles semblaient dormir ici depuis des siècles, recouvert par un napperon de poussière plutôt épais, s'apparentant presque à un linceul. De sa démarche féline, elle s'approcha de l'ouverture donnant sur un balconnet externe, des rideaux transparents de teintes rose pale flottaient, fantomatiques, il semblaient appuyer leurs ailes sur un vent estival et se balançaient régulièrement dans l'air chaud d'une soirée de Juin. Les murs ainsi que ce dernier, plus entretenus depuis un moment déjà étaient envahis d'une végétation luxuriante, les lianes s'agrippaient, s'enroulaient autour des colonnes de marbre ocre.
Le cœur de la nouvelle reine palpitait dans sa poitrine, elle trouvait ce lieu majestueux, et son regard se promenait sur les jardins extérieurs.
La belle se décida à inspecter l'endroit, et y découvrit divers outils ainsi que quantité de papier. Des matériaux tels que du métal, du nacre, du bois et des rouages étaient éparpillés sur le sol lisse.
Elle s'appliqua tout d'abord à ranger les divers outils, objets, dans les tiroirs et râteliers poussiéreux. Elle supposa avec légèreté et satisfaction que cet atelier abandonné avait du appartenir à un destrinos, un deereeindir ou à un lunaris au préalable car les objets, meubles, avaient été conçus de sorte à ce qu'un destrinos pût l'employer habilement.
Elle sourit à cette pensée, imaginant déjà ce qu'elle pourrait créer grâce à ce qui se trouvait ici.

La souveraine semblait enjouée, et, invitant le vent à un gracieux ballet, d'un pas relevé, elle s'affairait dans la pièce, qui, peut a peu retrouva une organisation digne d'un travail sérieux.
Elle put contempler les boiseries lisses et bien vernies, le marbre rose orangé du sol désormais dénué de rouages ou de quelque objet obstruant le passage.

En bas, les convives se complaisaient encore autour de ce banquet interminable. Mais, désormais, peu lui importait de savoir si Eolnia avait une fois de plus fermé ses frontières et réduisait le nombre d'échanges commerciaux envers Infermo, sous peine de voire réduire de trois quart son apport en métal et assister à une baisse de son industrie métallurgique de 40%.
Toutes ces conversations, aussi futiles soient-elles à son opinion ne la traversaient meme plus.
Elle se fichait de savoir si le gouverneur Gaira avait rompu l'accord entre les armées de Florisine et Tour D'Astisian à l'encontre de la volonté du prince Adharel ruinant ainsi toutes ses chances de devenir son conseiller officiel et accéder aux plus hautes fonctions politiques.
Seul importait désormais ses plans qu'elles commençait avec passion, elle œuvra des heures, sans même se soucier de la course des astres en l'azur clair, et dessina milles facettes de sa première création.
Elle ne réfléchissait pas. Agissait d'instinct. Naissait sur le papier jauni diverses créatures métalliques aux allures gracieuses et nobles.

Quelques heures se fussent écoulées depuis qu'elle eut élu domicile dans ce lieu divin, alors qu'elle admirait le plafond vouté, fait dans nul doute du plus pur cristal, elle se laissa rêver, contemplant Sélène d'un halo bleu couronné. L'astre était dissimulé par quelques nuages si fins qu'ils semblaient étoffes délicates, laissant leurs ailes s'étirer, et peu à peu, s'évaporant, disparaissant dans l'espace. La simple lumière de la lune emplissant l'atelier laissait à la belle tout le confort visuel pour œuvrer avec précision sur ses multiples plans, qui, déjà, jonchaient le sol.
Bientôt, quelqu'un vint rompre la sérénité et l'ambiance paisible flottant dans la pièce.
Offrant un filet de forte lumière jaune tranchant avec l'atmosphère bleu nuit, la porte laissa entrevoir le visage timide d'un minousha à l'âge avancé. Une longue barbe poivre sel ornait son menton fatigué. On entrapercevait de gracieux sillons dans sa peau, dissimulés par sa fourrure soyeuse et bien entretenue.
D'une voix pleine d'expérience, légèrement tremblante de par les obstacles que dût franchir l'amicale créature, il prononça à l'intention de sa nouvelle maitresse:
"Le roi, votre époux, m'envois quérir de ma modeste personne, votre présence à sa table est réclamée, laissez moi vous y accompagner prestement."
Un sourire naquit sur les lèvres de la destrinos qui posa sur lui un regard empli d'admiration sincère et de respect, qui dans la poitrine du lascar fit gonfler son cœur. Cela faisait longtemps, si longtemps que l'on ne l'avait pas regardé de la sorte. Avec empathie. De créature à créature. Et non pas de manière méprisable de prince à moins que rien.
"Je vous remercie, mon ami, je m'en vais de ce pas. Allons, jusqu'à lui guidez moi. Puis-je me permettre de vous demander votre nom?
Le joli minousha parut surprit, mais, répondit pourtant avec le ton le plus naturel au monde
-Chiranjiv, ma reine. il signifie "longue vie"
Alors que la destrinos déambulait aux cotés de la créature, elle laissa son regard pénétrant se déposer sur le lascar. Elle n'avait jamais rien vu de tel. Il était si beau... Son pelage ses reflets étaient divins bien sûr. Mais il y avait autre chose. Autre chose de bien plus beau. Comme si cette beauté qui s'émanait de lui enveloppait la terre entière, comme un halo merveilleux.
Elle ferma les yeux, afin de mieux percevoir, mieux ressentir. Elle était incapable de direà ce moment meme ce qu'elle pouvait ressentir, tant il était impossible de trouver les mots pour décrire cela.
Elle se contenta de murmurer
-C'est beau. Ce prénom. On dirait... On dirait qu'il te ressemble. Elle se tût un instant et reprit sur un ton pale, soulevant ses paupières qui laissaient dévoiler ses yeux magnifiques:
-Je... Je n'ai pas de nom. Il m'a dit qu'il le choisirait. Qu'il serait le plus beau au monde. Mais me ressemblera-il seulement?
Le minousha n'hésita pas une seconde et murmura
-Il sera vous, comme personne, il sera vous, parce que vous etes belle, noble et pure. Et qu'un seul pourra vous convenir.
-Merci." répondit simplement la belle
Elle sourit. Et plus un seul n'osa prononcer un mot, de peur de briser cette mélodie silencieuse qui les liait désormais.
On entendait au loin les rires et discussions au banquet qui allait de bon train à en écouter le bruit des couverts.

A son entrée, tous cessèrent de manger, elle prit sa place aux cotés du roi son époux. Le minousha se retira alors doucement, glissant un dernier regard à la destrinos, intimidée par ces regards appréciant grandement ce silence nouveau. Elle s'en délectait espérant qu'il dure une éternité. On lui proposa une assiette emplie de tous les mets délectables et raffinés qu'une créature d'un niveau social classique ne verrait jamais en toute une vie. Elle se força par respect à en manger la moitié et pinça sa nourriture du bout des lèvres. Cela fut prit des convives et au roi comme une autorisation de retourner à leur occupations culinaires.
Alors qu'elle n'avait pu réussir à manger un seul quart de ce que l'on lui avait proposé, et ce, en un long moment son estomac refusa d'accueillir
Les conversations reprirent pourtant de bon train peu de temps après.

Elle parvint à reprendre congé, prétextant une fatigue soudaine, disant se sentir prise de soudains vertiges. Elle lorgna u coin de l'œil les domestiques qui fixaient les plats avec envie et réclama que l'on lui porte à ses appartements ce qu'elle avait été dans l'incapacité de finir, ce qui ne fut discuté par personne.

Bien vite, elle se retrouva, couchée sur son lit entre les étoffes et coussins, confortablement installée, avec une quantité incroyable de nourriture placée sur un plateau juste face à elle. On pouvait à peine répertorier tout ce que contenait le plat.
A coté de la pile de chapatis encore fumant trônaient des lamelles de mangue séchées, des fruits justes murs et gorgés de jus, disposé non loin, un riz blanc, odorant accompagné d'une sauce dont l'odeur veloutée et épicée emplissait la pièce, on voyait aussi des beignets de légumes disposés de part et autre ainsi que des biscuits croquant, des pèches, et encore milles et autres mets.
Alors que ses domestiques pensaient qu'elle allait dévorer ces mets une fois sortis, elle la repoussa gracieusement, posant tour à tour sur chaque créature un regard empli de bienveillance.
D'une voix douce, elle s'adressa à eux
"Je ne saurais rien avaler de plus, mais je suis sure que vous êtes affamés, et je 'en voudrais tant de gâcher cela... Ainsi, prenez donc ce plateau, vous en ferez meilleur usage que moi."
Les créatures toutes étonnées la toisèrent tout d'abord avec méfiance. Mais la faim prit le dessus sur leurs émotions, et bientôt on lisait dans leurs yeux émerveillés une profonde gratitude, il attendaient encore un changement soudain d'attitude de la part de leur souveraine qui pourtant ne vit pas.

Silencieusement, ils la remercièrent et s'en furent à pas feutrés, laissant à la reine un couffin sur lequel était posé une théière argentée encore fumante, aux senteurs parfumée.

Elle fixait la vapeur qui s'élevait peut à peu dans les airs avant de s'effacer progressivement, la destrinos était comme envoutée par la danse hypnotique de ce fantôme nouveau.
Le monde se métamorphosait, les images transparaissaient sur ce rythme lent et délicat d'un être vaporeux se mouvant dans l'espace avant de disparaître, éphémère, beau, libre.

C'est cela. Il était. Qu'était-elle réellement elle? Elle n'était pas libre. Jusqu'à quel point était elle éphémère. Il était vapeur. Il était fantome. Il était rêve et merveilleux. Réel et pourtant mirage. Et elle donc? Était elle réelle?
Elle était figée dans un corps. Lui non. Son corps à lui était l'espace. Elle avait conscience qu'elle comportait des limites, elle était finie, finie, jusqu'où?

Elle se prit à rêver alors que peu a peu, le liquide refroidissant, le bec de la théière ne laissa à la place de la vapeur rien d'autre que du vide.


V- Un sentiment plus fort que la mort
Spoiler: show
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V Dis le moi; qui es tu?
Spoiler: show
Adarsh (miroir) Image


VX
Spoiler: show
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V Tu porteras mon hériter
Spoiler: show
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V Je savais que je te rencontrerais
Spoiler: show
C'était écrit.

Yuvaraj déboula au grand galop dans le salon principal, ses muscles puissants tremblaient encore sous sa robe mauve. Son épouse releva la tête de son ouvrage et le considéra avec inquiétude. Elle le héla alors que ce dernier balayait rapidement du regard chaque recoin de la pièce.

"Mon, ami, que se passe-il enfin, parlez moi! Je vous sens tendu, quelque chose vous tracasse?
Il sembla se calmer, sourit tendrement à son épouse et répondit:
- Une étrange créature fut aperçue sur nos terre, nous ne vives rien de semblable jusque là!
Le regard interrogatif de Taj Mahal fit comprendre au jeune male qu'elle en voulait plus avant d'émettre quoique ce soit.
-Eh bien - reprit il soucieux- il s'agirait d'une destrinos sans égale dont la robe immaculée aux reflets bleutés étincelle telle un astre dans la nuit, ses crins sont d'un bleu nuit luisant sous la lune et leur éclat est comme nul autre. Sur sa croupe sont dessinés gracieusement des ornements qui semblent danser sur sa robe lisse.
Intrigué, la belle questionna
-D'où nous vient telle voyageuse? Est elle seule ou accompagnée?"
Mais le prince ne répondait plus, égaré dans ses songes. Taj Mahal leva les yeux au ciel et souffla. L'ignorant parfaitement, elle se rendit dans son atelier, son ouvrage inachevé sur son échine.

Un lunaris se prosterna au pied de son souverain
"Sire? questionna-il d'un ton incertain
L'étalon aux crins azure ne répondait pas, totalement ailleurs. Il réitéra sa demande un peu plus fort et sortit le prince de ses pensées.
L'étalon sursauta et répondit
-Que se passe-t-il mon cher intendant?
-Sire, loin de moi vous donner des ordres, mais vus avez juré fidélité à votre épouse...
-A quoi bon! Si je ne puis la toucher!
-Mon prince, il ne fallait pas vous mettre en tete d'épouser la créature de la prophétie...
-Tes palabres me fatiguent, laisse moi je te prie." Souffla le prince bruyamment
Il s'éclipsa dans ses appartements laissant là son intendant encore étonné.

"Yutika? la souveraine appelait son automate dévoué d'une voix timide
-Oui, ma reine?
Taj Maha sursauta lorsque elle se rendit compte que la voix provenait de derrière elle
-Oh, pardonne moi! Il n('était pas dans mes intentions de te faire peur. L'automate nacrée baissa honteusement la tête
-Allons, ce n'est rien! s'exclama la destrinos rieuse - c'est juste que je n'étais pas très... Concentrée
-Si tu le veux bien, allons nous remettre au travail. Nous avons beaucoup d'automates à achever." La belle sourit à l'intention de la lunaris.
Son amie acquiesça et hocha la tête. Elle s'introduit dans l'atelier suivant la destrinos.

Après quelques heures de travail, Yutika remarqua bien que quelque chose tracassait la reine, elle ne l'avait jamais vu si distraite et après trois erreur successives elle questionna inquiète:
"Qu'elle est la chose qui vous tracasse tant?
La souveraine sourit intérieurement, le jour où elle avait conçu son amie elle avait décidément trop bien travaillé. Cette dernière était capable de lire en elle comme dans un livre ouvert. Au lieu de se fermer et de dissimuler ce qui la taraudait comme elle l'aurait fait il y a peu, elle choisit de lui dire et ainsi éviter quelques catastrophes.
-...Je ne sais pas vraiment pour tout te dire. Il me semble que cela à un lien avec cette créature que Yuvaraj à aperçu, j'avoue que cela m'intrigue. Et je dois t'avouer...Que malgré le fait que je ne l'aime pas par amour comme il souhaiterait que je l'aime, la façon dont il en a parlé m'a bouleversé, et il y a en moi un nouveau sentiment que je ne connaissait pas.
-Tu as cette impression de n'etre plus rien pour le prince? Que toutes ses attentions sont à une autre, que vous disparaissez à ses yeux?
La belle hocha la tete
-Et..reprit d'ne voix douce et sincère son amie- Que ressens-tu à l'égard de celle qui détient toutes ses attentions?
-Je... Je en sais pas -répondit la souveraine hésitante, fixant le sol de l'atelier. Elle cherchait ses mots, releva le regard, le planta dans les yeux de verres de son amie et répondit tristement
-Bien qu'elle n'y soit pour rien, je lui en veux, je voudrais qu'elle n'ait jamais été là, qu'elle disparaisse...
Le regard triste, elle lacha plaintivement
-oh, mon amie, guide moi, éclaire moi..Est-ce cela, la jalousie? Si c'est cela, je n'en veux pas... Je ne veux pas penser du mal de qui que ce soit..
Elle inspira difficilement et hurla presque
-Je ne veux pas redevenir un monstre!!

L'automate considéra gravement sa reine et après quelques instants de réflexion, elle lâcha
-Il est normal de ressentir ces choses, cela ne fait pas de vous un monstre! Venez, allons à sa rencontre, peut-être serait il bon de voir de nos propre eux cette fameuse inconnue.
Taj Mahal dressa les oreilles, surprise et honteuse baissa la tete.
-Non..je n'oserais me présenter à elle, je ne puis la voir ni meme l'aborder après toutes ces néfastes pensées à son sujet.. Je ne pourrais paraitre devant elle.. J'ai honte Yutika. Murmura la destrinos hésitante

Un pale miaulement parvint de l'autre coté de la porte, ce doux appel qu'elle connaissait si bien. Plus légère, le sourire aux lèvres, elle se dirigea à l'extérieur de la pièce et posa un regard bienveillant sur le jeune prince qui bondit gracieusement sur le dos de sa mère adoptive.

-Oh, oui, mère, s'il te plait, allons la voir, j'aimerais tant rencontrer des créatures venues d'ailleurs, le monde est si vaste, je suis sure qu'elle nous narrerait bien des choses... S'il te plait, allons à sa rencontre! supplia le jeune minousha

Sa mère ne put résister bien longtemps sous le regard pétillant de son fils. Elle jeta un regard en arrière et aperçut les sourire sincère dessiné sur les lèvres de son automate.
La belle souffla et abdiqua
-Bien... Vous avez gagné tous les deux..Allons voir cette inconnue qui intrigue tant tout le palais!

Ainsi les trois complices quittèrent le palais pour quelques heures, Taj Mahal cachait son angoisse derrière son rire cristallin qui se mêlait à ceux de son fils et de son amie. Nao Zahel De Kassanah jouait nerveusement avec les crins de sa mère qui valsaient dans le vent, ce qui amusait les deux amies, Taj Mahal balançait sa soyeuse crinière dans la brise pour exciter un peu plus le petit minousha qui se dandinait sur le garrot de la reine pour en attraper le plus possible.
Le trot était une allure assez instable pour lui, il avait beaucoup de mal à rester sur son dos tout en gesticulant pour jouer, mais cela l'amusait au plus au point et il n'abandonnait pas une seconde sa chasse et ses petites pattes de velours caressait au plus possible les crins soyeux de sa mère amusée.
Il mordillait de ses petits crocs blancs l'épaisse crinière happant au passage de grades quantités d'air.

Au loin, alors que toute la troupe riait de bon cœur, Taj Mahal perçut une silhouette quelle ne connaissait pas et se stoppa instantanément. Son fils se rattrapa du mieux qu'il put, et, intrigué de ce qui avait pu faire réagir ainsi sa mère, il grimpa d'un bond sur le haut de son encolure, en équilibre sur son front et sa nuque.

A quelque mètres, un lunaris bleu nuit à la stature imposante semblait s'affairer, il était en plein milieu du chemin, l'immense créature paraissait perdue, il piétinait le sol à la recherche de quelque chose d'invisible. L'animal était affublé d'une superbe voilure azure aux reflets blancs sous le soleil de plomb qui trônait dans le ciel.
La souveraine intima à son fils l'ordre de descendre de son dos, ce dernier resta au près de Yutika et, intriguée par la créature inconnue, Taj Mahal s'avança d'un pas lent et hésitant de la créature au pelage sombre.
Ce dernier leva instantanément ses oreilles, stoppa toute activité à l'approche de la reine. Cette dernière marqua une pause et attendit, méfiante. Le lunaris menaçant dévoila ses crocs luisant, les muscles bandés, prêt à bondir sur l'intruse.
Aucunement effrayé quoique méfiante, Taj Mahal s'approcha de la créature tout en essayant de le rassurer. Alors qu'elle tentait de croiser son regard, elle aperçût que ce dernier était vide, ses yeux livides étaient déchirés d'une striure, une profonde entaille les ornaient.
L'immense lunaris était dépourvu du sens qu'était la vue, et, pour allier cela, la belle prit une vois rassurante et murmura à l'intention de la créature:

"Puis-je vous aider? Vous semblez perdu. Auriez vous besoin de quelque chose?
Le lunaris méfiant ne répondit pas, mais s'assit face à la reine et stoppa toute menace.
-Pardonne moi, mais es tu doté de parole? Que cherches-tu?
La lunaris considérait gravement la destrinos et pencha la tete sur le coté sans entrouvrir la bouche. Taj Mahal supposa qu'il la jugeait, qu'il estimait ou non si elle était digne de confiance, Taj Mahal quand à elle ressentait la bonté et la sagesse qui s'émanaient du lunaris bleu nuit. Elle ferma les yeux, tendit l'oreille et sentit en la poitrine de l'imposante créature son cœur battre la belle ressentait chacun des battement de son organe, elle ressentait sa respiration, elle écoutait le corps de la créature se tenant face à elle. Elle comprenait, elle écoutait. Elle ressentait.

Taj Mahal ouvrit les yeux et les planta dans les prunelles vitreuses du lunaris.
-Où demeure celle que tu protèges? Questionna la souveraine déterminée

Comme pour la féliciter d'avoir réussi à entendre son appel, estimant qu'elle était digne de confiance il lui fit signe de la suivre. Elle intima silencieusement à Yutika et à son fils de les suivre, le lunaris ne broncha pas, les acceptant sans doutes.

A l'ombre d'un arbre massif était étendue une créature mal en point, sa respiration était saccadée, rapide, la sueur perlait sa robe d'un bleu glace, ses crins en bataille luisaient d'une terne lueur sur le sol. La destrinos respirait bruyamment avec peine.

"Elle ne supporte pas la chaleur écrasante de ce pays." Tonna une vois grave
Taj Mahal se retourna instantanément, et toisa gravement son interlocuteur.
Elle se retourna vers la destrinos qui gisait sur le sol. Elle savait que pour les étrangers, la chaleur pouvait facilement décimer les créatures, sans compter les insectes qui apportaient des maladies auxquelles ces créatures n'étaient pas immunisées. Et la souveraine ne donnait à cette pauvre destrinos affaiblie plus de deux jours dans ces conditions.
Sans broncher, d'une voix grave, elle
ordonna à son automate;
"Vas Yutika, rapporte nous les secours nécessaires au palais et de quoi transporter nos hôtes." a peine eut elle achevé sa phrase que la lunaris de nacre avait déjà disparu sur le chemin poussiéreux.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Taj Mahal, inquiète, piaffait d'impatience derrière la fine porte de cristal richement orné, la matière quelque peu ondulée et opaque qui la composait, l'empêchait de percevoir quoique ce soit. De ce fait elle était rongée par l'impuissance et piétinait derrière ce mur attendant avec impatience le verdict du médecin en priant qu'il ne soit pas destructeur.

Une petite forme brune et floue se dirigeait rapidement vers la porte. Ce dernier se planta devant la souveraine qui considérait gravement le vieux stoufix.
Ce dernier ota machinalement ses lunettes et les rangea consciencieusement dans sa petite mallette de métal tout en prenant son temps.
Il s'éclaircit la voix puis, enfin, se décida à parler son constat tomba lourdement.
"Je me demande toujours comment cette créature peut-être encore en vie, j'avoue la trouver bien résistante. Cette destrinos est infecté, un poison se dilue dans son sang, comme elle n'est pas d'ici vous n'etes pas sans savoir que cela s'avère bien plus grave. Elle porte en ses veines la maladie d' "Eden"- à ces mots, Taj Mahal se figea, manqua de défaillir.
Le stoufix, quant à lui, ne broncha pas et continua d'une voix parfaitement neutre ignorant la souveraine.
-Ce monstre écailleux l'a mordu au niveau du jarret, étant donné que ce n'est pas vital, elle n'est pas morte sur le coup, cependant depuis le temps elle aurait déjà du etre de ceux des morts. Je n'ai pas la science nécessaire pour la soigner, il me semble que c'est impossible, la meilleur chose à faire est de s'occuper d'elle afin qu'elle parte dans les meilleures conditions possibles."

Le cœur de Taj Mahal rata un battement puis se fit étrangement lourd dans sa poitrine. Un étau le faisait prisonnier, le serrait, l'alourdissait, elle avait l'impression que ce dernier allait éclater sous l'émotion. Elle avait par ailleurs encore du mal à réaliser la gravité de la situation, elle avait entendu, compris les mots, mais comment mettre un ressentit sur ces derniers?
Elle restait planté là, devant la chambre de celle que le médecin avait condamné, les yeux brumeux, perdus dans le vide, et le souffle coupé.

L'impertinent stoufix toussota pour rappeler sa présence, sortant la souveraine de sa transe et fit signe que, désormais, sa tache achevée, il réclamait son paiement.
Yuvaraj, resté dans l'ombre jusque là, lui lança quelques gemmes colorées et un regard de mépris. Puis, hésitant, il s'avança vers son épouse, la tête base, un air désolé sur son visage attristé. Il caressa l'encolure de sa belle du bout du nez, cette dernière calla sa lourde tete dans la crinière soyeuse de son ami avec violence et murmura avec difficulté, les sanglots l'étouffant:
"Elle... Elle va mourir"
Il y avait dans sa voix pâle, une pointe de désespoir, car plus rien n'était possible. L'impuissance ravageait son cœur rongé par la culpabilité et le regret.

Alors que, Yutika abattue par la nouvelle elle aussi se rendait auprès de son amie pour la soutenir dans cette épreuve, elle croisa dans les quartiers privés de la reine le médecin qui furetait. Courroucée, elle se jeta presque sur lui, ses crocs luisants découverts, une lueur mauvaise dans ses yeux de verre:
"Vous n'avez rien à faire ici! Je vous prierais de quitter les lieux sur le champs! cracha-elle avec dégout
Le stoufix surprit sursauta et cessa son activité
-Oh, pardon, vous etes?
- Bien que cette information ne vous concerne aucunement, je suis la domestique personnelle de la maitresse de ces lieux, déguerpissez!
-Holà, du calme! Savez-vous au moins qui je suis!? Il bomba le torse, paraissant nullement intimidé par les propos de l'automate
- Biensur que oui, Sire Charlatan! Sachez bien que je ne dois pas le respect à un personnage tel que vous!
-Ecoutez, je veux simplement que vous me fournissiez le corps de la défunte, j'en aurais besoin pour des expériences... Je vous prierais donc d'adresser cette requête à votre maitresse.
Yutika n'en cru pas ses oreilles et réagit sur le vif, toutes griffes dehors, le regard perçant, elle se jeta presque sur le stoufix apeuré, elle s'approchait dangereusement de lui, le fixant cruellement.
Ses mots sifflaient entre ses crocs découverts.
-Allez vous en! Vous etes un monstre Monsieur, comment osez vous?! Comment osez vous vous présenter ainsi pour une telle demande auprès de ma souveraine? Vous l'avez abattue et vous avez le culot de réclamer le corps de celle que vous avez condamné? Allez vous en! Je vous somme de partir! Je ne réponds plus de mes actes si vous osez remettre les pieds dans cette demeure!"
Sans demander son reste, les pupilles dilatées de terreur, le médecin détala sur les dalles de marmbres et prit la poudre d'escampette, il quitta le palais sans demander son reste.
Une fois le médecin présomptueux intimidé, elle rejoint avec hâte la chambre de l'étrangère et son amie qui veillait à son chevet.

Les lourdes paupières bleu clair de la destrinos au pelage de glace papillonnaient, tremblaient doucement puis s'entrouvrirent avec peine. Sa vision était floue, elle ne percevait que des taches de couleurs vives au dessus delle, la pauvre créature avait grand peine à percevoir les quelques silhouettes se découpant dans son champ de vision
"Ah, elle revient à elle" s'exclama une voix inconnue bourdonnant dans les oreilles de la malade.
Après quelques minutes, sa vision s'ajustait, devenait plus nette, elle parvint à distinguer plusieurs silhouettes inconnues puis sa vue se stoppa sur une ombre qui lui était familière, un immense lunaris bleu qui posait sur elle un regard vide, opaque et pourtant bien tendre.
Elle se sentit tout de suite rassurée dans cette environnement inconnu, et instinctivement, tourna ses oreilles en direction de son ami, ce dernier sentit son geste, son éveil, et il frétillait d'impatience, Taj Mahal se sentait à l'écart, elle n'était pas à sa place ici, et baisait la tête, visiblement mal à l'aise. Finalement, elle choisit de se rendre à son chevet plus tard, lorsque on ami l'aurait rassuré sur le lieux, ce qui s'était passé, et les intentions pacifiques de leurs hôtes.
Talonnée par son automate fidèle, elle sortit de la chambre de la destrinos étrangère en silence préférant laisser ces deux amis seuls.

Alors que toutes deux se rendaient dans leur havre de paix, ce fut Taj Mahal qui brisa le silence d'une vois hésitante
"Tu crois... Tu crois qu'elle va souffrir?"
affecté, Yutika plongea ses prunelles désespérées dans celles de la souveraine et, pour toute réponse, hocha la tête.

Malgré leurs efforts pour rester concentrées dans leurs taches respectives, les deux amies étaient trop inquiètes et enchainaient les erreurs, après plus de trois quart d'heures des fautes à répétitions, elles finirent par abandonner et Taj Mahal crut bon de se rendre au chevet de la créature dont elle ne connaissait même pas le nom.
En s'approchant de sa chambre, elle distingua une silhouette massive se diriger vers la sortie, le lunaris ailé avait quitté la pièce en adressant un sourire encourageant.
la belle inspira comme pou se donner du courage et pénétra dans la pièce d'un pas sûr. Elle fut accueillie par un regard empli de mépris de la part de la malade qui souffla bruyamment.
Ce fut elle qui engagea la conversation
"Alors c'est à vous que je dois la vie sauve?
Taj Mahal ne répondit pas, se sentent agressée, elle baissa honteusement les oreilles. La destrinos bleu leva les yeux au ciel, pour montrer son exaspération
-En ce cas, merci beaucoup, je vous en suis trèèès reconnaissante de tant de bonté de votre part! Elle appuyait chacun de ses mots avec exagération
Devant le silence de la souveraine honteuse, elle reprit, courroucée
- Bien, à présent, si vous me le permettez, votre majesté, je vais prendre congé! Je me sens oppressée dans cette demeure inhospitalière. La destrnos se leva et fit quelques pas vers la porte, boitillant du postérieur gauche.
A ces mots, Taj Mahal se dressa et barra la porte. Elle fit au mieux pour prendre une stature imposante et d'une vois ferme déclara:
-Vous n'irez nulle part, je refuse que vous quittiez ces lieux en cet état!
Confuse du renversement du comportement de la reine, sous son regard sévère, elle recula et buta contre un meuble.
Elle reprit bien vite ses esprits et cria presque, menaçante
-Mais que me voulez vous? Une reconnaissance éternelle? Parce que je vous dois la vie sauve il me faut vous plier à vos demandes? Je refuse!
Attristée par ses paroles blessantes, Taj Mahal baissa les yeux et murmura
-Si seulement...Si seulement...Vous me deviez la vie... Je n'aurais pas eu besoin de reconnaissance, le seul fait que vous fuissiez sauve m'aurait comblé.
Surprise par cette confession embrumée, la malade tendit l'oreille et estima que la destrinos aux crins mauves en avait trop dit ou pas assez.
d'un regard sceptique et ferme elle encouragea Taj Mahal à avouer.
Cette dernière clôt ses paupières, inspira longuement et d'un ton qui se voulait doux et rassurant, elle annonça:
-Vous avez été mordue par une perfide créature, elle vous a injecté un venin mortel, vous auriez déjà dû succomber à ce dernier, mais par miracle vous etes encore en vie, cependant le poison se repend dans vos veines... Vous n'en avez plus pour beaucoup de temps... J'en suis désolée... Je ne puis rien faire de plus...
La malade atterrée, adressa un regard interrogateur à Taj Mahal, il était empli d'incompréhension, de douleur et de surprise.
-Qu...Je vous demande pardon?
Abasourdie par la nouvelle, elle se laissa tomber et, assise là, fixait le sol, les yeux perdus dans le néant.
Elle reprit encore sous le choc
-Alors...Je vais mourir?
Taj Mahal, ne sachant que répondre à la souffrance intérieure de la destrinos bleu glace acquiesça. Elle n'avait pas les mots. Et voir une autre créature mourir l'anéantissait. La perte de sa fille avait déjà été une épreuve et elle s'était juré de ne jamais plus laisser qui que ce soit dépérir sous ses yeux.
Elle murmura d'une voix pale
-Si vous le désirez je puis rester en votre compagnie...
-Je n'en ai que faire! Je veux courir en compagnie du vent, marteler le sol de mes sabots, je veux apprendre, connaître, voyager en compagnie de Tembranis, je veux rencontrer le monde... Je veux vivre... je veux simplement... Vivre."

Sa voix s'éteint et, privée de force, elle s'écroula sur le sol. Taj Mahal se jeta près d'elle, et, la créature de givre s'appuya sur la forte encolure de la souveraine pour se relever. Elle parvint à se hisser sur le lit, son poitrail se soulevait et s'abaissait de manière bien trop rapide, son sang circulait trop vite et de ce fait le poison aussi.
Taj Mahal réfléchit durant quelques secondes, il lui fallait apaiser la créature afin de la préserver le plus longtemps possible.
"Appréciez vous les contes? questionna-t-elle d'un ton qui se voulait léger
L'autre grogna mais la souveraine ne se démonta pas.

-Souvent, quand je suis triste, depuis le balcon de mon atelier, je lève le regard vers l'immensité azure et m'y perds, je m'y noie. Il est si beau, infini, il porte une palette de couleurs vive multiples et à ses émotions... Sa colère, sa tristesse et sa joie. Mon époux m'eut conté cette histoire a propos de cet élément que je chéris tant:
Il y a bien longtemps, si longtemps que l'on ne pourrait compter le nombre d'année qui nous sépare de ce conte, le ciel était bas et si proche que l'on pouvait le toucher! Si bas que les nuages n'y trouvaient pas leur place, si bas qu'il empêchait les arbres d'étirer leurs branches et les oiseaux de déployer leur voilures colorées.
Les créatures elles même ne pouvaient tenir debout...
Seuls les stoufix pouvaient déambuler à leur guise et voyant la peine des autres créatures décidèrent d'agir:
Une nuit, tous virent avec une longue perche de bois, il la poussèrent tant et si bien vers le ciel qu'un hurlement retentit. mais il ne se passa rien.

ils revinrent la nuit suivante avec un autre poteau, un second hurlement déchirant tonna. Rien ne se passa.

Les nuits suivantes, il vinrent avec des poteaux toujours plus longs. Une nuit, par la sueur des courageux stoufix.. Le ciel s'est levé et a prit sa place au plus haut, loin des arbres qui étendent leurs ramures émeraude, loin des oiseaux qui viennent le taquiner, loin des créatures qui peuvent marcher sans se courber.

Mais le plus beau, c'est que lorsque le ciel s'assombrit, milles et une paillettent prennent place dans l'azure. Ce sont les trous des poteaux que les stoufix ont hissé, car, dans chaque trou, il y a une étoile.
La prochaine fois, quand de tristesse vous vous noyez dans l'azure, vous saure que ce grandiose spectacle fut donné par les stoufix. Et au fond de vous, vous saurez que cette histoire est vraie."

D'abord totalement désintéressée, la malade n'avait pas écouté, puis, une oreille attentive s'était dressée, finalement elle s'était laissé bercé par l'histoire te la voix cristalline de la souveraine qui sourit, heureuse.

Elle sortit de la chambre, silencieuse, laissant l'autre méditer sur ses paroles.

Elle revint chaque jours, prenait place sur la même étoffe et narrait une nouvelle histoire pour la malade qui aimait l'écouter. Cette dernière en venait même à tourner en rond dans sa chambre en l'attendant et, pour faire se passer le temps, écrivait elle même ses propres contes.
Tembranis avait rejoint son amie, Yutika sa maitresse et chaque jour écoutaient les contes de la souveraine enjoué.
Les jours passaient. Puis les semaines, mais l'état de la destrinos bleu glace ne se détériorait pas, elle débordait de vitalité et d'énergie.
Yuvaraj, quant à lui soutenait chaque jour sa belle tourmentée éreintée chaque jour un peu plus entre ses obligation, son travail et les soins quotidiens qu'elle prodiguait à la malade. Elle dissimulait sa fatigue et son tourment aux yeux de tous, même au près de son mari qui décelait son mal être et faisait au mieux pour la soulager. Il multipliait les attentions délicates pour lui plaire, sa belle s'en rendait parfaitement compte et tentait d'etre plus présentes à ses cotés.

Un soir, alors que le rubis des cieux glissait de l'étoffe rose orangée pour plonger dans l'étendue mauve elle prononça les dernières phrases de l'ultime conte
"Mais la flamiris au lieu de s’éloigner dans la forêt, rejoignit aussitôt son époux dans les flammes ardentes et se consuma près de lui."

Une larme perla sur la joue de la créature bleu et s'écrasa sur le sol en damier. Pour la tristesse et la beauté de l'histoire sans doutes, mais peut-être aussi parce qu'elle avait compris que c'était fini. Que les contes s'achevaient là. Ainsi, une des créatures qui avait prit l'habitude de venir écouter les contes se leva, remercia la souveraine et, le cœur léger, repartit chez elle, au comble du bonheur. Une à une, toutes les autres, en silence, emplies de joies vinrent saluer la souveraine qui avait soulagé leurs maux.
on automate se leva à son tour, lui sourit, et s'en alla, Tembranis fit de même. Enfin, son époux qui avait prit pour habitude de venir écouter les histoires de sa belle vint se blottir tout contre son encolure et susurra quelques mots doux à son oreille avant de passer la porte de cristal.

Ainsi, dans la pièce ne demeuraient que la souveraine et la belle créature aux crins marine.
Elle s'approcha à son tour et, lui offrit son ouvrage: un live à la tranche cristalline, étincelant de mille feux. Les arabesques présentent représentaient de superbes flocons se mirant dans le verre. Emue, Taj Mahal en tourna les pages, et découvrit milles et uns récits, les récits de voyages, de rencontre, le dernier était celui d'un animal perdu, blessé, à l'aube de la mort qui avait perdu confiance en toutes les créatures vivantes. Un papillon cependant, vint, et peu à peu, l'apprivoisa, car la confiance guérit le cœur lié au corps.
Les dernières pages étaient vierges.

"Pour mon retour- expliqua la belle calmement
-car je reviendrais, lui dit-elle d'une voix douce, c'est une certitude
Taj Mahal lui sourit
et son interlocutrice s'empressa d'ajouter
-Merci. Mon nom est Aphalanelia."

Accompagné du loup ailé, elle tourna les talons non sans un ultime regard vers celle qui l'avait de ses mots soigné. Sa silhouette élancée se fondit dans la brume blanche qui venait d'apparaitre partie pour explorer chacune des contrées qui se présenteraient sur son chemin.
Le lendemain, alors quelle se rendrait aux jardins, Taj Mahal découvrirait figé dans une glace éternelle une destrinos courageuse la tete tournée vers le ciel et un lunaris déployant sa voilure, prêt à prendre son envol, le dernier présent de celle qui avait failli succomber, celle qui avant tant de force mentale était parvenue à survivre. Celle qui était devenue son ami et qui désormais parcourait le monde.

"J'ai eu de la chance de croiser ta route, alors, vas, vas mon amie. Reviens lorsque tu en auras le désir, car les portes de mon palais et celles de mon cœur te seront toujours ouvertes.
Elle toisa le ciel rose orangé alors que l'astre d'or se perdait dans les profondeurs de l'océan turquoise, l'écume immaculée dessinait gracieusement les vagues dansant à la surface des flots. La souveraine murmura pour elle même.
-Oui. C'était écrit."


l'histoire du ciel n'est pas de moi, il s'agit d'un conte indien que j'ai retranscris ^^
http://www.contes.biz/conte-229-Comment ... grand.html


Vous etes notre ultime espoir

X Un si beau présent
Spoiler: show


X Ce n'est qu'un aurevoir
Spoiler: show


X Je serais près de toi
Spoiler: show


VX Au Vagabond des étoiles
Spoiler: show
Le jeune Prince contemplait d'u air absent les jardins luxuriants et abondement fleuris s'étirant sous le balconnet en marbre de sa chambre. Bien sûr, la vue était moins impressionnante vue d'ci que depuis l'atelier de sa défunte mère. Mais, ces jardins avaient de toute façon perdu de leur magnificence depuis le départ de celle qu'il aimait tant. Les bourgeons étaient ternes, gris, et les fleurs flétries à ses yeux. Plus rien n'avait de valeur. Et quand bien même l'on pouvait observer une immense partie du royaume depuis les appartements de la reine, le jeune minousha préférait rester là, immobile, à contempler la mort de son monde et garder en tête une belle image de cet atelier, de ce royaume, plutôt que d'en avoir une vision laide et décadente.
Et puis il ne pouvait se résoudre à s'en retourner dans cet atelier depuis le sacrifice de la destrinos. Lorsqu'il devait en hate traverser le couloir du dernier étage qu'il évitait pourtant soigneusement (il évitait d'ailleurs de quitter sa propre chambre, jusqu'à ne plus bouger de sa place sur le balcon), il se pressait, la tête basse, un immense poids sur le cœur et une boule coincée dans la gorge.
La perte de cet etre cher l'affectait au plus haut point.
Isolé, là, dans ce monde incolore, il ne voyait plus Yvaraj, l'étalon royal, veuf, et en deuil qui dévouait ses jours entiers à la construction du tombeau de sa reine.
Bushan quand à lui n'avait pas été remonté depuis la disparition de Taj Mahal, et restait assis là sur l'étoffe de couleur prune. Nao Zahel n'avait plus osé accorder un regard sur cet automate qu'il chérissait tant, présent de Yutika et de sa mère pour son treizième anniversaire. Par honte de son comportement et de son dépit pour lui même sans doute. Il avait conscience de sa manière d'agir totalement déplorable, et pourtant, il ne voulait plus se battre. Et surtout pas contre lui. Il n'en trouvait pas la force. Il n'avait plus la force de rien de toutes manières. La seule chose dont il puisait cette envie de se battre avait disparu. A quoi bon en ce cas?... Son cœur n'était plus qu'un poids animé de chair en sa frele poitrine.
Il refusait de s'alimenter et dédaignait les mets raffinés présentés par les domestiques déconcertés et perdu face au comportement du prince. Ce dernier les offrait aux mendiants qui se pressaient à la porte du palais. On ne pouvais etyre plus entouré, choyé que lui, malgré tout, il ne s'était jamais senti aussi seul.
il fixait sans but, complètement en fleur absent, l'épaisse ramure des arbres ne prêtant plus attention au voyage constant des astres dans le ciel dégagé.
Il ne comprenait pas. C'était si injuste... Pourquoi le monde continuait il de vivre ainsi? Elle qui aimait plus que quiconque le lever et coucher du soleil, la pâleur de la lune protectrice et sereine, pourquoi n'avaient ils pas cessé leur course? Pourquoi cela les affectait si peu? Pourquoi chaque chose était-elle come avant? L'univers aurait dû disparaître! la vie cesser! Mais tout était comme avant. Rien n'avait changé. Les plantes, abreuvées d'eau fraiches et de rayons de soleil poussaient, l'écume caressait avec une régularité sans faille le sable blanc pour s'y fondre et mourir. Les navires voguaient sur la mer, le soleil et la lune s'y miraient, continuant leur course dans le ciel sans fin. C'était injuste. Chaque parcelle du monde aurait du perdre sa couleur. Si injuste. Elle avait tout offert. Tout. jusqu'à sa vie. Pour combler chaque parcelle de la terre, chaque créature. On lui en était donc si peu reconnaissant?. Le monde aurait dû disparaître. Oui. Le monde aurait dû mourir. Et, las, de ces pensées, il se laissa tomber sur le sol et sombra dans un profond sommeil qu'il aurait préféré esquiver.



-Tu me dégoute. Cracha le minousha monochrome plein de mépris
Il reprit, sa voix montait, les mots étaient plus violents, le ton était dur, accusateur
-Oui, ta mère est morte, et j'en suis désolé. Mais ça ne te donne pas le droit de te laisser abattre, ça ne te donne pas le droit de baisser les bras, es tu donc si faible que ça?! Futur roi? Tu aime donc tant e lamenter, pleurer sur toi meme? Mais si tu la respectais, un tant soi peu, tu comprendrais que ton comportement est déplorable. Te rends tu compte de la chance que tu as? Te rends tu compte de ceux qui mourraient d'envie d'etre à ta place? Et tu te donne le droit d'agir de la sorte? Tu... Il ne trouvait plus ses mots, la colère obstruant les phrases qui le fuyait


Voila, cette histoire est achevé. Oh, tu semble déçu. Voulais tu lire encore? J'ai dans ces étagère d'autres contes mais ces histoires se déroulent sur d'autres continents.
Voici le rayon, mets toi a ton aise et si le cœur t'en dis, ouvre les pages et lis
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- l'histoire d'Ysaline est achevée, Evangeline n'est que commencée l'histoire de Dame Ezerbeth achevée et celle d'Ange est finie aussi, elle est courte =)
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Message par keranne » 06 Août 2014 09:51

C'est magnifique, j'adore la naissance de Taj Mahal ! *-* Je ne connais pas vraiment l'histoire originelle du bâtiment, mais il me semble que tu t'en ais inspirée, non ? Ca me fait penser à une pub pour parfum qui s'était aussi inspirée de la légende du taj Mahal ^^

Par contre, je en vois pas le destrinos en question... :/




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Je suis en deuil, désolé d'avance si j'ai moins de patience ou si je parle plus rudement que d'habitude. Je ne suis pas en colère contre vous, je suis juste triste. J'essaierai de faire attention, mais si ça arrive, merci de votre compréhension.





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Message par Pan » 06 Août 2014 09:54

Pour un prince d'orient
Spoiler: show
Un tendre matin se lève encore sur ces collines endormies. J’étirais mes jambes engourdies et me levais de mon matelat de fleurs odorantes.

Je clos mes yeux roses pour profiter de cet instant unique.

Ma robe colorée étincelait sous la lueur de ce nouveau jour et le chant des arbres invitait a la promenade. Je balançais doucement mas crinière ondulée dans la brise.

Il me fallait atteindre la contrée sombre avant la nuit. J’optais pour un petit trot qui détendait mes muscles encore fatigués de cette nuit a la belle étoile.

Les lucioles offraient un ballet si gracieux, tournant sans fin, pépites d’or d’un azure bleu marine. Elle brodait avec magnificence ce draps nocturne dans lequel chaque nuit je me plonge.

A présent, un rubis flamboyant embrasait l’aurore et les étoiles s’en allaient dans les espaces infinis.

Je trottais d’un pas léger et gracieux dans la foret dense dont les arbres aux épaisses ramures sont les gardiens. Quelques rayons de lumière perçaient leur feuillage émeraude. Il y avait dans l’air une douce ambiance qui rendait le lieu féérique.

La mousse humide tapissait les pierres grises et les troncs a l’écorce râpeuse. J’avançais doucement, profitant de la danse des stoufix dans la ramure de leurs hôtes. Nous nous saluâmes, ils savaient que pour moi ce jour était important.

Une odeur enivrante emportée par une douce brise chatouilla mes naseaux. Des pétales flottaient au gré du vent portant mon corps vers cet endroit si attirant. Mes sabots épousaient le sol humide alors que ma queue fouettait l’air frais, étincelant sous les rayons matinaux.

J’arrivais dans une clairière dégagée, s’offrant au ciel bleu, un champ de délicates fleurs s’étendait devant moi, leur parfum enivrant me faisait succomber a leur charme, je le balayais des mes yeux roses.

Je fis un pas, et la cueilli délicatement. C’était elle. C’était celle qu’il lui fallait. Douce, délicate, simple, majestueuse. Son doux parfum s’étendais jusqu’aux cieux dépourvus de nuages. Ses fins pétales si fragiles étaient marbrés d’un mauve translucide.

Cette rose était vêtue d’un rouge flamboyant dont les pétales semblaient rire. Plus que tout, j’aime les fleurs qui rient.

Heureuse d’avoir trouvé celle qui ravirait leur cœur je m’en fus ver cette contrée sombre d’un pas léger et gracieux, dansant dans la brise, mes crins valsaient dans le vent. Quelques flamiris aux ailes cristallines accompagnaient ma course riant de tout cœur, leurs chants semblables aux sirènes invitaient à me joindre à eux. Cependant, je ne pouvais y mêler la voix, transporter cette fleur demandait douceur et concentration. Je ne voudrais briser sa frêle tige.


La barrière d’arbres prit fin pour inviter à une escale sur une plage. Les fleurs exotiques plongeaient jusque dans l’eau. L’écume glissait sur mes épais fanons. Je pénétrais doucement dans l’onde turquoise qui berçait quelques fleurs flottante à sa surface. J’avançais doucement dans cette eau, jusqu'à ce qu’elle m’engloutisse et que seule ma tête ne plonge pas. Elle imbibait ma robe, caressait mes muscles et endormait les quelques douleurs que je ressentais. Je glissais gracieusement sur cette mer calme, derrière moi, l’eau sommeillait.

Mon voyage prenait fin alors que le soleil brulant glissait peu à peu dans la mer de Lismarin. Je sortais de l’eau, les derniers rayons du crépuscule faisaient briller mon pelage perlé de ces dernières gouttes marines.

J’étais arrivé. S’étendait a moi un chemin de marbre noir, je m’y engageais, bientôt, je le retrouverais.

Sous une arche tressée de roses noires, deux destrinos amoureux s’adonnaient à un amour tendre et infini. L’un deux, celui dont le flanc était tapissé de branchages fleuris me remarqua et de moi, s’approcha en trottinant. Son aimé le suivit, a leur attention, je henni doucement.

Précieux amis de mon cœur mort. Je poussais ses naseaux amicalement de mon museau et lui tendis ma rose.

Ses yeux bleus intenses la fixaient avec admiration. Il la saisit délicatement la plaçant dans les crins de son âme sœur. Lorsqu’il se tourna comme pour me remercier, il ne restait sur le sol qu’un lotus gisant sur le marbre. J’avais repris mon apparence fantomatique, il savait que comme toujours je n’étais pas éternelle.

Il henni a mon attention, je lui répondis doucement, alors que, sur la jeté, mon corps équin devenait depuis en plus transparent, jusqu'à s’évanouir dans la brume. Je levais au ciel les yeux et souris a la lune.












alors, le bâtiment est un tombeau =)
le sien d'ailleurs ^^

Il existe c'est pour moi une des plus belles construction au monde
Spoiler: show
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pour le destrinos c'est tout a fait normal :lol:
elle n'existe pas (pas sur le jeu) mais je vais montrer un dessin
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Message par keranne » 06 Août 2014 10:00

Je savais que le bâtiment existait et qu'il était classé parmi les 7 merveilles du monde, mais je ne me souvenais plus que c'était un tombeau ^^

Et si je croyais que le destrinos existait "réellement", c'est par ce que j'ai du croiser quelques fanarts... :D




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Le Kerrydex !
Je suis en deuil, désolé d'avance si j'ai moins de patience ou si je parle plus rudement que d'habitude. Je ne suis pas en colère contre vous, je suis juste triste. J'essaierai de faire attention, mais si ça arrive, merci de votre compréhension.





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Message par Pan » 07 Août 2014 17:49

c'est un roi (je crois) qui par amour pour son épouse décédée lui érigea le Taj Mahal (en indi... traduction Le palais de la couronne) ce tombeau

il n'y en a qu'un pour le moment, mais en effet, tu as pu le voir =)
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Message par Sora Asters » 07 Août 2014 17:54

Sublime RIRICHOUX ! Comme d'hab avec tes textes, ont est bercée par la poésie de tes récits ! C'est beau, c'est fluide, c'est mélodieux, bref, j'adore tes textes ♥
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Message par Pan » 07 Août 2014 20:02

:oops: merci

si tu es intéressée, "Un sentiment plus fort que la mort " parlera de ma douce et belle Image
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Message par Nao in Wonderland » 07 Août 2014 20:36

C'est vraiment magnifique RIRICHOUX, je ne me lasse pas de te lire...♥
En pause à durée indéterminée, je serai dans l’incapacité de répondre à vos échanges.
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Message par Sora Asters » 08 Août 2014 11:10

RIRICHOUX a écrit::oops: merci

si tu es intéressée, "Un sentiment plus fort que la mort " parlera de ma douce et belle Image


Oh c'est vrai ? J'ai hâte de la lire alors, rien que le titre est magnifique et donne envie de lire :) Mais j'ai vraiment hâte pour les autres aussi !
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Message par Nao in Wonderland » 18 Sep 2014 01:41

Tout ce que tu écris est tellement magnifique...Encore, encore ♥♥♥
En pause à durée indéterminée, je serai dans l’incapacité de répondre à vos échanges.
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