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Messagepar Gothikadoll » 17 Déc 2022 20:35

Bonsoir tout le monde, ça y est, le temps est arrivééééhééhééé ♫♪ l'heure des résultats a sonné

Tout d'abord, commençons par le
Podium

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Lilise231099
je vous laisse découvrir le début de l'histoire ici
https://gothicat-world.com/creatures/10166343
les différentes annexes sont à lire sur d'autres créatures (liens en rouge)

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TheGreatCroww
(pas de réponse à la demande d'autorisation de diffusion pour le moment)

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Nidoranium
Spoiler: show
Objet n° : OX-523

Niveau de Menace : Jaune

Classe : Sûr

Procédure de confinement : OX-523 doit être conservé dans le casier scellé n°95 du centre de stockage 2-Jaune du site 8 de la section Objets-X du Bureau des Anomalies, dans sa sacoche de cuir brun. Les tests réalisés sur OX-523 doivent être encadrés par du personnel de Niveau d’Accréditation 3 ou plus.

Description : OX-523 est un appareil photographique portable à pellicule argentique 35mm de couleur noire, dont ni la marque ni le modèle ne sont connus. Il contient un rouleau de pellicule (appelé OX-523-1) et est emballé dans une sacoche de cuir brun assez usée. Toutes les parties de OX-523 ont été datées du début des années 1960.

OX-523 reste inactif tant qu’il est rangé dans sa sacoche. Des tests ont été effectués pour savoir si la sacoche d’origine de OX-523 avait un effet inhibiteur particulier, mais il semble que n’importe quel contenant opaque désactive OX-523.

Lorsque OX-523 est actif, il observe son environnement, semblant suivre le mouvement des êtres vivants devant lui grâce à son objectif, sans pour autant se déplacer. Cet effet d’OX-523 provoque un fort sentiment de malaise chez les sujets humains. Les photographies et dessins représentant OX-523 ont le même effet.

Des tests ont été effectués pour déterminer l’effet de OX-523 sur les sujets prenant des photographies avec l’objet et sur les modèles vivants à photographier. Les animaux (un lapin, un serpent et un escargot) ont invariablement fui l’objectif. Les modèles humains qui ont eu le choix de poser ou non ont tous décliné la proposition. Ceux qui on été obligés de poser se sont évanouis de terreur dans les quelques minutes qui ont suivi le début de l’expérience, sans que cela n’ait d’impact sur le fonctionnement de OX-523.

Les sujets ayant tenté de prendre des photos avec OX-523 rapportent l’apparition progressive d’une tache noire sur les clichés, appelée OX-523-2.

Sur les 10 premières photos, OX-523-2 reste de forme indéfinie. Entre la 11ème et la 20ème photo, OX-523-2 commence à prendre la forme d’une silhouette humaine semblant s’approcher de l’objectif à chaque photo. Entre la 31ème et la 40ème photo, OX-523-2 est suffisamment ‘proche’ pour que le sujet puisse discerner les traits de son visage. Ceux-ci ont été décrits comme « terrifiants » par les sujets ayant effectué des tests. Ils rapportent la présence d’une bouche très large, garnie de longues dents rouge vif, et d’yeux parfaitement ronds, également rouge vif, sans pupille. Entre la 41ème et la 43ème photo, le visage d’OX-523-2 occupe la majeure partie de l’image. Les sujets ayant pris une 44ème photos sont tombés raides morts. Les autopsies pratiquées sur les corps ont révélé [DONNÉES SUPPRIMÉES].

L’image obtenue par la 44ème tentative de photographie reste inconnue à ce jour, la pellicule OX-523-1 restant vierge malgré la prise de clichés. Des tests ont été effectués avec des pellicules non-anormales de modèle similaire, qui ont invariablement été transformées en OX-523-1 dès leur insertion dans le boîtier de OX-523. Elles restent inutilisables sur des appareils photographiques non-anormaux de modèle similaire à OX-523.

OX-523 fut découvert par un couple de randonneurs au lieu-dit ‘██████ ██ ██████’ dans la vallée du ███████████ dans les Hautes-Alpes, à côté du cadavre de Clara ██████, photographe professionnelle. Les randonneurs et les agents de police venus enquêter sur le lieu de l’incident ont rapporté un grand sentiment de malaise à la vue de OX-523.

Une enquête de terrain a été ouverte pour déterminer si le site des ‘██████ ██ ██████’ était lié à OX-523, mais il semble plus probable que Clara ██████ ait elle-même apporté OX-523 à cet endroit.

Une enquête rétrospective a mis au jour un précédent, qui concerne le touriste allemand Franz ██████████, retrouvé mort dans son camping-car sur une aire de repos de la nationale ██, près de ██████-██████ le 14/08/1976. OX-523 avait été retrouvé à côté du cadavre, mais n’avait pas fait l’objet d’un examen approfondi de la part de la police en raison du sentiment de malaise des enquêteurs. L’affaire n’a toujours pas été officiellement élucidée.
6 autres cas de mort étrange dans le département des Hautes-Alpes ont été répertoriés, leurs dossiers sont en cours de traitement.


Document : Audition de Laurent █████, l’un des randonneurs à l’origine de la découverte de OX-523, par l’agent Radel.


Agent Radel : Pouvez-vous nous décrire ce que vous avez découvert en arrivant aux ██████ ██ ██████ ?

Laurent █████ : Martin et moi, on était un peu fatigués quand on est arrivés en haut, puis on avait chaud, alors on s’est approché du torrent. C’est là que j’ai vu la femme allongé par terre. Au départ, j’ai cru qu’elle avait fait un malaise, quelque chose comme ça. Du coup, je suis allé voir, et en fait, elle était morte. Mais on aurait pas dit, à la regarder. J’ai a appelé la police, je voyais que ça à faire. Puis je suis allé m’occuper de Martin, il était vraiment pas bien, le choc, tout ça.

Agent Radel : Il y avait un appareil photo à côté du cadavre, n’est-ce pas ?

Laurent █████ : Ouais, y’avait ce truc. C’est tombé de ses mains quand est morte, je crois. Au départ, j’ai cru que c’était le choc d’avoir trouvé une morte, mais j’étais pas à l’aise avec ce machin. Martin non plus, d’ailleurs. J’avais l’impression que ça nous regardait. J’ai pas voulu m’approcher, on a laissé ça aux flics. De toute façon, on doit toucher à rien quand on découvre un corps, non ?

Agent Radel : Que c’est-il passé à l’arrivée de la police ?

Laurent █████ : Avec Martin, on était allés se mettre un peu plus loin, on était mieux de l’autre côté du machin, on se sentait moins observés. Les flics nous rappelés quand ils sont arrivés. Je leur ai dit ce que j’avais vu, le cadavre et tout, j’ai pas voulu m’avancer, par contre. Je sais pas comment elle morte et je veux pas le savoir.

Agent Radel : Et ensuite ?

Laurent █████ : Les flics ont tout regardé le corps et les environs, ils faisaient des prélèvements et tout. Mais ils étaient pas à l’aise non plus avec l’appareil photo, ça se voyait. Finalement, ils l’ont emmené avec le reste et nous, on a pu redescendre en hélicoptère.


Suite à cet entretien, Laurent █████ et son compagnon Martin █████████ ont reçu un amnésique de classe 2 visant à leur faire oublier le caractère anormal de OX-523. Les policiers chargés de l’enquête et le médecin légiste qui a pratiqué l’autopsie de Clara ██████ ont également reçu un traitement amnésique adapté aux informations dont ils disposaient sur OX-523. Le cas Clara ██████ n’est pas officiellement élucidé à ce jour.


Vous gagnez donc tous 3 la plushie Gazette comme convenu ^^

Les autres participants n'ont pas démérité, on n'était vraiment pas loin d'un ex-aequo à la 3e place :lol:
Si vous voulez le détail de votre place et un petit retour (au moins de ma part) n'hésitez pas à demander, vous remportez tous une plushie chauve souris.
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Gothikadoll
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Messagepar Gothikadoll » 17 Déc 2022 20:37

voilà maintenant les participations de ceux qui m'ont autorisé à partager
Mlle Noctali
Désignation : SCP-3475

Niveau de manace : Noir

Classe : Keter

Procédure de confinement : les représentant de l'espèce SCP-3475-A doivent être confinés dans une cellule de 5m * 5m * 5m. Celle-ci doit être entièrement tapissée de Goshénite avec des luminaires dégageant une lumière très vive.
Les représentants de l'espèce SCP-3475-B doivent être confinés dans une cellule de 5m * 5m * 5m. Celle-ci doit être entièrement tapissée d'Obsidienne avec une absence presque totale de lumière.
Les représentant des espèces SCP-3475-A et SCP-3475-B doivent être isolés séparément.
L'insertion de Quartz dans les cellules de confinement ou la réunion des représentant des espèces SCP-3475-A et de SCP-3475-B sont formellement interdites et passibles d'une intervention létale.

Description :

Niveau 0
Spoiler: show
Les représentant de l'espèce SCP-3475-A s'apparentent à première vue à des masses lumineuses flottant dans leurs cellules. Les représentant de l'espèce SCP-3475-A se confondent facilement avec les lumières de leur cellule et dégagent une très forte chaleur.

Les représentant de l'espèce SCP-3475-B s'apparentent à première vue à des masses de pétroles flottant dans leurs cellule. Les représentant de l'espèce SCP-3475-B se confondent facilement avec les ombres de leur cellule et dégagent un très grand froid.


Niveau 1
Spoiler: show
Les représentant des espèces SCP-3475-A et SCP-3475-B peuvent prendre l'apparence de tout être vivant : animal comme humain. Ils doivent cependant s'en "imprégner" en étant directement en contact avec l'être vivant. Une fois l'imprégnation terminée et l'enveloppe charnelle obtenue, l'être vivant décède comme brûlé ou gelé.

Il est donc interdit au personnel de se présenter directement face aux représentant des espèces SCP-3475-A et SCP-3475-B.

L'un des éléments permettant de les différencier d'un véritable être humain une fois qu'ils sont imprégnés est la présence ou l'absence de chaleur que dégagent les représentant des espèces SCP-3475-A et SCP-3475-B.
Toucher physiquement un représentat de l'espèce SCP-3475-A revient à s'exposer à de violentes brûlures pour la peau en contact avec lui.
Toucher physiquement un représentant de l'espèce SCP-3475-B revient à s'exposer à de violente engelures pour la peau en contact avec lui.
La couleur des yeux des représentant des espèces SCP-3475-A et de SCP-3475-B permet également de les distinguer d'un être vivant.
Un représentant de l'espèce SCP-3475-A aura les yeux d'un vert vif très lumineux.
Un représentant de l'espèce SCP-3475-B aura les yeux d'un bleu polaires.


Niveau 2
Spoiler: show
SCP-3475-A et SCP-3475-B sont des espèces dites opposées. L'une reflète la lumière, l'autre l'ombre. L'expérience SCP-3475-01 a prouvé que l'un des moyens de détruire ces représentant est de les opposer l'une à l'autre. L'expérience SCP-3475-02 a prouvé que des pierres précieuses pouvaient également détruire ces entités, d'où leur utilisation en confinement.

Une confrontation involontaire entre un membre du personnel et un représentant de l'espèce SCP-3475-A a permis d'établir que ces entités possèdent une force et vitesse bien supérieur à celle d'un être vivant, se déplaçant à la vitesse de la lumière.


Niveau 3
Spoiler: show
Le confinement des deux entités est primordial, et une évasion de l'une des deux entités pourrait conduire à une invasion extraterrestre. En effet, toute pluie de météorite a été rapprochée avec l'arrivée de nouveaux représentants SCP-3475-A ou SCP-3475-B.

Leur confinement, une fois arrivés sur Terre, se doit d'être immédiat, car une communication avec d'autres représentant de leur espèce est possible et à craindre comme le prouve l'expérience SCP-3475-03. En effet, trop de représentant de cette espèce sur Terre pourrait aboutir à une extinction de la race humaine, à une conquête de la planète par ces deux entités, mais aussi à une guerre sans fin entre ces deux espèces.


Niveau 4
Spoiler: show
La fondation a à sa disposition quelques représentants de ces deux entités pouvant ainsi les utiliser contre des représentant de l'espèce opposée en échange d'une absorption de l'entité à éliminer.

Cette information doit être tenue secrète pour éviter tout mouvement de panique au sein de la fondation.


Expérience SCP-3475-01
Spoiler: show
Dr XXX : Pourriez-vous nous expliquer la confrontation qui a opposé SCP-3475-A et SCP-3475-B aujourd'hui ?

Sergent XXX : un agent s'est introduit dans la cellule de SCP-3475-A-14. Les caméras de surveillance ont permis d'observer un processus inconnu alors. SCP-3475-A-14 s'est approché de l'agent à une vitesse surnaturelle et il s'est infiltré dans son nez, comme de l'air qu'on respire. Il a alors disparut de nos caméras. L'agent est alors devenu entièrement rouge, comme s'il brûlait de l'intérieur. Sa peau a commencé à fondre et à se couvrir de cloque. Au bout d'une dizaine de minutes, SCP-3475-A-14 est ressorti du nez de l'agent qui s'est alors écroulé au sol, de la fumée se dégageant de son corps. La masse lumineuse qui forme le corps de SCP-3475-A-14 a alors prit une forme humanoïde avant d'en prendre l'apparence charnelle. Il est ensuite sorti par la porte de sa cellule et a immédiatement gagné celle de SCP-3475-B-15.

Dr XXX : Que s'est-il passé dans la cellule du représentant de l'espèce SCP-3475-B

Sergent XXX : Sur la caméra de la cellule de SCP-3475-B-15 nous avons pu voir SCP-3475-A-14 entrer et nous l'avons entendu parler d'une vois très rauque, comme une personne qui a très longtemps fumé. Il a désigner SCP-3475-B-15 comme étant "Umbra"

Dr XXX : Ombre en latin, continuez.

Sergent XXX : Et SCP-3475-B-15 a répondu "Lumen" d'une voix toute aussi caverneuse, j'ai supposé qu'il s'agissait du nom de leur espèce. Ensuite SCP-3475-A-14 est sorti du corps de l'agent pour reprendre sa forme brumeuse. Les deux fumées se sont précipitées l'une sur l'autre. Les thermomètres présents dans la salle se sont affolés, passant de -40°C à 55°C en moins d'une seconde. Les deux masses ont grossis jusqu'à envahir la totalité de la pièce. Et au bout d'une minute ou deux à peine, la fumée pétrole, SCP-3475-B-15 donc a absorber SCP-3475-A-14 et l'a détruite.

Dr XXX : Donc les deux espèces peuvent s'entretuer ?

Sergent XXX : C'est la conclusion que nous avons tiré effectivement.

Dr XXX : Merci, nous en avons terminé.

Note du Dr XXX : Au besoin, l'exposition d'un représentant de l'espèce SCP-3475-A pourra être anéantie face à des représentant de l'espèce SCP-3475-B, et vice-versa.


Expérience SCP-3475-02
Spoiler: show
Dr XXX : Pourriez-vous nous expliquer professeur l'expérience que vous avez effectué sur SCP-3475-A et SCP-3475-B ?

Professeur XXX : Comme ces deux espèces ont l'air d'être relié à la lumière et à l'ombre, j'ai voulu expérimenter le pouvoir que des pierres apparentées à ces deux éléments pourraient avoir sur eux. J'ai donc essayé l'obsdienne pour la lumière et la Goshénite sur l'ombre, mais aucun effet ne s'est produit. Puis j'ai essayé d'inverser les deux et l'exposition prolongée à ces pierres mets dans un état de faiblesse avancé les deux espèces. Celles-ci ne parvenaient même plus à imprégner une chèvre après une exposition de plus de 48h.

Dr XXX : Est-ce tout ce que vous avez découver avec ces pierres ?

Professeur XXX : Pas exactement, avant de tomber sur ces deux pierres j'avais essayé bon nombre de cristal, de saphirs, de rubis, et bien d'autres. Mais l'exposition au Quartz semble avoir un effet plus que positif pour eux. En effet, ils étaient en capacité de s'imprégner d'être vivant deux ou trois fois plus rapidement que sans exposition.

Dr XX : Merci, nous en avons terminé.

Note du Dr XXX : il est urgent de tapisser les cellules des pierres citées par le professeur XXX afin de limiter l'impact de ces entités.


Expérience SCP-3475-03
Spoiler: show
Dr XXX : Pourriez-vous nous raconter ce que vous avez vu ?

Agriculteur : Je... C'était terrifiant ! Des dizaines de météorites ont atteris dans mon champs, des dizaines ! Et des lueurs lumineuses et d'autres ombrageuses sont apparues, dès que je les ai vu, j'ai courru comme si ma vie en dépendait vers ma ferme ! J'ai senti leur présence autour de moi, ils étaient là ! Ma maison, heureusement qu'elle était en pierre, sinon je ne suis pas sur qu'elle aurait résisté aux chaleurs extrêmes qui étaient à l'extérieur. Et puis d'un coup cette chaleur a été remplacée par un froid glaçant. Au bout d'une quinzaine de minutes, tout était fini. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais j'ai eut si peur !

Dr XXX : Merci monsieur. N'ayez crainte, vous oublirez bientôt tout cela.

Note du Dr XXX : Mémoire effacé de l'agriculteur. Il est urgent de surveiller les pluies de météorites pour confiner au plus vite les représentants de ces deux entités.


Laucirie :
Bonsoir !
Vous avez été gagné le premier lot de notre tombola ! Merci encore d'être aussi nombreux à nous lire et nous suivre.
Veuillez suivre le lien ci-dessous pour accéder à votre récompense, et pouvoir également profiter de l'ensemble de nos ressource qui permette la confection d'un article.
Dossier DNG - Gazette

Bien à vous,
La rédaction DNG


Dragonne :
Spoiler: show
*Musique de générique. Zoom sur la présentatrice*

- Bonjour à toutes et à tous. Je suis ravie de vous retrouvez aujourd’hui pour un nouvel épisode d’ « Une Journée à l’Hôpital» , votre émission du samedi soir qui vous montre l’envers du décors de nos hôpitaux français. Pompiers, infirmiers, aide-soignants ou encore médecins, ces héros du quotidien qui sauvent nos vies et celles de nos proches, viennent ici partager avec nous leurs histoires. Insolites et drôles, émouvantes ou bien parfois choquantes ; vous aller découvrir au travers de celles-ci ce qui se passe vraiment dans les longs couloirs blancs. Et ce soir, c’est Frédéric que j’ai le plaisir de recevoir parmi nous. Bonsoir Frédéric.
- Bonsoir Karine.
*Applaudissement*
- Alors Frédéric, vous êtes aide soignant -oui - au service des grands brûlés de l’hôpital Maillot situé dans la région Lorraine, prêt de Metz, c’est bien ça ?
- Oui oui c’est ça.
- Et vous êtes ici pour nous raconter une drôle d’histoire qui vous est arrivée récemment. C’était quand ?
- Fin de l’année dernière, en novembre, donc il y a trois mois.
- Et pouvez-vous nous dire ce qui c’est passé en ce mois de novembre ? *sourire* J’ai cru comprendre que c’est une histoire de fondue.
- Oui c’est ça. Je venait de finir de manger avec les collègues, il devait être vingt heures ou vingt heures trente, quand le SAMU avec les pompiers sont arrivés. Je suis donc parti avec l’infirmier au sas d’urgence et là il nous ont confié un homme d’une quarantaine d’années qui présentait des brûlures aux deuxième et troisième degrés au niveau du torse, du cou, du visage et des mains. Il a expliquer qu’il faisait une soirée fondue avec des amis et comme il trouvait que le fromage ne fondait pas assez vite, il a voulu raviver le feu en ajoutant de l’alcool et il a eu retour de flamme. Son pull s’est embrasé et ses amis ont essayé de l’éteindre avec une couverture.
- Il ne faut jamais verser un liquide inflammable sur du feu il me semble. Pour les téléspectateurs qui nous regardent ne jetez pas de l’alcool ou autres sur vos barbecue ou feu de camps. Ni sur les fondues apparemment.
- Non, exactement. C’est un accident domestique très courant que je croise beaucoup. Il vaut mieux éviter. Ça fait très mal et ça gâche souvent l’ambiance. *rires*

- En effet, ce n’est pas souhaitable. Vous-disiez donc que vous avez pris en charge un homme de quarante ans avec le haut du corps sévèrement brûlés. Qu’avez-vous fait ensuite ?
- Ho bah moi pas grand-chose. J’ai juste aidé l’infirmier à le transporter dans une salle, après c’est le doc le médecin, pardon, qui l’a prit en charge. Moi j’ai été nettoyer la chambre qui devait l’accueillir et vérifier que tout le matériel était bien en place. On l’a mis dans cette chambre vers vingt-trois heures et je suis aller voir s’il avait besoin de quelque chose. En m’approchant de lui j’ai entendu trois coups sec en direction de la fenêtre. Je tourne la tête et là je vois 3 corbeaux ! Dont un qui tapait du bec contre la vitre.
- Des corbeaux à cette heure-ci ? C’est étrange.
- Oui, c’est ce que j’me suis dit aussi. Mais bon. Je me suis approché, j’ai tapoter du poing pour les faire fuir avant de baisser le volet et je suis vite passé à autre chose.
- Vous n’en avez pas fait de cas sur le coup.
- Non voilà. Ce n’était que des oiseaux, rien de bien méchant. Je me suis donc présenté au monsieur en lui demandant si tout allait bien, s’il avait moins mal ou s’il voulait quelque chose. Mais il ne m’a pas répondu. Il fixait le plafond parfaitement immobile, comme s’il ne m’entendait pas. J’ai donc insisté en lui redemandant si ça allait. Après quelques secondes de silences il a finit par me répondre sur un ton très monotone et platonique, sans bouger d’un millimètre et sans me regarder que « ça irait mieux demain, quand tout serai finit ». Je n’ai pas compris ce qu’il voulait dire. J’ai cru qu’il voyait sa fin approcher. J’ai alors tenté de le rassurer en lui expliquant que ces blessures n’étaient pas mortelles. Soudain, il a levé le bras avec l’index pointé vers la fenêtre et s’est mit à replier ce doigt. Croyez-moi ou non, à chaque fois qu’il le bougeait, un coup sec raisonnait à la fenêtre. Et c’est pas lui qui pliait le doigt quand il y avait le bruit. C’est bien l’inverse. C’est seulement après que son doigt fléchissait que le son se produisait.
- Les corbeaux ?
- Je présume oui. Je ne voyais pas à cause du volet, et j’avoue que j’ai pas été regarder. Mais c’était exactement le même bruit ! Donc j’en ai conclu qu’il s’agissait bien d’eux qui étaient revenus. Après il a reposé son bras normalement et les coup se sont tus. Moi je suis retourner dans la salle de contrôle et...
-Excusez-moi, je vous coupe, pardon. Mais, vous n’avez pas essayer de l’interroger sur ce qu’il était entrain de faire ? Et sur ce qu’il avait voulu dire ?
- Ah si si. Je trouvais ça très bizarre, du coup je lui ai posé des questions, mais il a rien ajouté de plus. Donc bon, je l’ai laissé tranquille.
- Et vous en avez parlé avec vos collègues ?
- Oui. Quand je suis retourné en salle de contrôle je leurs ai de suite raconter. Ludovic avait du mal à me croire et m’a même demander si je n’avais pas mis un truc dans mon café. Les autres ne savaient pas trop quoi en pensez. Ensuite on a discutez, répondu aux appels et aux alarmes des patients... etc ; le travail normal quoi. Bref, à un moment Ludo enfin mon collègue, celui qui ne me croyais pas juste avant, viens me raconter qu’en passant dans le couloir il avait vu la lumière de la chambre clignoter, comme si quelqu’un jouait avec l’interrupteur. Il m’a dit être rentré et avoir appuyer pour éteindre. Sauf que la petite lampe au-dessus de la tête de lit clignotait elle aussi. Et en plus, son alarme c’est déclenché plusieurs fois dans la nuit, mais chaque fois que l’un de nous rentrait dans la chambre pour voir ce qu’il voulait, il semblait dormir. On c’est dit qu’il devait avoir un faux contact au niveau du courant dans cette chambre et on à fait remonter le problème aux techniciens; qui nous a jamais répondu. Je suis revenu dans la pièce à trois heures du matin avec une infirmière. On devait lui changer ses pansements. En entrant, j’ai immédiatement vus les corbeaux posés sur le rebord de la fenêtre. Il n’y en avait plus trois mais sept ou huit ! Et ils étaient tous parfaitement alignés et nous fixaient. J’ai demandé au patient si c’était lui qui s’était levé ouvrir le volet mais je me suis encore pris un vent.*rires*
- Oui parce que vous l’aviez fermé. Mais que faisait les corbeaux ? Il tapaient toujours contre la vitre ? Il les regardait ?
- Non il les regardait pas, il avait toujours les yeux rivés sur le plafond, et eux bougeaient pas au début. Le problème c’est qu'ce monsieur était perfusé, pour les anti-douleurs, mais c’était une perfusion fixe. Le fil était trop court pour qu’il puisse atteindre la fenêtre, donc techniquement il ne pouvait pas avoir rouvert ce volet. Et ça ne pouvait pas non plus être un de mes collègues, ils m’ont tous juré qu’ils y étaient pour rien et personnes ne remonterai des volets en pleine nuit de toutes façons. Donc j’ai pas compris comment c’était possible.
- Mais c'est qu'elle ferait presque peur votre histoire là! On nous en à raconté des choses dans cette émission, mais le coup de la chambre hantée et de l’homme qui murmurait à l’oreille des corbeaux c'est une première!
- Oui c’est sûr. Ça arrive pas tous les jours. Heureusement ! D’ailleurs. Parce que pour être tout à fait honnête à moi aussi ça m’a fait un peu peur sur le coup. Je savais pas trop quoi faire. Finalement, on a laissé les oiseaux et on s’est occupé de changer les bandages. Mais qu’en on à commencer à les retirer, ils se sont mis à coasser et on s’est aperçue que l’homme n’était plus brûlé qu’au premier et deuxième degré superficiel. Normalement ça prend plusieurs semaines pour cicatriser comme ça. Pourtant je les avais bien vus ces brûlures ! Même le médecin. Il l’avait d’ailleurs bien écrit dans son dossier. C’était surnaturel ! On a tout enlever et rebander, sous les yeux des oiseaux qui épiaient tout nos faits et gestes, puis on a été tout raconter aux autres. Sauf au doc au médecin pardon, qui dormait. Comme il n’y avait aucune urgence on ne l’a pas réveillé. Après ça je n’ai plus jamais revu cet homme. J’ai finis ma garde à six heures du matin et je suis rentré chez moi. Quand je suis revenu travailler deux jours plus tard, mon premier réflexe c’était de demander de ses nouvelles. On m’a alors appris qu’il n’était plus là ! Qu’il avait pus repartir chez lui le jour même dans l’après-midi. Il n’avait apparemment quasiment plus aucunes traces de ces blessures et plus du tout mal. On m’a même raconter qu’il avait pus se raser la barbe en faisant sa toilette le matin. Le médecin qui là examiner à dis qu’il n’avait jamais rien vus ni entendu de tel en trente-cinq ans de carrière ! Il lui avait pourtant prévu une greffe de peau et plusieurs mois de rééducation et tout, avec des séquelles visibles à vie. Sa guérison est miraculeuse.
- C’est une histoire incroyable
- Attendez ! C’est pas fini ! Le pire c’est que notre système informatique à buguer comme par hazard quinze minutes après qu’il soit parti. Quand ça à refonctionner, plusieurs dossier avaient disparus, dont le sien. On a jamais pus le retrouver. Toutes les données le concernant sont donc perdues. Il nous reste juste son prénom.
- Donc il y a aucune preuve de la venue de cet homme dans votre structure ?
- Officiellement non.
- Eh bien, voilà une histoire bien étrange! Si vous nous regardez en ce moment et que vous vous êtes reconnu à travers ce récit, n’hésitez pas à vous manifestez via le numéro qui s’affiche en bas de votre écran. Nous serions très curieux d’avoir plus d’explications. En tout cas nous sommes heureux pour ce monsieur et on espère qu’il va bien aujourd’hui. Merci Frédéric pour votre témoignage.
*Applaudissements*
- Merci à vous de m’avoir invité.
- Nous allons à présent passer à l’histoire tout aussi spectaculaire de Julie, jeune pédiatre qui à sauver un nourrisson ayant fait une chute d’un balcon du huitième étage. Elle nous racontera sa touchante réanimation après une courte page de réclame. A toute suite !


Reinechat :3 :
Spoiler: show
Rapport écrit n°8384

Objet n° : GW-044
Classe : Euclide
Niveau de menace : Orange

Procédures de confinement :
Une cellule en verre anti-casse de 10cm d'épaisseur de 10m² et d'une hauteur de 2m. Située dans un entrepôt avec une partie sécurisée spécifique à l'étude du sujet. Des caméras thermiques sont présentes aux quatre coins de l'entrepôt en direction de la cellule.

Description :
GW-044 semble être issu d'une expérience de modification génétique sur un stoufix.
GW-044 fait la taille approximative d'un petit chien ou d'un chat.
Son apparence est similaire à celle d'un ■■■■■ sans poils. Sa peau est rose et paraît fragile mais peut se transformer lorsque GW-044 se sent menacé. Sa résistance est alors ■■■■■■.
Il possède des dents acérées dont deux de devant proéminentes telles celles d'un ■■■■■.
GW-044 peut jeter un crachat fait d'acide très puissant capable de dissoudre la partie affectée en quelques secondes- toutes surfaces confondues. Il semble cracher uniquement lorsqu'il se sent menacé et en dernier recours- l'acide qu'il produit paraît le blesser lors de sa production.
Sa mâchoire est aussi puissante que celle d'une hyène malgré une petite ouverture (similaire à celle d'un chien) et sa morsure est toxique pour l'homme. La toxine doit être évacuée à l'aide d'un équipement approprié (■■■■) durant l'heure suivant la morsure sous peine d'une mort lente et douloureuse (sueurs, douleurs ■■■■■, ■■■■, brûlure intérieure)
Sa peau semble elle aussi produire la toxine ■■■■. A NE PAS TOUCHER SANS PROTECTION

Le sujet GW-044, a été déplacé par l'université d'Alexylva. Il s'est échappé lors ■■■■■■. Pas d'informations concernant son point d'arrivée.
GW-044 est désormais retenu dans la base ■■■■ située à ■■■■■■.

[31-10-22] Enregistrement audio du rapport fait par le Capitaine d'intervention ■■■■, en présence de FIM Rhô-1, au Chercheur Senior ■■■■ chargé de l'étude du sujet GW-044 :

DÉBUT DE L'ENREGISTREMENT

- Soldat ■■■■ Membre de FIM Rhô-1 :
GW-044 n'a pas pu être intercepté par notre équipe avant qu'il ne s'échappe. Une équipe d'intervention a été déployée en renfort pour sa capture.

- Capitaine d'intervention ■■■ :
GW-044 a été retrouvé dans un jardin non loin de l'endroit où il s'est échappé. Les propriétaires de l'endroit ont été évacués en prétextant une fuite de gaz.

- Chercheur Senior ■■■■ :
Comment s'est déroulée sa capture ?

- Soldat ■■■■ Membre de FIM Rhô-1 :
GW-044 possède des capacités auxquelles nous ne nous attendions pas.

- Capitaine d'intervention ■■■ :
Mes hommes en ont fait les frais. Cette foutue bestiole est increvable ! On voyait qu'elle était hostile alors on a fait feu. D'abord ■■■ avec son revolver Manurhin - MR 73, comme SCP-602 est un petit gabarit il a utilisé du .375 Magnum, pour le blesser. Mais la balle a ricoché sur sa peau ! Heureusement personne n'a été touché. La bête était très en colère après qu'on lui ait tiré dessus.

- Soldat ■■■■ Membre de FIM Rhô-1 :
Pas étonnant...

- Capitaine d'intervention ■■■ :
Qu'est ce que vous venez de dire ?!

- Chercheur Senior ■■■■ :
Du calme. Capitaine ■■■■ reprennez votre récit s'il vous plaît. Ces informations sont cruciales à la compréhension du sujet GW-044.

[On entends un crayon griffonner sur du papier]

- Capitaine d'intervention ■■■ :
Bref, GW-044 a commencé à nous attaquer. Il a montré les dents- qui étaient impressionnantes pour sa taille !- puis a bondit sur ■■■■. Le pauvre n'a rien vu venir. L'autre lui a ■■■■■■ le bras sans qu'on ait eu le temps de comprendre ce qui venait de se passer. C'était horrible. ■■■ hurlait en se débattant pour faire lâcher prise à ce truc mais l'autre tenait bon ! Finalement c'est le bras de ■■■■ qu'a pas tenu. GW-044 a réussi à lui arracher un bout.

- Soldat ■■■■ Membre de FIM Rhô-1 :
GW-044 s'est retrouvé projeté contre un mur de la maison. L'impact a laissé une trace dans le mur, et le temps que la poussière se dissipe le sujet n'était plus visible.

- Capitaine d'intervention ■■■ :
Ouais on pensait qu'il s'était fait la malle. Dans le doute ■■■■■ a mis ses lunettes à vision thermique. Ce ■■■■■ de truc s'était rendu invisible ! Et il avait l'air vraiment pas content. ■■■■ gueulait toujours avec son bras en lambeau, on pouvait voir ■■■■ là où il manquait un bout.

- Soldat ■■■■ Membre de FIM Rhô-1 :
Je pense que le Chercheur ■■■■ n'a pas besoin des détails...

- Capitaine d'intervention ■■■ :
C'est moi qui raconte l'histoire ou toi ?!

- Soldat ■■■■ Membre de FIM Rhô-1 :
Je vais continuer. Ce sera plus rapide.

[On entends des bruits de lutte, le capitaine semble avoir voulu s'en prendre au soldat ■■■■ mais il a été retenu]

- Chercheur Senior ■■■■ :
Capitaine ■■■■ calmez vous s'il vous plaît. Soldat ■■■■ continuez.

- Soldat ■■■■ Membre de FIM Rhô-1 :
Nous avons tous mis nos lunettes à vision thermique afin de voir GW-044. Nos meilleurs tireurs ont préparé des seringues pour endormir GW-044, la dose préparée dans chaque fusils hypodermiques était celle d'un cheval. ■■■■ a voulu se rapprocher de sa cible. GW-044 a alors recraché un jet d'acide sur lui.

- Chercheur Senior ■■■■ :
Comment savez vous que c'était de l'acide ?

- Capitaine d'intervention ■■■ :
Sa ■■■■ de chaussure à fondue !

[Un silence]

- Soldat ■■■■ Membre de FIM Rhô-1 :
■■■■ a eu le temps de sortir son pied de sa chaussure avant que la substance ne l'atteigne à son tour, à quelques exceptions près. ■■■■ a tout de même perdu 2 orteils. Ces derniers ont été dissous en quelques secondes avant que le liquide ne tombe au sol et ne creuse un trou dans la terre. Plusieurs membres ont tiré sur GW-044 après cet incident. Ce dernier avait l'air mal en point après avoir craché. 3 fléchettes l'ont atteintes. 2 autres étaient plus lentes et ont rebondi sur sa peau qu'il avait modifiée entre-temps. Les fléchettes plantées ont été sectionnées nettes par sa transformation mais leurs pointes sont restées ancrées. Après quelques minutes de lutte le produit a fait son effet, GW-044 paraissait hors d'état de nuire.

- Chercheur Senior ■■■■ :
Vous avez réussi à l'approcher sans problème après la dose qu'il a reçue ?

- Soldat ■■■■ Membre de FIM Rhô-1 :
Oui. Mais sa peau avait à nouveau changé d'apparence. On aurait dit que GW-044 transpirait. Un membre de l'équipe d'intervention a voulu le prendre à mains nues mais s'est vite résigné après l'avoir effleuré. Le liquide était visqueux selon lui. Il a tenté de s'essuyer les mains mais la substance était tenace. Elle a peu à peu été absorbée par son corps.

- Chercheur Senior ■■■■ :
Cette substance a-t-elle eu un effet indésirable sur lui ?

- Capitaine d'intervention ■■■ :
Il est actuellement à l'hôpital, tout comme ■■■■ avec son bras. Les deux ont des symptômes similaires et leurs pronostics vitaux sont engagés. J'ai voulu leur rendre visite avant de venir faire mon rapport ici mais on ne m'a pas laissé les voir. De ce que les infirmiers m'ont dit c'était pas joli-joli. Ils les ont mis sous morphine pour apaiser leurs souffrances mais ils ont peur qu'ils ne passent pas la nuit. A priori c'est la toxine présente dans la salive de GW-044 qui est responsable de leur état. Elle est entrée dans leur sang et les ■■■■■ de l'intérieur.
Je vais perdre deux membres de mon équipe à cause de cette ■■■■■■ !

- Chercheur Senior ■■■■ :
Je suis désolé. [Un silence] Comment avez-vous intercepté GW-044 ?

- Soldat ■■■■ Membre de FIM Rhô-1 :
Je me suis équipée de gants issus d'une combinaison de démineur pour le déposer dans une boîte sécurisée. L'anesthésiant avait l'air de toujours faire effet durant le trajet.

[Encore un bruit de grattement sur du papier]

- Chercheur Senior ■■■■ :
Merci messieurs-dames pour ces précieuses informations. Nous allons à présent nous occuper de GW-044.
Félicitations pour cette appréhension, grâce à vous l'Université d'Alexylva ne pourra pas compter sur cette anomalie pour nuire.

[Des au revoir se font entendre puis plusieurs personnes quittent la pièce]

[Une autre entre]

- ■■■■■ Spécialiste du confinement :
Le sujet GW-044 est en train de se réveiller. Dans quelle cellule devons-nous le placer ?

- Chercheur Senior ■■■■ :
GW-044 paraît plus coriace qu'il n'y paraît, préparez une cellule de confinement la plus résistante possible. Et faites en sorte que nous puissions voir GW-044 à l'intérieur. Il est crucial de l'observer dans son nouvel environnement pour palier à toute éventualité de fuite. Placez également des capteurs thermiques dans sa cellule.

- ■■■■■ Spécialiste du confinement :
Bien Monsieur.

FIN DE L'ENREGISTREMENT


Lilie94
Spoiler: show
Rapport d’événement écrit par Lilie94 sur l'incident vécu par Marianne lors du 31 octobre 2022

Cette nuit du 31 octobre 2022, Marianne se trouvait tranquillement chez elle attendant que les enfants, comme chaque année, viennent sonner à sa porte. La soirée se passait tranquillement avec de temps en temps un coup de sonnette. Il était environ 23h30 quand un malaise s'empara d'elle. Ne sachant pas vraiment ce qui se passait elle prit son téléphone portable et composa un numéro de téléphone. Après quelques sonneries pourtant personne ne décrocha. Elle décida donc de partir au volant de sa voiture.

Lors de cette nuit du 31 octobre 2022 qui était une nuit noire, une nuit où la lune cachée derrière les nuages ne pouvait être perçue le long de la route, qui longeait la forêt, que Marianne venait d'emprunter. Ce qui rendait cette nuit encore plus effrayante c'était cette absence de lumière, puisque aucune lumière à part celle qui provenait des phares de la voiture ne traversait cette obscurité. De plus il y avait un épais brouillard, où elle ne voyait pas à 1m devant elle. Son malaise toujours présent elle emprunta les petites routes qu'elle connaissait pour se rendre chez sa sœur. Elle ne rencontra aucune autre voiture que ce soit dans son sens ou dans l'autre.
Arrivée chez sa sœur, elle coupa les phares de sa voiture et descendit. Sa sœur habitait une petite maison, perdue au milieu de la forêt avec aucun voisin approximé. Marianne alluma la lampe torche de son téléphone portable pour se diriger vers la porte d'entrée. Elle sonna et attendit deux minutes mais personne ne répondit. Elle décida donc d'essayer de la rappeler mais comme la première fois personne ne répondit alors qu'elle entendait parfaitement le téléphone sonner derrière la porte de la maison. Elle décida d'entrer avec les doubles des clefs qu'elle possédait. Une fois le tour de la maison fait elle s’aperçut que sa sœur ne se trouvait pas chez elle-même si son téléphone, lui, l'était bien. Elle retourna dehors mais au lieu de se diriger vers sa voiture elle alla en direction de la forêt et plus précisément vers la petite crique qu'elle savait exister à un peu moins d'un kilomètre. Malgré le fait que sa lampe soit allumé elle mis plus de 20 minutes pour arriver à destination.
Elle découvrit sa sœur, installée près du bord auprès de l'eau. Cette dernière se retourna et mit un doigt devant sa bouche pour lui dire de ne pas faire de bruit et lui faire signe d'éteindre sa lumière. Marianne éteignit donc son téléphone en le remettant dans sa poche et alla s'installer près de sa sœur. Pendant plus de deux heures elles restèrent assises là sans prononcer un mot à observer les créatures qui étaient en train de se baigner dans la crique. Sous l'eau deux sirènes qui scintillait nageaient l'une contre l'autre même si l'une d'entre elles était soutenu par l'autre. Quand l'aube se leva les deux sirènes sortirent la tête de l'eau tout près de Marianne et sa sœur qui se penchèrent simultanément pour les aider à s'extraire de l'eau. Une fois que les sirènes furent partis Marianne et sa sœur retournèrent tranquillement vers la maison où elles discutèrent de ce qui venait de se passer.

C'est donc ainsi que Marianne apprit que le malaise qu'elle avait eu chez elle venait de la peur qu'avait ressentie sa sœur lorsque les deux sirènes étaient apparus sur le pas de sa porte et avaient sonnés pour lui demander de les aider à guérir leurs blessures. Ce que sa sœur fit en les amenant à la crique car l'eau pouvait guérir toutes les blessures non mortelles. Elles s'endormirent ensuite toutes les deux mains dans la main mais Marianne ne put s'endormir car elle avait plein de questions en tête : Comment les sirènes avaient-elles su où chercher de l'aide ? Comment savait-elles où habitait sa sœur ? Mais surtout qui avait blessé aussi sérieusement ces deux sirènes ? Plein d'autres questions encore lui traversèrent l’esprit c'est pourquoi elle décida de venir nous parler de cet incident pour pouvoir au mieux pouvoir protéger sa sœur.

Cet incident est le 20ème qui a été rapporté dans cette zone géographique depuis le début de l'année 2022.


Ombre :
Spoiler: show
Nom : HRD-FRE-1

Menace : Orange

Classe : Keter/Euclide

Origine géographique : HRD-FRE-1 se déclare dans l’entièreté du globe de manière ponctuelle et régulière (estimé à 1 ou 2 fois par mois)

Procédures de confinement :
Nos connaissances actuelles de HDR-FRE-1 ne nous permettent pas de le confiner. Il semble contaminer des humains de manière aléatoire, sans limite de distance. Les sujets atteints par HRD-FRE-1 sont cependant contenables.
Il arrive fréquemment que lesdits sujets soient internés en HP (hôpital psychiatrique) avant d’être récupérés par [MISSING_DATA]. Les procédures de confinement sont similaires : isolation, camisole, calmants. Les sujets doivent être impérativement privés de leurs mouvements et maintenus à l’écart de tout ce qui pourrait menacer leur vie et celle de leur entourage. Rien ne pouvant être associé de près ou de loin à une arme ne doit se trouver durablement près d’eux.
Il est fortement préconisé de les isoler également du monde extérieur : sas, fenêtres scellés, combinaisons hermétiques pour entrer, incinération ou lavage très haute température de tout inanimé sortant, douche décontaminante pour ce qui est vivant. Il est à noter que l’efficacité de cette procédure reste à confirmer.
En stade 3, le port d’un dispositif d’électrocution légère est conseillé durant les visites.
Les sujets doivent être maintenus sous surveillance en permanence. Il est obligatoire d’enregistrer film et son. Il est préconisé de contrôler les constantes vitales et mentales, notamment pour prévenir toute action des sujets. Ceci, tant dans le but de s’assurer leur protection et celle de tous mais également pour poursuivre les études. À cet effet, tout autre enregistrement de données non mentionné peut être réalisé.

Description :
HRD-FRE-1 est actuellement considéré comme un parasite dont aucune description physique n’a été réalisée. Il infecte des sujets humains (aucun signe d’infection chez d’autres espèces), par des moyens inconnus. Le sujet contaminé est considéré contagieux en l’absence de preuves contraires. Il n’a pas encore été déterminé comment la contagion se faisait ou si les sujets pouvaient être choisis. Une hypothèse de MF-840 mentionne que tous ceux qu’elle a étudiés semblaient mener des vies particulièrement banales. Cette théorie reste à étudier statistiquement.

Le sujet contaminé passe par quatre (4) stades : démence, violence, manipulation, destruction.
Stade 1 : démence. Phases de quelques minutes à plusieurs heures. Le maximum connu est de douze (12) heures. Durant celles-ci, les sujets sont totalement imprévisibles. L'identification de schémas comportementaux commun n’a pas été concluante. Le seul point commun semble être une propension à aller à l’encontre des règles (légales, morales, éthiques, religieuses, etc.).
Stade 2 : violence. Les sujets cherchent en priorité à s’en prendre aux autres. Non armés, ils peuvent les déchiqueter avec les dents et les ongles si l’occasion leur en est donnée. Isolés, ils s’en prendront à eux-mêmes (autophagie constatée). Complètement privés de leurs mouvements, ils insulteront et provoqueront tous ceux qui les entendent. Le but supposé est d'infliger de la souffrance, physique ou psychologique, par n'importe quel moyen. L’alimentation augmente durant ce stade. La plupart des sujets décèdent durant celui-ci, profitant de la moindre occasion pour se déchaîner. Les calmants ayant moins d’effets sur eux, il est nécessaire d’être attentif au dosage afin de ne pas atteindre la dose léthale.
Stade 3 : manipulation. Les sujets deviennent charmeurs, cherchent à provoquer une transe hypnotique chez leur auditoire ou à convaincre qu’ils sont redevenus normaux. Les données sont faibles car seuls trois (3) sujets ont atteint ce stade depuis l’identification de HRD-FRE-1. On note de légères déformations physiques (grosseurs) sur les sujets.
Stade 4 (hypothétique) : destruction. Les données sont peu nombreuses, ce sont principalement des théories. Le seul sujet connu l’ayant supposément atteint a tout simplement détruit [MISSING_DATA]. Des traces animales et des produits toxiques ont été retrouvés ; il n’y en avait pas là-bas, selon les inventaires.

MF-840 est la seule à avoir mené des études sur le long terme de HRD-FRE-1. Son travail s’étend sur presque deux (2) ans, précisément cinq-cent-quatre-vingt-quatre (584) jours. Il s’achève par [MISSING_DATA] qui a annihilé l’intégralité de celui-ci. Une hypothèse forte suggère qu’elle a été causée par un sujet en stade 4.
Les informations sur HRD-FRE-1, liées à cette étude, viennent de :
    - Notes retrouvées au domicile de MF-840
    - Entretiens avec les collaborateurs qui étaient absents ce jour-là
    - Un disque-dur, actuellement en cours d’analyse par nos équipes, recensant les notes de MF-840 à propos de ses entretiens avec les sujets
    - Un bref appel d’un collaborateur paniqué le jour de l’explosion
    - Un rapport de terrain analysant le complexe après l’explosion
Au cours de son travail, MF-840 a suivi dix-huit (18) sujets et analysé les données de cinquante-quatre (54) anciens cas documentés. Le plus jeune avait neuf (9) ans, le plus âgé en avait soixante-dix-sept (77). Il y avait des sujets masculins et féminins, de toutes les origines sociales, ethniques et géographiques. [MISSING_DATA] se chargeait de détecter les nouveaux cas, de les récupérer et de les transférer à [MISSING_DATA] pour être étudiés par MF-840.
Elle avait théorisé que HRD-FRE-1 se manifestait une à deux fois par mois, n’importe où, sur des sujets choisis de manière apparemment complètement aléatoire.

Extraits du journal de MF-840

Note : Les autres séances sont manquantes, les fichiers retrouvés sont corrompus. Ils sont en cours d’analyse.

12-03-[MISSING_DATA]
Troisième séance avec le sujet n° 11, je peux déjà affirmer qu’elle est le cas le plus passionnant qu’il m’ait été donné d’étudier. Je suis certaine qu’elle est atteinte du HRD, mais il est beaucoup plus marqué chez elle.
Aujourd’hui, elle semblait en pleine possession de ses moyens, on pourrait en oublier nos deux séances précédentes. Elle m’a raconté quelques passages de sa vie. Si on voulait chercher une « madame-tout-le-monde », elle serait un sujet idéal. (Une piste de déclenchement du HRD ?)
Née en [MISSING_DATA], de parents apparemment aimants, d’intelligence moyenne, lui est ingénieur dans la logistique et elle enseignante en primaire. Sujet n° 11 avait un petit frère, un chien, un doudou, des amis. Un parcours scolaire assez classique, ses notes étaient moyennes, filière C au lycée, puis des études de comptabilité. Tombée sur un patron irrespectueux, elle est embauchée comme secrétaire et assez mal traitée. Elle rencontre un collègue qui la défend, ils se marient 2 ans plus tard et ont deux enfants, un garçon et une fille. Elle démissionne, devient femme au foyer, ils adoptent un chien et achètent une maison en banlieue, à l’est de [MISSING_DATA].
Lorsque sa fille entre au collège, le HRD se déclare. Elle a des pertes de mémoire qui lui sont racontées comme des scènes irréelles : violence, transe hypnotique, tendances à l’autodestruction, peinture de scènes abstraites avec ce qui lui tombe sous la main. Son médecin lui prescrit du Xanax, sans effet notable. Elle entame des séances de psychiatrie dont les comptes-rendus sont affreusement banals, de ce que j’ai pu en lire. Elle craint que son mari la trompe mais ses doutes se calment rapidement. Elle s’inquiète des notes de ses enfants et des apparences auprès des voisins et de sa famille.
Suite à une crise plus violente où elle a réveillé son fils de nuit pour qu’ils s’infiltrent dans une morgue, elle est suivie une semaine en HP. Aucune crise ne se produit (comme pour les autres sujets, HRD semble capable de se faire discret) et elle sort, rassurée. La nuit même, elle la passe dans le jardin à attraper des insectes et à déterrer des vers de terre qu’elle écrase sur les murs du salon et du couloir. Lorsque son mari la découvre, vers 5h du matin, elle s’évanouit et est récupérée par [MISSING_DATA]. Elle se réveillera après 36h de sommeil.
Elle a passé la séance à me raconter ces faits avec une inquiétude sincère (tous les signes sont là). Mon hypothèse est que le HRD s’était reculé et qu’elle était en phase de clarté, bien que celles-ci soient de plus en plus rares et qu’on a déjà vu le HRD agir comme son porteur.

25-05-[MISSING_DATA]
Sujet n° 11 a atteint le stade 3 du HRD. Je n’avais que très peu d’infos dessus, il n’y a que sujet n°6 qui l’ait atteint, les autres sont décédés en stade 2. Ceci dit, je n’ai aucun doute, bien que l’évolution de sujet n°11 semble plus rapide que celle des autres.
Symptômes stade 2 :
    - Yeux fixes, grands ouverts, aucun clignement de paupières
    - Grimace quand elle parle, mâchonne dans le vide si elle ne parle pas, attitude revêche, agressive
    - TOCs : hochements de tête secs, émet des bruits de pluie (« ploc »), tape le pied au sol dès que l’on prononce la lettre « a »
    - Discours sensé, volume de voix élevé ponctué de hurlements, vocabulaire anormalement violent et cru, intonation normale uniquement sur les termes du quotidien (change de ton pour les thèmes de la violence, des armes, de la mort, etc -> cf liste de la 5e séance)
Symptômes stade 3 :
    - Visage détendu, yeux souvent mi-clos, regard en biais (jamais de face)
    - Sourit, se lèche les lèvres
    - Attitude séductrice et détendue
    - Discours construit, dénotant une intelligence supérieure à celle de sujet n° 11. Vocabulaire du contrôle, manipulation.
L’enregistrement vidéo des séances est une grande aide pour identifier tous les signaux. [MISSING_DATA] pense que le HRD cherche à créer un état d’hypnose ; nous avons pris la décision que je porterai un bracelet développé par la division [MISSING_DATA], capable de donner de petites décharges électriques et contrôlé à distance. [MISSING_DATA] aura la télécommande et sera chargé de me réveiller s’il pense qu’elle prend le contrôle.

01-08-[MISSING_DATA]
C’était plus qu’inattendu ! Sujet n° 11 a été consciente durant environ 8 minutes durant notre séance. Elle était triste et résolue. Elle voit toujours tout ce qu’il se passe, elle a décrit un sentiment glacial, le comparant à un génie du mal. Elle m’a demandé comment se portaient ses proches, me demandant de souhaiter un joyeux anniversaire à sa fille de sa part. Le HRD a repris le contrôle à ce moment-là. J’ai l’impression qu’elle avait besoin de me le dire et qu’elle a gardé le dessus tant qu’elle n’avait pas transmis son message. Il y a un combat de volonté qui se joue, c’est indéniable. Pourtant, elle n’avait jamais réagi à la présence de sa famille ou de ses amis, mais nous n’avions pas réessayé depuis la séance du 17-04-[MISSING_DATA] où son mari était présent. Il avait expliqué qu’elle semblait clairement chercher à le blesser le plus possible, moralement puisqu’elle ne pouvait l’atteindre physiquement.
Il serait intéressant de les faire revenir. Je souhaiterai son anniversaire à sa fille au passage !

Retranscription de l'appel passé par un collaborateur avant sa mort

- Allô [MISSING_DATA] ? Tu n’es…
- Mon coeur ! Il se passe quelque chose au labo ! Il y a un sujet qui a complètement perdu le contrôle, il est en liberté dans les couloirs, je l’ai vu tuer trois personnes avant de m’enfuir ! Je vais essayer de rentrer mais, si je n’y arrivais pas, je t’aime !
- Attends, attends, attends ! Il se passe quoi ? Non, je m’en fiche, dépêche-toi de rentrer ! Est-ce que je viens te chercher ?
- Non, je ne veux pas que tu t’approches ! À la limite, va plutôt faire des valises et regarde les infos ! Si tu vois quoi que ce soit, fuis !
Le reste de l’appel étant de nature privée, il n’a pas été retranscrit. Il ne contenait aucune donnée pertinente.

Retranscription de l'interrogatoire de FP-250

Note : les noms ont été remplacé par les matricules.

Interrogateur : Bonjour FP-250, comme convenu, cet entretien sera enregistré. Vous pouvez détailler vos réponses autant que vous le souhaitez, tout détail peut se révéler utile. Cela vous convient-il ?
FP-250 : Oui.
I : Parfait, nous commençons. Je vous rappelle que cet entretien porte sur HRD-FRE-1. Par vos relations avec MF-840, vous avez des informations qui ont été détruites dans [MISSING_DATA], nous allons tenter d’en apprendre plus avec votre aide. Tout d’abord, pourriez-vous vous présenter ?
FP-250 : Je suis FP-250, 42 ans, français, psychiatre. Je travaille avec [MISSING_DATA] depuis 7 ans. J’ai travaillé au complexe de [MISSING_DATA] avant d’être transféré à celui de [MISSING_DATA] où j’ai rencontré MF-840. Nous ne travaillions pas sur les mêmes cas, elle était à 100% sur HRD, comme elle l’a appelé. Nous nous entendions bien, nous déjeunions souvent ensemble, donc elle m’a raconté pas mal de choses dessus. D’ailleurs, elle pouvait en parler pendant des heures ! Ceci dit, elle savait aussi s’intéresser aux sujets des autres, elle aimait bien qu’on lui en parle quand elle bloquait. Elle disait que ça lui changeait les idées. Elle m’a donné quelques pistes très intéressantes sur FTE.
I : Dénomination complète ?
FP-250 : Ah oui, FTE-PEL-4.
I : Merci, poursuivez.
FP-250 : Euh… Sur HRD ? Ou sur FTE ?
I : HRD-FRE-1, s’il vous plaît.
FP-250 : Bien sûr. Eh bien c’était son bébé, elle faisait probablement pas mal d’heures supp’ quand elle menait ses recherches. Psychiatre le jour, biologiste la nuit, je crois qu’elle a dormi plusieurs fois au labo. Bref, elle a d’abord pensé que HRD était une maladie avant de se diriger vers l’hypothèse du parasite, quand sujet n° 11 est passée en stade 3. C’était son sujet préféré, elle parlait beaucoup d’elle. D’ailleurs, elle voulait lui faire passer tous les examens médicaux possibles et imaginables, mais les budgets l’ont pas mal limitée, elle s’en plaignait souvent. Notamment, elle voulait lui faire passer une IRM pour confirmer sa théorie parasitaire, mais c’était un peu compliqué avec les procédures d’isolation.
I : Je vois, vous a-t-elle parlé d’autres sujets ?
FP-250 : Oui, bien sûr ! Il y en avait un autre, le sujet n°…17, je crois. Un australien, qui a également atteint le stade 3 quelques jours avant mes congés. Elle était extatique, vous savez combien les sujets sont difficiles en stade 2 !
I : Il est plus facile de les contenir en stade 3 ?
FP-250 : Oui, beaucoup. Elle m’avait raconté qu’un sujet avait tenté d’avaler une cuiller avec laquelle on le nourrissait, une fois. Au moins, en stade 3, ils n’ont plus de tendances destructrices. MF-840 était très méfiante, ceci dit, depuis que la fillette, là, le sujet n°6 ? Je crois ?
I : Le sujet de 12 ans, d’origine pakistanaise ?
FP-250 : C’est ça. Elle est le premier sujet à avoir atteint le stade 3, mais elle est morte peu de temps après. MF-840 était tellement déçue ! C’est arrivé avant qu’elle ne puisse lui parler, mais elle le savait grâce à la caméra dans la cellule. Elle m’a dit avoir vu sujet n°6 se calmer brusquement. Vous savez qu’en stade 2, ils sont agressifs ? Ben le stade 2 est aussi physique que le stade 3 est mental. Lorsque son infirmier est venu la voir, sujet n°6 a joué les petites filles blessées et avait discuté avec le pauvre gars. MF-840 était persuadée qu’elle l’a hypnotisé, autant aux intonations de voix qu’au fait qu’il l’a ensuite libérée. La gamine a juste demandé et il l’a fait. Elle l’a assommé puis l’a étranglé avec sa camisole. Puis elle s’est elle-même pendue. Ça m’avait beaucoup marqué !
I : Y a-t-il d’autres sujets d’étude dont elle vous ait parlé ?
FP-250 : Oui, mais je ne saurais plus retrouver leurs numéros, ils étaient moins intéressants.
I : Très bien, continuons. Connaissez-vous les théories de MF-840 sur les différents stades ?
FP-250 : Euh, oui, il y a une fois où elle m’en a parlé. C’est quand elle a décidé qu’HRD devait être plutôt un parasite qu’une maladie, d’ailleurs. Elle pensait que, durant le stade 1, l’hôte et HRD se battaient pour le corps, ce qui expliquait l’alternance des phases, entre la démence et la lucidité. En stade 2, elle pensait qu’HRD avait pris le contrôle de la partie « consciente » du cerveau, en gros, toute l’humanité de la personne. Ou qu’il influait sur l’inverse, la partie violente et animale. Mais elle n’avait pas trouvé de traces réellement significatives pour le prouver dans un sens ou dans l’autre, ça la travaillait. Ah et elle pensait que c’était un stade de développement physique, parce que les sujets semblaient avoir beaucoup plus faim que d’habitude. Pour autant, elle n’a noté des déformations physiques que sur sujet n° 11 et sujet n°17, en stade 3. Elle pensait qu’il prenait en taille, comme un bébé durant une grossesse qui déforme le ventre de sa mère. Sauf que ça n’était pas que sur le ventre, il y avait aussi des bosses sur les bras, les jambes et même la tête !
I : Sauriez-vous en faire une liste précise ?
FP-250 : Je ne pense pas. Déjà, ça remonte à plusieurs semaines et puis elle-même ne m’a pas fait de liste. Ça m’a marqué parce que j’ai une imagination visuelle, je trouvais ça assez dégoûtant, à vrai dire.
[L’interrogateur hoche la tête et lui fait signe de reprendre.]
FP-250 : Euh, du coup, le stade 3… Ah oui ! Elle pensait qu’à ce niveau, il prenait réellement le contrôle mental du sujet, qu’il ne faisait qu’influer en stade 2.
I : Avait-elle une théorie sur ce que recherchait HRD-FRE-1 ? Sur son but ?
FP-250 : Pas vraiment, vu qu’elle n’a pas survécu à son étude. Je peux essayer de vous donner une piste, si vous voulez ?
I : Allez-y.
FP-250 : Ce ne sont que des théories, mais j’ai été regarder et j’ai vu qu’il y avait eu trois nouveaux cas dans les semaines suivant [MISSING_DATA] du complexe, plus particulièrement dans les environs. Or MF-840 m’avait dit qu’il était assez rare qu’on lui amène de nouveaux contaminés et qu’ils venaient d’un peu partout dans le monde. Du coup, j’ai trouvé bizarre que, là, comme par hasard, il y en ait tant au même endroit. Je pense qu’HRD essayait tout simplement de se reproduire. Après tout, c’est ce que font tous les êtres vivants, non ?
[L’interrogateur acquiesce.]
FP-250 : Bref, voilà. Je pense que les 3 stades sont le développement d’HRD et qu’ensuite… Le sujet accouche. Enfin, il y a peut-être un ou plusieurs stades avant cela. En fait, j’ai du mal à me dire que quelque chose de vivant, cherchant à se reproduire, aurait fait [MISSING_DATA] aussi violemment l’endroit où il était, ça serait suicidaire et à l’encontre des lois naturelles ! Mais en même temps, le complexe [MISSING_DATA] était bien trop sécurisé pour [MISSING_DATA] « juste comme ça ». Du coup, peut-être qu’il y a un stade 4 encore plus violent que le stade 2. Ou alors, peut-être qu’en sortant, HRD cherchait aussitôt à se propager et que [MISSING_DATA] est un moyen de diffusion ? Honnêtement, je n’en sais rien.
I : Ce sont des pistes fort intéressantes.
FP-250 : Ah oui, j’ai une autre hypothèse, mais MF-840 n’était pas convaincue. On se demandait d’où pouvaient provenir les tendances autodestructrices des sujets. Elle pensait que c’était un conflit entre l’hôte et HRD. Que les sujets voulaient s’en débarrasser d’une manière ou d’une autre, qu’ils étaient prêts à mourir pour cela. Un de ses arguments, c’était le moment de clarté qu’a eu sujet n° 11, pendant son stade 3. Elle avait l’air absolument répugnée par ce qu’il lui arrivait et je crois me souvenir qu’elle a demandé à mourir. Ceci dit, je ne suis pas pleinement convaincu, vu le contrôle mental qu’exerce HRD sur ses hôtes. Moi je pense tout simplement que cela serait un effet secondaire d’une nature ultra-violente de HRD. Qu’il déteindrait sur les hôtes. Après, je me dis que nos deux idées ne sont pas complètement incompatibles. Mais… Une [MISSING_DATA] ? J’ai l’impression que si vous foutiez des missiles nucléaires dans les mains d’un HRD… Enfin, mains ou autres, bref, qu’il appuierait sans hésiter sur le bouton, et même plusieurs fois, peu importe la cible.
[FP-250 se penche et fait le geste d’appuyer sur un bouton, de manière frénétique]
FP-250 : Et que si c’était juste la théorie de MF-840, eh bien le sujet n’aurait pas appuyé, parce qu’il aurait pensé aux dégâts sur les autres, vous voyez ?
I : Je vois. Avez-vous autre chose à nous raconter ?
FP-250 : Euh… Là comme ça, je ne vois pas.
I : Bien, nous avons prévu d’autres entretiens pour creuser vos souvenirs. Nous pouvons nous arrêter là pour aujourd’hui.
[L’enregistrement coupe]


Endless66
Spoiler: show
Entité N° : GW-676-FR

Niveau de Menace : Orange

Classe : Euclide

Procédures de Confinement Spéciales : L'objet est isolé dans une petite pièce fermée de 3m², situé au Bâtiment █, Sur la section ██, en étage souterrain n°██. La salle est une cellule sans porte, cloisonnée de blanc où se situe un podium d'exposition noir en son centre, sur lequel repose une cage de verre trempé pesant vingt kilogrammes (20kg) pour supporter l'attraction persistante de son entité. Une vitre teintée d'un verre assombri permet aux membres du personnel de la section ███ affiliée à la contrée de █████ de garder un œil sur GW-676.

Prenant compte de la dangerosité de GW-676, un relent désagréable de pourriture se dégage de la vitre teintée et peut être perçu jusqu'à un (1) mètre à partir de celle-ci. Cela est un gage de précaution, pour faire anéantir tout potentiel d'envie de croquer dans GW-676.

Une ronde est effectuée de ██h██ à ██h██ pour surveiller GW-676.

Description : GW-676 n'a pas d'apparence prédéfinie puisqu'il prend la forme de la nourriture préférée de l'individu qui va poser ses yeux sur l'entité. Allant d'une simple pomme à quelque chose de bien plus élaboré comme une pizza, un gâteau au chocolat ou ██████. Il ne semble pas doué de conscience.

Quelque chose à retenir venant de GW-676 est sa capacité à se régénérer, tel que le ferait une pieuvre ou un axolotl. Lorsqu'un individu succombe au pouvoir de GW-676, il est immédiatement attiré par la beauté et l'uniformité du sujet, qui donne envie à la victime de plonger ses dents à l’intérieur pour en cueillir le goût. La partie croquée va alors se régénérer pour ne laisser place qu'à GW-676 de nouveau entier.

Une analyse plus approfondie de sa structure révèle les molécules organiques du sucre (C12H22O11) mais également de molécules se rapprochant au mieux de celles de la pieuvre mimétique, qui est ████-███ ainsi qu'une composition presque égale à la régénération des Axolotl, indiquée comme ██-███.

GW-676 a été identifié par le sujet █████ situé à ██████ aux environs de ████ le 01/11/███2 lors d'une exploration nécessitant plus d'une dizaine de créatures.

Incident 676-01 du 01/11/███2

9h45 : Un expédition est lancée près de la zone ██, considérée comme une zone sûre en raison de nombreuses analyses.

10h10 : L'incident se produit alors que █ créatures se sont rapprochées de la zone ██, ressemblant exactement à la précédente mais dont les études n'ont pas encore été approfondies.

10h24 : Une alerte est interceptée, relevant un sujet inquiétant de concentration de grognements ou de hurlements qui n'est en rien intercepté comme un cri déjà connu.

10h42 : Une équipe sur place confirme la présence de GW-676 et en donne une apparence floue. Le Dr █████ décrit GW-676 comme une pomme bien rouge et juteuse, bien que sa taille soit anormalement grosse. Tandis que le spécialiste Dr █████ décrit le sujet comme une part de pizza au fromage chaud et de ses tomates fondantes. Il fallut plus d'une heure de débats houleux pour comprendre que GW-676 n'a pas d'apparence disposée. Il prend la forme de la nourriture convoitée par l'individu à l'instant T. [i](Aucune autre forme que tout ce qui mangeable ne peut être prise par GW-676.)


11h38 : Selon le rapport, ██ créatures sont retrouvées décédés. Tandis que ██ sont portées disparues. Seul reste GW-676 et un Stoufix de sexe █ dont le comportement est devenu agressif.

11h47 : L'individu agressif a tenté de s'en prendre à notre équipe mais également de croquer dans GW-676.

13h51 : Des recherches plus intensives ont révélé que le Stoufix était tombé sur GW-676 pendant son exploration puis avait été tenté par la forme appétissante de l'entité, jusqu'à plonger ses crocs dans sa chair. Seulement quelques minutes se sont écoulées pour qu'une paire de crocs, semblables à celles d'un serpent, de 6cm environ ne déchire sa gueule et décale sa mâchoire. Les griffes des pattes avant se sont également rallongées de 3cm de longueur, tandis que les poils de sa queue ont poussé sensiblement de 11cm au total. Les yeux de l'individu se sont rétrécis et concentrés sur l'unité ██ en place sur le terrain.

15h23 : Le dernier rapport répond aux notes conservées et intactes de la dernière trace GPS de l'unité ██ aux environs de ██h██ de l'après-midi.

17h55 : GW-676 a été confiné dans le secteur ███ au bâtiment █. Des analyses sont en cours pour comprendre et sécuriser le sujet GW-676 en place et éviter tout nouvel incident qui pourrait encourir un risque majeur de déconfinement.
[/i]


Notes du 30/11/███3

- De nouvelles infos ont été conservées le ██/██/███2, mais le Dr █████, frustré par GW-676, a préféré manger ses notes que répondre à l'influence de l'entité.
- Aucun incident n'a été à déplorer au delà du niveau majeur du 01/11/███2
- Le Stoufix s'est réveillé aux environs de ██h██ du matin, le ██/██/███2 après une léthargie de plus de ██ jours. Mais celui ci ne retrouva un état mental équilibré que le surlendemain.
- Rappelez vous que si vous entendez une voix à proximité de GW-676, il est peut être temps d'aller manger quelque chose de sûr, bien loin de GW-676.
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Messagepar Gothikadoll » 17 Déc 2022 20:37

Chanel :
Spoiler: show
Objet n° : SCP-311 (Sujet GWC-311 confié par nos unités en place à Gothicat et qualifié de « Lunaris [DONNEES CENSUREES] » )
Classe : Keter
Niveau de menace : Rouge

Procédures de Confinement Spéciales : SCP-311 doit être maintenu dans sa cellule en tout temps, une pièce hermétique recouverte de plomb sur plusieurs couches, d’une longueur de six (6) mètres sur une largeur de cinq (5) mètres et une hauteur de trois (3) mètres et mise sous surveillance en tout temps via différentes caméras.
Le sujet sera en permanence attaché à des chaines, faites de plomb également, aux membres postérieurs et supérieurs, les yeux seront recouverts en permanence afin d’éviter tous contacts visuels directs avec le personnel dans la cellule, mais également le contact visuel avec le personnel via les caméras de surveillance.
Les murs, le sol et le plafond seront surveillés et inspectés tous les jours afin de s’assurer qu’aucune brèche ne soit possible.
Un système de capteur à sonnerie est également mis en place s’il venait à disparaitre.
Toutes entrées et sorties ne se fera pas sans la présence [DONNEES CENSUREES].

Description : SCP-311 possède une forme originelle humanoïde/lycanthrope mesurant approximativement 2,20m. Le sujet possèdera une masse musculaire supérieure à celle d’un humain moyen et un corps presque entièrement recouvert de poils mi-long et assez durs, semblables à ceux des loups. Ses membres supérieurs et postérieurs sont anormalement longs et disproportionnés par rapport au reste du corps. Sa tête est semblable à celle d’un loup dans sa forme, mais dépourvue de fourrure et d’une pigmentation brunâtre. Après différentes observations et expériences menées sur le sujet, dont sa tonte, il est avéré que la peau du reste du corps possédant une fourrure est également de couleur brunâtre.
SCP-311 Possède des griffes sur chacun de ses longs doigts, membres postérieurs et supérieurs compris, et d’une mâchoire aux dents semblables à celles des carnivores dont il peut se servir pour lacérer la peau d’un humain. Voir incident 311-B.
Ses yeux et leur forme restent semblables à ceux d’un humain mais possèdent une couleur mordorée. Le sujet a montré à plusieurs reprises une facilité déconcertante dans la captation de mouvements, de jour comme de nuits, de pistage et une vitesse de pointe jusqu’à ██km/h enregistrée. Le sujet semble comprendre les dialogues et choses qui se passent autour de lui mais ne semble pas doté de parole dans sa forme originelle.
Lorsque SCP-311 entre en contact visuel -direct ou indirect- avec un humain, il est capable de se transporter à un autre point de manière aléatoire afin de le trouver. Il en est également capable si sa cellule n’est pas hermétique et ce sans contact visuel, où il cherchera une victime aléatoirement. Aucun obstacle ni aucune matière ne semble pouvoir l’arrêter à l’exception du plomb et du ████████.

SCP-311 sera capable de changer de forme une fois sa victime trouvée, par contact visuel direct, via une photo et autres objets d’affichage numérique, et peut prendre la forme de n’importe quel être vivant, existant ou non. Il cherchera à susciter une peur profonde ou à voler la vie de sa victime avant de la [DONNEES SUPPRIMEES].
Sa seconde forme la plus courante sera un double parfait de sa victime nommée alors SCP- 311-1 avec la création d’une sorte de monde parallèle miroir, désigné SCP-311-2, parallèlement à l’endroit où la victime se trouvera. Le sujet cherchera à y emmener sa victime afin de la piéger.
Une fois piégée, la victime (désignée alors SCP- 311-3) verra le SCP- 311-1 prendre le contrôle de sa vie et [DONNEES SUPPRIMEES] chaque membre proche avant d’être [DONNEES SUPPRIMEES] également, le tout dans un court laps de temps semblant être beaucoup plus long pour SCP- 311-3.
Une fois SCP- 311-3 anéanti, SCP-311-2 disparaîtra et SCP- 311-1 recouvrera sa forme originelle dans un craquement d’os et de chair tonitruant avant de chercher sa prochaine victime tout en [DONNEES CENSUREES].
En cas de brèche, sa capture sera considérée comme appartenant aux priorités Alpha dû aux risques de perte de nombreuses vies humaines et dû à ses disparitions aléatoires le rendant quasiment impossible à attraper et intraçable.

----------------------------------------------------------------------------------------------

Enregistrement audio de l’entretien 311-1 :
Interrogé : Soldat █████, attaché à l’équipe de Capture Mobile Alpha-1
Interrogateur : Dr ███████
Incident de Capture n°311 -1-A

< Début de l’enregistrement >
[Jour ██/██/████ Heure █████████, Bâtiment de recherche ███]
Soldat █████ : Je peux savoir pourquoi on m’interroge ? Vous avez déjà tous les rapports, tous. Je veux plus rester ici ! A chaque fois c’est pareil, vous vous foutez dans un merdier et c’est nous que vous envoyez à la mort.
Dr ███████ : Vous saviez pourquoi vous avez signé. Quel était le but de la mission ?
Soldat █████ : On devait capturer un sujet. On nous a rien dit à son propos, juste de « faire attention où on met les yeux ». Sérieux quoi. [Marque une pause]. C’était au niveau d’une forêt, pas très loin d’habitations donc on devait agir vite et bien. Lorsqu’on est arrivés dans la forêt on l’a vite trouvé. Vous auriez vu sa taille. [Marque une pause]. J’aurai pu y rester moi aussi quand j’y repense.
Dr ███████ : La rapport mentionne une autre équipe en plus de la vôtre.
Soldat █████ : Ouais. Quand on est arrivés j’étais un peu derrière les gars parce que mon arme à fait un bruit de cliquetis, alors j’ai ralenti et j’ai baissé les yeux pour voir si c’était pas un truc qui aurait pu me couter la vie en plein face à face. C’est ce qui m’a sauvé. Tous les autres l’on regardé droit dans les yeux et se sont fait déchiqueter. Personne nous a prévenu ce que c’était. Pourquoi personne nous a prévenu ? ****** pourquoi ? [Marque une pause].
Dr ███████ : Et pour l’autre équipe ?
Soldat █████ : Ouais j’y viens. Pendant que toute mon équipe se faisait massacrer, je cherchais un point où me mettre pour tirer dessus, il semblait pas du tout intéressé par moi, pourtant j’étais là. Mon capitaine a crié « pas ses yeux » avant de se faire bouffer la gueule. Alors c’est ce que j’ai fait, je l’ai pas regardé. Et là j’ai entendu une autre équipe arriver. C’était la [Marque une pause] Zulu 9-C je crois ou la D.
Dr ███████ : Il s’agissait de l’équipe Zulu 8-D. Poursuivez.
Soldat █████ : Je vous croit. Mais personne les a appelés et ils étaient là. Pas moi en tout cas, j’ai pas eu le temps de les appeler. J’ai plus de souvenirs après, c’est le choc je crois. Comment vous appelez ça ? Un traumatisme. [Marque une pause]. J’ai juste les flash lumineux en tête de toutes les armes qu’ils ont utilisé. Et cette chose, debout, en sang mais résistante à toutes leurs attaque. Pas un seul membre en moins. Pourtant vu les bruits que j’ai entendu, c’était pas des petites armes de merde. Et d’un seul coup plus rien. Il avait disparu. Je sais même pas comment je suis rentré. Ils l’ont eu ?
Dr ███████ : Bien. Ca ira pour aujourd’hui. Merci soldat.
[Bruits de chaises déplacées, de pas, et d’une porte claquée. Confirmation que le soldat a bien quitté l’interrogatoire 15]
Dr ███████ : Interrogatoire terminé.

< Fin de l’enregistrement >


Mykah :
Spoiler: show
~ [Retranscription commentée du tournage, date : 07.09. Émission finale coupée au montage.]
« Bonjour à tous ! Je suis Edma, et vous êtes sur le plateau de l’émission télévisée *Je l’ai vécu* et nous vous remercions de nous suivre ! La thématique du jour tient à rappeler que des choses surviennent : des personnes peuvent en douter, sous prétexte qu’elles-mêmes n’ont jamais vécu un évènement similaire, mais je vous assure que les histoires d’aujourd’hui vous toucheront par leur sincérité et véracité ! Vous l’avez compris, nous allons parler d’évènements étranges… Peut-être même de paranormal. Du don de voyance, à la communication avec des défunts, en passant par l’expérimentation d’une autre réalité… J’espère que vous êtes prêts ?! Alors on plonge avec notre première invitée, Hélène et son don de voyance. C’est à vous ! » [Changement de caméra]
« Pour commencer, je dirais que le terme ‘don de voyance’ n’est pas celui approprié, dans mon cas du moins. Je parlerai plutôt de sensations, très particulières. Parfois, à un moment qui peut paraître quelconque, quelque chose en moi se déclenche, comme une alerte rouge, un instinct de survie particulièrement développé, ou alors couplé à un instinct d’anticipation. Cela s’est produit de nombreuses fois, mais je me limiterai à quelques anecdotes ici.
Tout d’abord, il y a eu cette fois où je me prélassais tranquillement sur un hamac au ras du sol durant mes vacances. Sans aucune raison, j’ai su, tout simplement, que je devais tourner la tête pour regarder à ma droite, tout doucement. Je l’ai fait. Un serpent se tenait là, il avait redressé tout le haut de son… buste ? Je ne connais pas les termes, mais je peux affirmer que son regard était au niveau du mien quasiment, et nous nous sommes silencieusement regardés, sans bouger. Finalement, il a repris son chemin quelques magnifiques minutes plus tard. Pour ma part, j’en ai gardé le sentiment d’avoir vécu quelque chose d’extraordinaire, et j’avais la conviction que si j’avais réagi autrement, par exemple un geste brusque dû à la panique, il m’aurait attaqué. »
« Au final, le volet étrange de votre histoire, c’est d’avoir pressenti la présence du serpent, et non pas le fait qu’il n’ait pas attaqué ? » [Interruption prévue pour faire rire les spectateurs]
« Évidemment ! Les animaux ne sont pas si agressifs qu’on veut nous le faire croire ! Mais oui, je ne saurais vous expliquer ce qu’il s’est passé ce jour-là, ni comment j’ai pu savoir ; tout ce que j’en retiens, c’est cet instinct. C’est grâce à cette même anticipation que je n’ai pas perdu un œil, lors d’un autre évènement. Je sortais tout bêtement de mon bus, à la suite des autres personnes. Il pleuvinait ce jour-là, juste de quoi rabattre ma capuche sur ma tête. La dame qui marchait devant moi, légèrement sur ma droite avait ouvert un parapluie. D’un coup, sans prévenir, sans explication et sans signe précurseur, j’ai su qu’il fallait que je fasse un mouvement d’esquive sur la gauche. Je l’ai fait, aussitôt, sans une hésitation, comme si j’esquivais au moment même où je pensais qu’il fallait esquiver. Et ces millièmes de secondes ont tout changé : la dame a penché d’un coup sec son parapluie, et l’un des embouts a frôlé ma joue. Sans ce mouvement fugace que j’avais effectué quasi au même moment, ce parapluie m’aurait frappé, en plein visage… Et la dame ne s’en est même pas rendu compte ! C’est comme pour le serpent : je ne sais l’expliquer, tout ce que je peux dire encore une fois c’est que je l’ai senti, je l’ai su, sans explication, sans avoir de signes me permettant de déduire, sans avoir réellement le temps de la réflexion. C’est pour cela que je n’y qualifie pas de ‘voyance’, ce ne sont pas des visions, et cela concerne un futur immédiat, qui m’implique, seule. Je ne pourrais anticiper pour quelqu’un d’autre ! »
« Eet bien ! Voilà un début d’émission saisissant ! Nous reviendrons avec notre équipe d’experts sur ce qui peut provoquer cela, comment le cerveau humain fonctionne, mais d’abord écoutons l’histoire de Marguerite. » [Changement de caméra]
« Merci, Edma. Ce n’est pas réellement mon histoire, et elle se résume assez vite pour tout vous dire ! J’ai déménagé il y a maintenant quelques mois, dans une maison magnifique où vivait auparavant un homme âgé. D’après mes nouveaux voisins, il avait des tendances à la sorcellerie : des pierres parsemées partout pour leurs vertus, un potager de plantes aromatiques au jardin pour en faire des cataplasmes, ce genre de choses. Les premières semaines, il n’y avait rien de particulier, j’ai laissé une majorité des pierres, après m’être renseignée sur la litho-thérapie pour savoir quel était le nom de chacune, et son utilité. J’ai aussi pris soin du potager, mais pour ma cuisine ! C’est mon fils de 6ans qui m’a dit quelque chose qui a tout changé. Il m’a confié que chaque matin, un homme venait dans sa chambre, toujours dans le même coin de la pièce, proche de la fenêtre. Ce monsieur semblait très gentil et lui faisait des grimaces pour le faire rire. Je lui ai demandé de me le décrire, et ce qu’il me disait correspondait en tout à l’ancien propriétaire ! Alors un jour, tandis que mon fils n’était pas là, j’ai été dans sa chambre et je me suis tournée vers le coin de la pièce concerné. J’ai parlé doucement, d’une voix tendre. Je ne m’adressais pas au mur, mais à ce qu’il y avait devant et que je ne pouvais voir. »
« Qu’avez-vous dit ? » [Clin d’œil complice]
« J’ai commencé par le remercier, pour la maison, les plantes, les pierres de protection. Je l’ai aussi remercié de faire rire mon enfant, puis j’ai ajouté que désormais cette maison était la nôtre et que s’il souhaitait y rester, il pouvait, mais qu’il était un invité. Par conséquent, je ne souhaitais plus qu’il se montre à mon fils. »
« Et alors ?! » [Exclamation surjouée]
« Alors… Mon fils ne m’a plus reparlé de ce monsieur depuis ! »
« Un cas extrêmement intéressant, les esprits ne sont pas toujours mauvais visiblement. Nous reviendrons sur cela aussi, après le témoignage de Nikolas, qui a expérimenté une étrange expérience… » [Changement de caméra]
« Hum… Rien à voir avec les récits précédents de mon côté. J’ai plutôt expérimenté une autre réalité. Cela s’est déroulé à la bibliothèque, tout bêtement, un bâtiment que je connais depuis mon plus jeune âge. Je saurais m’y déplacer les yeux fermés. Pourtant cette fois-là, tout a été différent. Quelque chose a attiré mon regard dans une pièce, dont la porte était entrebâillée. Je m’y suis engouffré, et je débouche sur une salle de réunion que je ne connaissais pas. J’en suis aussitôt ressorti par la même porte, revenant sur mes pas, mais je n’arrive pas là où je devrais. Je commence à tourner sur moi-même, avec la sensation que tout tangue autour de moi ! Même les livres ont bougé, et je me perds totalement dans ce lieu. Je demande de l’aide aux bibliothécaires, mais tous me regardent avec un immense sourire figé. L’une des employées pointe quelque chose du doigt, lentement. Je me suis retourné, et j’ai vu une énorme volée de marches ! Enorme dans deux sens : leur hauteur, on ne voyait pas le bout de cet escalier, et en longueur, on pouvait être une trentaine à gravir en même temps ces marches. J’ai commencé l’ascension, avec l’impression que j’allais arriver jusqu’au ciel. »
« Et comment cela a-t-il terminé ? Avez-vous touché le ciel ? Découvert tout un paysage nouveau ? Et comment êtes-vous revenu parmi nous ? » [Emballement et série de questions non-prévues]
« Hum… Je me suis réveillé. »
« …
Pardon ? Vous vous êtes… quoi ? » [Surprise]
« Réveillé. C’était un simple rêve. »
« MAIS QU’EST-CE QUE C’EST QUE CETTE *BIP* ? COMMENT CE TYPE A PU PASSER LES AUDITIONS PRÉLIMINAIRES ? […] » [La présentatrice s’est levée et est furieuse]
« Bah quoi, les rêves ne sont-ils pas la porte vers d’autres réalités ? » [Insistance de cet homme qui ne comprend pas ce qu’il a fait de mal. Heureusement que ce n’était pas du direct.] ~



LightningHeart :
Spoiler: show
SCP:0666FR
classe : Euclid

SCP0666FR comme décrit par le peux de personne qui se laisse approché est un mélange entre une araignée et un cheval, il se nourrit exclusivement d'être humain, plusieurs tas d'os humain ont été trouvé non loin de son lieu de vie, une tannière dans la forét amazonienne.

SCP0666FR a un venin qui paralyse tout en laissant la personne conciente, il forme alors un cocon autour de sa victime et c'est les sucs qu'il inject dans le cocon qui fait fondre les chaires des victimes vivante. Nous le savons grace aux experience que l'on fait au classe D qui est la grande majorité de ses proies qu'on lui fournit.

Nous ne savons pas si il en existe plusieurs comme ce SCP. Nous n'en avons pas trouvé d'autre mais ce ne'est pas une certitude.

Nous savons qu'un seul humain n'est pas attaqué par ce SCP celui ci ce nomme Luka, on a essayé de le capturer mais c'est comme ci la foret le défendait car toute les plantes et les animaux s'attaquent à nous pour empêcher de l'aprocher.

Faut que la fondation se penche plus sur cette affaire.
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Messagepar Mykah » 17 Déc 2022 20:39

Plop !

Félicitations à tout le monde **

Je vais tâcher pendant mes """"vacances"""" (notez bien les guillemets :lol: ) de lire vos créations !

Au premier coup d'oeil des deux participations sur le podium (EDIT : et des autres !), je me dis que j'étais totalement à côté de la plaque, ce concours n'était vraiment pas pour moi :lol:

Concours de Printemps chez les Abees !
--> Image <--

Image


~ Merci à Yashura pour le dessin et le kit, ceci est un magnifique Neptulys idéal ~
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Messagepar Azertamia » 17 Déc 2022 20:45

Bonsoir et félicitations aux gagnants *\o/*

Et ainsi qu'aux autres participants ^^/
Ce concours n'était pas fait pour moi non plus je pense Mykah *patpat* ♥
JE SOUHAITE À CHACUN D'ALLER AU MIEUX, CŒUR SUR VOUS ♥

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Messagepar Gothikadoll » 17 Déc 2022 20:46

Maintenant vient une chose que j'aurais préféré ne pas faire, mais ton comportement m'y force LightningHeart ou Les trois Luci/Renard Lunaire/Damonen puisque tu as changé de pseudo/de compte.
Tu es officiellement bannie de tout concours qu'ils soient officiels ou organisé par les joueurs. Pour participer exceptionnellement à celui-ci, tu as avancé le fait que tu t'étais "tenue à carreau" CEPENDANT nous avons constaté avec les autres membres de la modération que tu avais encore récemment tenté de faire passer le travail et les espèces d'un autre artiste pour les tiens. Ce qui est tout bonnement INADMISSIBLE.
Je passe sur ton texte qui nous a en plus donné l'impression de nous avoir été jeté à la va-vite pour avoir le lot de participation, tu l'auras ne t'inquiète pas, je l'ai promis, et je m'y tiendrai. Mais comme dit c'est la DERNIÈRE FOIS que tu participes à un concours sur GW. Les joueurs sont désormais prévenus en clair, gare à toi si tu tentes de filouter.



Pour les autres, je contacte Gabou pour voir comment on peut vous envoyer ces petites plushies chauve-souris ^^ désolée mais je ne pourrai pas prendre commande je pense, donc ça sera certainement pris au hasard parmi celles existantes ;)
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Messagepar Azertamia » 17 Déc 2022 20:51

Cela marche Gothi', merci du renseignement ^^/
JE SOUHAITE À CHACUN D'ALLER AU MIEUX, CŒUR SUR VOUS ♥

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Messagepar lilie94 » 18 Déc 2022 08:05

Coucou,
Merci d'avoir organisé ce concours :) et félicitation aux gagnants :)
Comme vous mykah et azert' j'ai l'impression d'avoir été complètement a coté de la plaque :/ donc gothikadoll je veux bien savoir ma place et avoir un petit retour si c'est possible :)
Bonne enneigement a tous :D
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Messagepar lilise231099 » 18 Déc 2022 13:23

J'ai fini de lire les textes hier soir et CDC pour ceux de Ombre et Mlle Noctali. ♥️ Je comprends que le classement ait pu être difficile, chaque participation a son style et est chouette à lire. :D
Mykah et lilie, vos textes sont super aussi même si ça n'est pas du SCP. :) J'ai bien aimé avoir un autre style à lire qui, je trouve, a tout à fait sa place parmi les autres participations. :D Je pense pas qu'il y ait de hors sujet perso. :)
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Messagepar Ombre » 18 Déc 2022 16:12

lilise231099 a écrit:J'ai fini de lire les textes hier soir et CDC pour ceux de Ombre et Mlle Noctali. ♥️ Je comprends que le classement ait pu être difficile, chaque participation a son style et est chouette à lire. :D
Mykah et lilie, vos textes sont super aussi même si ça n'est pas du SCP. :) J'ai bien aimé avoir un autre style à lire qui, je trouve, a tout à fait sa place parmi les autres participations. :D Je pense pas qu'il y ait de hors sujet perso. :)

Oh bah merci ! J'étais très contente de mon texte, j'avoue que j'étais un peu déçue de n'être pas classée, en découvrant le podium ^^ Mais bon, c'est humain et je ne doute pas que les premiers le méritent amplement :) J'ai juste lu ton texte, Lilise, j'aime beaucoup l'idée des références !

Sinon j'avais fait un 2e texte (enfin, je l'ai fait avant celui que j'ai envoyé x) ), si jamais ça intéresse des gens :)
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