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Message par Ombre » 24 Sep 2020 12:36

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Participations



Bonjour à tous !

Suite au concours-relais, dont vous pouvez retrouver les résultats ici, voici les participations qui ont été faites par les membres, ainsi que les pseudos de leurs auteurs. Certaines participations ne sont pas valides pour le concours (retard par exemple), elles sont tout de même recensées ici. Je fais également un rappel important :
Les créations sont celles de leurs auteurs respectifs, y compris si la créature utilisée est la vôtre. N'hésitez pas à leur demander gentiment la permission de les utiliser (en mentionnant l'auteur) si vous le souhaitez.


★ Mini-jeu : Afin de vous encourager à découvrir les participations de chacun, nous vous proposons de reconstituer vous-mêmes les trios (attention, il peut y avoir plusieurs participations qui vont avec une autre). Les groupes seront recomposés afin de donner la "réponse" du mini-jeu, s'il vous manquait des partenaires, dans deux ou trois semaines. En attendant, pour les plus impatients, vous pouvez d'ores et déjà les trouver sous spoiler.
Spoiler: show
Customisation de Cléclème & LilyBretzel - texte d'isalinea - illustration de Musher22
Customisation de Sugarlemon - texte de Zoruna - illustration de Shanyra
Customisation de Enazra - texte de thiehf - illustration de Endless66
Customisation de Okapi21 - texte de Moon27 - illustration de Estellou222
Customisation de Démétra - texte de Cléclème - illustration de Moon27 & Sutorappu
Customisation de Florane - texte de Mykah - illustration de Shinza Mitsuka
Customisation de Northern Light - texte de remplacement de Tigereyes - illustration de Lililoves
Customisation de Lyls - texte de Razbytume - illustration de Sicahya
Customisation de Mykah - texte de Lyls - illustration de Bulle d'Opale
Customisation de Moon27 - texte de LilyBretzel - illustration de RowenaLuna
Customisation de Noeliya - texte de ColdRuru - illustration de Cléclème
Customisation de Kaelys - texte de Saphiraya - illustration de Noeliya
Customisation d'Usika - texte de Gothikadoll - illustration de New Mentali
Customisation de Musher22 - texte de remplacement de Tigereyes - illustration de CDN
Customisation de Miwa - texte de Musher22 - illustration de remplacement de RowenaLuna


Encore bravo à tous les participants et merci pour vos superbes créations, ce fut un plaisir de vivre cet événement avec vous ♥


Sommaire du topic

Participations customisation
Participations écriture - post 1
Participations écriture - post 2
Participations dessin

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Ombre
 
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Message par Ombre » 24 Sep 2020 12:36

Etape 1

Mykah
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Enazra
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LilyBretzel
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cléclème
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Usika
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Florane
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Northern Light
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Noeliya
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SugarLemon
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Miwa
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musher22
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Okapi21
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Kaelys
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Démétra
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Lyls
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Moon27
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Message par Ombre » 24 Sep 2020 12:43

Etape 2

Gothikadoll

Spoiler: show
Il m'a tout pris. Tout. Mon territoire, mes suivants, ma gloire, même mon apparence physique. Et eux ! Ces.... lâches, ces ingrats, ces insectes ! Eux le vénèrent comme un dieu libérateur, un flamiris doté du "don de la vie". Tout ça parce qu'il se pare d'une tige de lierre et qu'il est vert. Ha ! Ce flamiris paiera un jour, lui et ses deux laquais comprendront à leur tour ce que c'est que de perdre son corps, de devoir vivre dans l'ombre en attendant qu'un jour les étoiles s'alignent pour que les choses redeviennent comme elles l'étaient, pour que l'ordre revienne enfin et que la vraie hiérarchie reprenne place.

Mais je dois me faire prudent. Mes dernières actions les ont rendus méfiants, mais au moins mes réussites sont-elles signe que je retrouve quelques force malgré cette apparence ridicule dont je suis affublé. Mais leur décision de se cacher dans une grotte souterraine m'aura au moins permis de me fondre dans les ténèbres. Peu importe le trou ouvrant vers la surface ou cette bougie que ce lapereau a pu trouver, il me suffit de rester dans l'ombre des rochers pour les observer, et mon physique actuel, aussi risible soit-il, est assez discret si on l'en oublie mes yeux. Ces deux points restés rouges de mon ancienne noble apparence. Dire que j'étais absolument splendide. Des plumes de feu et de ténèbres, longues tel une cape qui suivait mes moindres mouvements, des ailes puissantes me permettant de me déplacer avec rapidité et agilité dans le ciel noir de la nuit qui couvrait mon domaine, un bec solide et des serres aiguisées.... j'étais magnifique. Mais maintenant.... maintenant ! Non. Je dois rester calme, attendre qu'ils baissent leur garde, je ne peux pas me permettre de m'énerver et de perdre contenance. Ce corps ne m'avait pas aidé lors de ce duel que ce flamiris m'avait imposé, je ne risquerais donc pas de gagner dans cette malédiction visuelle que j'habite désormais.

Il faut que je réfléchisse, mes pouvoirs semblent grandir rapidement, il faut croire que j'ai eu raison de vouloir presser les choses à grands renforts de potions. Ce corps actuel reste un problème, rien que préparer ces potions était un calvaire, les boire également, je ne pourrai donc pas y avoir recours si par malheur je devais combattre à nouveau. Mais qui a jamais dit que je devais faire preuve de noblesse lors de notre prochaine rencontre ? J'ai fait l'erreur une fois, et j'ai perdu tout ce que j'avais, je ne recommencerai pas. Non, cette fois je l'aurai à l'usure s'il le faut, je ferai comprendre à ces lapins ignorants qu'il ne peut pas les protéger, que ce "Joyful Forest" comme il se fait appeler, n'a rien d'un joyeux sauveur. Ils reviendront vers moi ou disparaîtront avec lui. Il ce peut que ce soit long, mais je saurai être patient, quitte à ramper au sol encore durant des mois tel un serpent difforme croisé de façon absurde à un vulgaire canard à moitié plumé.... Rester calme, mon heure viendra, je dois encore rester calme. Les observer, faire croître mes pouvoirs, me libérer de ce corps grotesque pour récupérer le mien, et enfin récupérer ma gloire d'autant, mon territoire, mes serviteurs. Ils me craignaient et me craignent encore, mais ça n'est rien face à la terreur qu'ils subiront quand j'aurai enfin repris ma place au dessus d'eux. Ces terres sont à moi, ce duel n'était qu'un faux pas, un tache sur mon parfait tableau. Mais je jure que cette erreur sera rectifiée.


Zoruna

Spoiler: show
Tandis qu'un Stoufix de l'espace triait des documents dans son bureau, situé sur la roche spatiale la plus haute de son système solaire, afin qu'il puisse avoir vu sur tout ce qui s'y passe, une petite étoile filante violacé s'approcha de lui. En se posant, l'étoile se changea en un petit lapin orange et bleu, et s'inclina devant le Stoufix, en le saluant :
- Bonjour Maitre. Voici du courrier pour vous.
- Bonjour Messager. Montre voir, s'il te plait ?
Le petit lapin offrit alors son parchemin à son maitre, qui le lut à haute voix :
- Bien le bonjour - ou le bonsoir - cher Stardust. Je t'écris en ce jour, pour te demander une faveur. Vois-tu, c'est ce soir que doit avoir lieu le Grand Bal de Renarhim, et j'aimerais que le ciel soit merveilleusement étoilé pour l'occasion. Pourrais-tu faire ça pour moi, s'il te plait ? Je pourrais le faire moi-même, mais comme tu le fais si bien, je me suis dis que tu pourrais le faire à ma place... Merci beaucoup ! Ton amie Sangorah.
Le prénommé Stardust soupira :
- Ces Dieux... Ils me désespèrent parfois... Elle aurait put me prévenir un peu plus tôt, tout de même ! Mais bon... Soit... Elle veut un ciel merveilleusement étoilé !? Eh bien, soit ! Défis accepté ! Je vais lui donner le plus beau ciel étoilé de sa vie, ou je ne m'appelle pas Stardust !
Stardust, ou Poussière d'Étoile en français. Savez-vous pourquoi cet étrange Stoufix spatial porte ce prénom si mystérieux ? Eh bien, la réponse est toute simple ! Voyez-vous, son formidable travail est de couvrir le ciel nocturnes de poudre d'étoile par centaine, afin de le faire briller de mille et une couleurs ! D'ailleurs, se n'est pas pour rien que son pelage est constamment recouvert de poussière d'étoile : à force de travail, de la poussière a finit par rester accroché à lui, mais cela ne le dérange absolument pas, bien au contraire ! Avec cette poussière qui le recouvre, le Stoufix semble, aux yeux des gothicatiens, comme une étoile dansant dans le ciel. Et ce petit filou de Stardust prend un malin plaisir à observer les mines ravis de toutes ces créatures diverses et variés, qui adorent admirer son fabuleux ciel étoilé.

Aussitôt après avoir lus la lettre, Stardust se mit en route, et tout en chevauchant son étoile céleste, il se rendit jusqu'au ciel de Renarhim. Là bas, il sortit un pinceau magique de son chapeau, avant de s'envoler, afin de peindre le ciel. Peignant le ciel d'ors et d'argents, le Stoufix s'amusa à recréer mille et unes constellations, sous les yeux émerveillés des gothicatiens, qui levaient la tête vers ce merveilleux ciel, nouvellement étoilé. Lorsque enfin, Stardust eu finit son travail, ce dernier fit une révérence :
- À bientôt mes chers amis, et joyeux bal de minuit !
Puis, notre ami disparut de nouveau, dans l'obscurité de la nuit...
L'espace... Tel était son domaine...
Et peindre le ciel d'étoiles... Tel était son merveilleux travail...

Fin


ColdRuru

Spoiler: show
Grand Opéra dans les Sous Bois

Que serait Pâques sans un opéra?
Bien sûr, on ne parle pas ici du gâteau, mais d'un opéra chanté et mis en scène, pour lequel toutes les créatures de Gaïara s'entraînent de vocalises en pas de danse chaque année...
C'est toute la frondaison qui vibre sous les chants, le grand bal sous les feuilles célèbre le retour du printemps, avec son lot de surprises et de jeux.
Surprise il y a forcément, vu que chaque créature tire au sort un partenaire secret à qui il faudra faire plaisir en offrant un oeuf de Pâques durant les danses, mais attention à ne pas se tromper, car toutes seront masquées et grimées. Les costumes subliment le ballet de l'opéra et tout le monde est bien impatient de découvrir le sien!

Mais avant cela, il faut un metteur à scène, et c'est toujours une tâche délicate de le trouver car même si chaque créature rêve de mettre sa patte à la pâte et signer une édition mémorable, toutes espèrent également ne pas avoir à le faire vu le travail que cela représente... une dualité fort peu convéniente. Pour convaincre les indécis,on désigne le responsable par un tirage à la courte paille.
Rien n'est laissé au hasard, mais le hasard décide toujours...

Quand la responsabilité échoua sur Brasilia, le grand cerf alla de soupirs en brâmes et jusqu'à ce qu'on lui donne le budget, il resta vague et distant quant à ses projets. Ce qui laissa supposer à tout le monde de son sérieux et de son application.

Cependant, les rêves de grandeurs de Brasilia se heurtaient surtout à un manque d'idées monumental et il tournait en rond, comme une poupée dans une boîte à musique, incapable de trouver bien plus de perspectives que celle ci.
Mais la vue des floryns lui réveilla quelque peu les sens, qu'allait-il donc pouvoir faire avec tout cela? Il se voyait déjà dégustant du champagne et des petits toasts au caviar sous les tropiques d'Aquahana, pourquoi pas dans un jaccuzzi et avec quelque bonne compagnie?! Voilà qui était une bonne idée, qu'il mit bien sûr en application car finalement, pour stimuler l'esprit, quoi de mieux que de lui offrir l'espace nécessaire à la création??

Et si les jours passaient, que l'inspiration ne venait pas, c'est qu'il manquait de petits fours, ou de vol à voile ou simplement d'une muse. Cependant le temps perdu ne se rattrape pas, et quand il se rappela à l'ordre il était fort tard. Qui plus est, le budget s'était largement rétréci, quelle était donc cette diablerie?
Ne perdant pas son sang froid, il s'ébroua quelque peu de son bain à bulle et, à la descente de son bateau de croisière, partit en quête de la solderie Gaïarienne la plus réputée au jour des gothisunday. A la recherche du bon plan ultime... une boîte de pétards, quelques décorations et confettis en papier coloré... que manquerait-il à la fête?
La mise en scène c'était de l'art, finalement quoi de plus subjectif que cela?
Lui par exemple, il aimait les peignoirs, c'était confortable et doux... tiens donc, que cela était une bonne idée, efficace et pas cher! L'autopersuation était un point fort sur un esprit comme le sien.

Le jour J il fit une entrée triomphale, et distribua les rôles: quelques nains de jardin pour rappeler les "songes d'une nuit d'été", quelques cerceaux à faire tourner pour évoquer "l'anneau des nibelungen" et quelques voiles claquant au vent pour voyager sur "le vaisseau fantôme".
Les autres créatures reçurent un peignoir à revêtir, et furent organisées par couleur par notre grand maître, ensuite il guida les pas de danse à la baguette, ne tenant pas compte des pauvres danseurs qui s'emmêlaient les griffes et les sabots dans leurs costumes informes et pelucheux.
Quand l'un d'eux vacilla et fit une chute, entraînant les décors en carton, Brasilia s'embrasa, mais pas juste pour la forme...

Littéralement, ses bois prirent feux sous l'effet de la vive chaleur de sa colère et d'un coup, toute l'attention fut sur lui. Les créatures qui commençaient à souffrir d'ennui et du manque de préparation de la soirée se retrouvèrent fascinées par les flammes dansantes et l'étrange ballet qu'offrait le pauvre Brasilia bondissant sous les arbres en chantant d'une bien étrange façon un appel à l'aide. Il glissa dans une flaque de chocolat, malheureux restes fondus des oeufs qui n'avaient supporté le brasier, heurta une caisse et trébucha... à cet instant le malheureux cerf vit bien sa vie défiler sous ses yeux, et alors qu'il repensait aux bains salvateur des jours précédents, un Lippicus bondit sur le ponch et l'arrosa copieusement.

Ce qui eût pour effet d'éteindre les flammes, et la sienne également, Brasilia déconfit et pantois rougit de fort belle façon devant toute l'assemblée qui partit en éclats de rire. Ricannements et poufferies qui furent soudainement étouffés par des craquements; la caisse que Brasilia avait renversée, contenait les feux d'artifices qui crépitaient dans les braises et d'un coup s'élancèrent dans le ciel en explosant, offrant un spectacle inédit.
Les yeux rivés sur la cîme des arbres, toutes les créatures acclamèrent le divertissement, et finalement, ce coup d'éclat final leur fit oublier la gaucherie et la mesquinerie du metteur en scène. Un tonnerre d'applaudissements se fit entendre dans les sous bois.

Finalement, une telle péripétie avec son et lumières, ne valait-elle pas un bon opéra? se consola Brasilia, car après tout il avait donné de sa personne et pour lui, sa performance exceptionnelle fut un dénouement acceptable.


Razbytume

Spoiler: show
Dans une grotte sous-marine, au large des côtes d’Aydo’h, se prépare une grande fête. En effet, une créature extraordinaire s’apprête à célébrer son anniversaire. Il s’agit de Schwamet, une Snott comme on n’en a jamais vu. Sa famille et tous ses amis se sont réunis pour fêter ses 2018 ans et l’incroyable existence qu’elle a vécu.
Alors qu’elle découpe le gâteau, Schwamet réajuste ses lunettes et entame le récit de sa vie.
« J’ai eu la chance d’avoir une enfance heureuse et d’être entourée d’amour. Mais malgré ces années de bonheur sans tache, je me sentais incomplète. Je ne rêvais que de voyages et de grands espaces. C’est pourquoi, un jour, j’ai quitté et pris la route.

J’ai arpenté bien des contrées, mais la première qui me marqua fut la verdoyante Gaïara. En effet, j’y rencontrais mon premier amour, un jeune et gentil Snott bien fait de sa personne. Il cultivait les citrouilles avec passion et me transmis son amour et son savoir-faire pour les choses qui poussent. J’avais beau apprécier la vie à ses côtés, l’appel de l’aventure refis surface. Je repartis donc sur les chemins.
Mes reptations m’amenèrent jusqu’à Aquahana. J’ai, pour commencer, exploré les terres. Mais l’océan semblait m’appeler. Je rassemblais mon courage, et rampais jusqu’à l’eau. A mesure que je m’y enfonçais, je me rendis compte que je n’éprouvais aucune difficulté à respirer. Je pris ainsi beaucoup de plaisir à découvrir les fonds marins. J’admirais un massif de coraux, m’interrogeant sur ce minéral qui semblait pousser tel une plante, lorsque soudain, j’entendis un cri. Je me ruais vers l’endroit d’où il semblait provenir. Là, je vis un splendide Neptulys empêtré dans un champ d’algues. Jaugeant rapidement la situation, je me dépêchais de l’aider à se libérer. Pour me remercier, et parce qu’il était un peu magicien, il me fit pousser des nageoires afin que je me déplace plus facilement dans l’eau. Nous sympathisâmes, et je passais plusieurs années avec lui. Il me fit visiter les plus belles curiosités de l’océan et m’appris à cultiver les coraux. C’est d’ailleurs à cette époque, et à la suite d’un malencontreux accident, qu’un petit massif de coraux pousse sur ma coquille.
Mais l’amour des voyages ne m’avait toujours pas quitté. Je fis mes adieux au beau Neptulys et repris la route.
Au gré de mes tribulations, j’arrivais jusqu’à la sombre contrée de Renarhim. Impressionnée par les ténèbres qui m’environnaient, je trouvais refuge dans une caverne. Dans l’obscurité la plus complète, j’entendis des ricanements provenant du fond de la grotte. Un rayon de lune fort bienvenu éclaira mon refuge et me dévoila les créatures à l’origine des ricanements : des chauves-souris. Elles m’apprirent à moduler et utiliser les ultrasons pour me déplacer sans risque dans leur noire contrée. Je découvris également dans la caverne, des champignons qui me semblaient particulièrement appétissant et en cueillis quelques-uns pour la route. C’est ainsi que mon voyage reprit et que je traversais la mer entre Renarhim et Aydo’h.
A ma sortie de l’eau, cette contrée pleine de lumière m’aveugla après les semaines de traversée dans les ténèbres de Renarhim et la pénombre sous-marine. Les yeux brûlés, j’errais quelque temps dans les plaines de ce pays lumineux. Alors que je désespérais, je tombais cornes à cornes sur… mon premier amour ! Cet adorable Snott que j’avais rencontré à Gaïara. Il me guida jusqu’à un guérisseur qui me fabriqua ces lunettes dont je suis affublée.
Voyant dans cette rencontre un signe que j’avais vu tout ce que j’avais à voir, je décidais de m’installer à Aydo’h. Mes yeux ne supportant plus la lumière, mon aimé et moi eûmes l’idée d’emménager dans la mer, au nord de la contrée. Nous trouvâmes cette charmante grotte. Nous y avons installé notre petite ferme et forts de nos expériences respectives nous y cultivons depuis les citrouilles, les coraux et les champignons. Et je suis aujourd’hui ravie de tous vous retrouver pour fêter cette belle vie. »


cléclème

Spoiler: show
Il est des enclaves où la contrée de Renarhim s’avère bien moins noire et moins stérile qu’on le raconte. Comment une terre aussi vaste pourrait-elle exister sans quelques oasis d’originalité ?
Ainsi, nichée au creux de l’ombre, se trouve une forêt enchantée. A la lisière de cet endroit vit la famille d’Ava, jeune destrinos vive et joyeuse.
Ava est une pouliche aux couleurs claires et lumineuses. Elle porte une corne, et surtout, sa fierté, une jolie paire de petites ailes. Un jour, grâce à elles, elle pourra voler. Mais ce jour tarde. Elle n’a aucune envie d’attendre.
Alors Ava rassemble son courage, et elle s’aventure dans la forêt, toute seule. C’est un lieu inquiétant, peuplé de créatures étranges et de mystères dissimulés par la végétation magique. Le vent agite les pétales des fleurs, des lueurs apparaissent et disparaissent, des sons, des senteurs flottent dans les airs. Là, Ava trouvera la magicienne dont elle a besoin : une abeesmoth pleine de sagesse qui aide souvent les habitants de la région. Elle est la protectrice et le porte-bonheur de la famille d’Ava, une sorte de marraine bonne fée. Elle pourra certainement l’aider !
Le nid de l’abeesmoth se trouve au cœur de la forêt, dans un vieil arbre pas tout à fait mort. Des petites pousses toutes neuves hérissent son tronc, signe que la vie est toujours en lui. La magie aussi, parcourt son écorce brune. Ava s’avance timidement, franchissant la porte qui est ouverte, comme une invitation à entrer pour toute créature qui passerait par là. Elle doit faire attention à bien lever ses quatre petits sabots car des racines noueuses soulèvent le sol en de nombreux endroits. Une fois à l’intérieur, elle s’arrête et lève les yeux. C’est alors qu’elle découvre un décor inattendu : partout dans l’espace creusé dans l’arbre sont accrochés des pièges à rêves. De la base du tronc jusqu’à une hauteur indéterminée, ils sont suspendus aléatoirement, dans un capharnaüm de couleurs, révélées par une lumière diffuse. Certains sont ornés de perles et de plumes et il y en a de toutes les tailles. Ces objets sont merveilleux pour la pouliche. Leur délicat tissage lui rappelle étrangement les motifs dentelés de la robe blanche des membres de sa famille.
« Ils te plaisent mes attrape-rêves ? demande l’abeesmoth.
-Oh oui ! »
Ava n’a plus du tout peur et se sent même plutôt à l’aise dans ce lieu et face à la créature qu’elle est venue solliciter.
« A quoi servent-ils ? ose-t-elle demander.
« Je les confectionne pour les habitants de la forêt et alentours. Ils évitent les terreurs nocturnes.
-Pourquoi n’en avons-nous pas à la maison ?
-Parce que vous en avez déjà tous un sur le dos ! » sourit l’insecte magique.
Ava est très contente de constater que la ressemblance trouvée n’est pas une coïncidence. Elle se sent même un peu spéciale. Quelle chance d’avoir un attrape-rêve toujours sur soi !
« Mais ce n’est pas juste, pourquoi toutes les créatures n’ont-elles pas la même chose que moi ?
-C’est bien pour ça que je les fabrique, répond la fée tout en hochant la tête. Je peux faire quelque chose pour toi ? » poursuit-elle.
Cependant, lorsqu’Ava lui explique ce qu’elle est venue chercher, la créature rit doucement, agitant ses antennes.
« Il te faut être patiente Ava. Reviens me voir un peu plus tard. »
Mais un destrinos ne devient pas patient en une nuit, et dès le lendemain, Ava retourne dans la forêt et réitère sa requête. Elle obtient la même réponse. Et tous les jours, la même chose se reproduit : elle se rend dans la forêt et en revient sans ce qu’elle était partie chercher.
Au fil du temps, elle découvre la forêt, ses habitants, sa flore, ses merveilles. Finalement très peu de dangers s’y cachent. Il faut apprendre à reconnaître les plantes qui se mangent et celles qui sont toxiques et peuvent rendre malade par simple contact. Faire attention aux ronces, aux pierres, aux pièges tendus par les racines, lianes, trous, flaques d’eau… Ne pas se perdre, savoir s’orienter d’après la mousse sur les arbres. Devenir amie avec les petites fées qui vivent dans les fleurs magiques, elles peuvent rendre service !
Dès qu’elle le peut, Ava explore et vit des aventures toujours plus chouettes au cœur de la forêt. Et puis un jour, elle finit par oublier de poser sa question. Dans l’atelier, elle fabrique des pièges à rêves avec l’abeesmoth. Et soudain, cette dernière déclare : « Je crois que tu es prête.
-Prête à quoi ?
-A devenir mon assistante ! »
Depuis ce jour, Ava parcourt la forêt non plus seulement pour aller voir sa marraine et non plus seulement pour s’amuser, mais aussi pour venir en aide à toutes les créatures qui y vivent. Elle est amie avec chacune d’entre elles et s’épanouit dans ses nouvelles tâches. Ce qu’elle préfère, c’est apporter des attrape-rêve aux habitants. Ses sabots la portent sur les sentiers de plus en plus vite et de temps en temps elle parvient même à décoller un peu. Bientôt grâce à ses ailes elle pourra aller encore plus loin, et aider plus de créatures, pour son plus grand bonheur.


Saphiraya

Spoiler: show
Depuis le haut de la tour d'Astisian, cela faisait des semaines qu'un grand événement se préparait dans l'ombre. L'anniversaire d'arrivée de la futur déesse. Ce serait la première fois qu'elle allait se montrer au public. On disait qu'elle avait le pouvoir d'ensorceler les plushies et les décorations pour les faire briller. Qu'en était il vraiment ? Et pourquoi Astisian avait-il eu besoin de nommer une autre divinité pour la contrée d'Aydo' h ?

Snottibulles avait reçu un message très étrange, il y avait de cela quelques mois. Lorsqu'elle l'avait lu, un filet de sa bave était tombé dessus. Et d'un coup s'était envolé en une petite bulle. Toute brillante. Qui alla englober sa plushie de minousha. La Snott regarda cette plushie volante, relu le message à nouveau et tout recommença. C'est alors qu'elle comprit. Elle venait de recevoir un des dons d'Astisian. Ces messages mythiques répandu à travers tout gothicat, auxquels plus grand monde ne croyait. La plupart des élus devenait mages ou gourou, abusés par le pouvoir et connaissait de tristes fins. Snottibulles avait toujours aimé ces histoires de dieux et de magie mais n'aurait jamais cru possible un jour d'en être détentrice. Elle fit encore quelques essais et manqua de détruire sa carapace avec un tir mal ajusté. Fière de ce qu'elle pouvait faire, elle s'entoura d'une bulle brillante et partit en voyage à travers les contrées. La déesse était née.

La Snott parcourait les terres les plus hostiles et reculées, sans aucune crainte. Elle venait en aide aux plus jeunes et aux plus défavorisés. Certains insistaient énormément pour lui laisser quelques choses en retour alors qu'ils ne possédaient déjà quasiment rien. Pour les contenter, Snottibulles cueillait une feuille d'un arbre à côté duquel elle se trouvait et la plaçait sur sa carapace puis elle reprenait son chemin. Au fil des saisons, sa gentillesse ne se ternit pas. Pour la récompenser de ne pas se laisser envoûter par le pouvoir, un souffle divin vint ouvrir sa bulle. Snottibulles prit très peur et ferma fort les yeux.

Lorsqu'elle les rouvrit, sa bulle scintillait et une très fine poudre tombait sur elle. Rassurée, elle continua son chemin. Au bout de quelques jours, elle aperçut les premiers bourgeons de fleur et quelques animaux forestiers vinrent la rejoindre. Elle arriva dans la terre aride de Sandisia où les fleurs ne fanèrent pas. Elle continua d'apporter son aide. Satisfait, les habitants lui offrirent une petite statuette de fée du désert. Elle la posa sur sa carapace et repartit en direction de Gaiara. La Snott y pénétra au printemps. La statuette prit vie et les animaux forestiers, intrigués, pénètrèrent dans cet antre magique. Snottibulles resta longtemps en Gaiara à aider chaque créature en éprouvant le besoin.

Les années passèrent et au fil de son voyage Snottibulles lia des amitiés fortes avec les animaux de la forêt. Un jour qu'elle se reposait au son d'une rivière d'Aquahana, un nouveau message divin lui parvint. Elle était attendue à la tour d'Astisian pour y rencontrer ses fidèles. Ce serait ses dix ans d'apparition dans la vie de Gothicat. Une grande cérémonie se tiendrait en son honneur. Gonflée d'orgueil, elle décida de préparer un gâteau pour remercier les habitants de la tour, avec l'aide de ses amis. Elle partit en direction d'Aydo'h après avoir fait remonter quelques perles de la rivière.

Sur le chemin, Snottibulles transforma de la terre en chocolat et y ajouta quelques touches de pollen. Un des lapins décida de décorer le gâteau et s'y installa avant de souffler son âme. Le glaçage engloba les deux premières couches. La petite fée disposa les perles de la rivière. Un oiseau planta deux petites graines au sommet et la Snott compléta le tout. Le gâteau était sublime, trônant sur sa carapace. Le chemin en direction de la tour se fit dans la bonne humeur générale.

Un guetteur de la tour héla les autres préparateurs. Il ne cessait de répéter qu'il voyait des plushies volantes. Tout le monde vint vérifier et confirma ses dires. Il y avait des bulles partout et les plushies semblaient bel et bien vivantes. On ouvrit les portes de la tour, ne sachant pas comment la déesse allait rentrer. Elle vint, avec sa gentillesse et sa bonté, déposer le gâteau au centre du buffet. Sous le charme, elle réalisa quelques demandes des habitants, parfois loufoques. La journée passa et la fête battait toujours son plein tard dans la nuit. Dix ans après, Snottibulles n'avait pas cédé à la folie du pouvoir. Astisian, ravi, finalisa la transformation de la déesse en ajoutant un cœur de pollen sur sa tête.

Personne ne sut jamais pourquoi une nouvelle déesse était née. Cependant la fête fut telle qu'elle resta dans les archives de Gothicat. Snottibulles avait repris sa quête en toute sérénité, après ces doux moments.


Lyls

Spoiler: show
Longirostris, ou en plus cour, Long'. Était fascinée par l'extérieur, le « dehors », les jolies fleurs, les pitits oiseaux qui gazouille et toutes ces sortes d'autres choses.
Le drame de la vie de Long' c'est qu'il était « de l'intérieur », de « sous la surface », il était un Neptulys.
Il avait bien tenté plus jeune de passer sa tête au-dessus des vagues mais... Ces branchies avaient automatiquement protesté contre cet acte allant à l'encontre de leurs fonctionnements aquatiques. L'air, celui qui se respire sans eau était or de sa portée, il lui manquait des poumons pour vivre son rêve.
Mais ce rêve était si encré lui, si transparent dans tout ce qu'il faisait que l'incompréhension de ces paires avait fait le vide autour de lui. Au point même qu'il vivait seul dans une grotte très reculée et très éloignée de la surface. Pourtant, les profondeurs étaient le lieu de vie des « grand », des « puissants », mais c'était comme si la volonté des autres habitants à le conformer au plaisir de la vie sous-marine avait eu le pas sur la hiérarchie océanique.

Alors Long' vivait seul dans sa grotte, assez grande pour qu'il est un petit jardin d'algues, d'anémones, de crustacés et de petits poissons pour arriver à vivre par ces propres moyens.
Il sortait rarement de chez lui, mais quand il le faisait c'était toujours aux heures les plus calmes où il était très rare qu'il croisa quelqu'un en s'éloignant de sa grotte. De fait, la majorité des personnes qui vivaient dans le même secteur que lui ignorait jusqu'à son existence. Il était plutôt comme une légende urbaine vivante, les insomniaques et les fureteurs disaient bien l'avoir déjà croisé mais personne ne les croyaient vraiment et tout ce qu'il restait été cette légende d'un Neptulys qui n'aimait pas vivre sous la mer.

Quand il partait de sa grotte c'était pour aller à la rencontre des habitants du dessus. Bien sûr il ne pouvait pas vraiment interagir avec eux mais il suivait les bateaux, il saluait ceux qui le voyaient de sa nageoire et bien souvent, ceux-ci lui répondait tout pareil. Certain avait tenté de lui parler mais c'était comme si le sel de la mer faisait une barrière entre le dessus et le dessous. Leurs mots ne lui parvenaient pas au travers du fracas de l'eau rencontrant la coque de bois. Ces mots à lui semblaient plutôt rebondir sur les vagues pour lui revenir mais ne jamais trouver le chemin de la surface qu'il pouvait pourtant voir a seulement quelques millimètres de son museau. Et puis un jour, il se passa quelques choses de nouveau.

Alors qu'il était aux abords d'un bateau et que depuis quelques minutes lui et ceux de l'extérieur se faisaient des signes de la nageoire il arriva un drôle d'animal. Très grand, au point de pousser tous ceux qui étaient sur le bateau jusque-là. Avec un regard très sévère puis très curieux en le découvrant. Des écailles et un museau allongée comme le sien mais moins en trompette quand même.
Celui-ci donc sembla très surpris de le découvrir, il parla un moment avec les autres de la surface avant que le bateau ne se stop et là, se fut Long' qui fut bien surpris car jamais aucun bateau ne s'était arrêté avant. Pourtant ce n'était rien avec ce qu'il devait suivre car l'étrange créature se glissa alors dans l'eau, brisant la barrière du dessus et du dessous et elle respirât aussi bien dedans qu'elle n'avait respiré dehors.


-. Je suis Peony, un Tohilys ravie de te rencontrer !
- Je m’appelle Longirostris, je suis un Neptulys.
- Longi… Long’, ça ira très bien ! Dit-elle en riant. C’est rare de voir des espèces marines venir à la nôtre rencontre.
- C’est que, la surface m’a toujours attiré. J’aurai aimé vivre comme vous, comment faite vous pour respirer dehors et ici ?
- Ho ! C’est sûr que c’est très différent de ce que tu connais de vivre dehors ! C’est que nous Tohilys naissons avec un système respiratoire qui n’est ni poumons, ni branchie mais qui nous permet de respirer dans tous les environnements.
- Parlez-moi de dehors !
- Ha, ha, ha, ha, malheureusement, le capitaine a acceptée de s’arrêté mais pas longtemps, je dois repartir. Ceci dit je vais t’offrir ce Palantír, comme ça, on pourra communiqués tous les deux !

Peony fit alors apparaître une sphère ronde à moitié transparente et la dirigea vers Long' qui l'a pris entre ces nageoires. Puis la Tohilys ressortit de l'eau sous le regard toujours sidéré du Neptulys. Long' regagna sa grotte dans une sorte de transe entre joie, résignation et incompréhension. Il regarda longtemps la boule, la faisant rouler devant lui, étrangement, elle restait toujours à auteur de ces yeux. Il finit par poser sur un coussin d'algues et retourna s'occuper de son petit jardin. Ce n'est que trois jours plus tard que la boule s'illumina pour la première fois. Depuis ce jour, Long' rencontre sans cesse de nouvel personne par le bien du Palantír. Peony lui avait découvrir des tonnes de choses et de gens. Des anniversaires qui n'avaient vraiment la même saveur que ceux d'en dessous, aux verts pâturages de Gaïara, en passant par les arcs-en-ciel, les terres brûlaient d'Inferno, les côtés doré d'Aydo'h.


C'est grâce à ces rencontres qu'il se mit à recevoir des cadeaux de la surface, transportée par des coquillages, les plus souvent, Coquille St-Jacques ou Nacrière. C'était des tissus transparents d'une douceur incomparable, des feuillages plus grands que la plus grande des algues, des tiges, des fleurs, des boutons et de toutes les couleurs encore. Tout était gardé du sel et de l'eau par de la cire et des précédé magiques.

Au début, Long' les mettaient partout sur les murs de sa grotte et puis un jour il se rendit compte qu'il en avait assez pour ce faire une parure. Avec les grandes feuilles il se fit des ailes comme il avait vu les Fleetitwik en avoir. Il se les attacha avec les grands tissus et pour cacher ces attaches disgracieuses, il les recouvrit de toutes les fleurs et les boutons multicolores qu'il avait en sa possession. Il montra, très fier ces nouvelles créations à ses amis via le Palantír.
Ceux-ci furent particulièrement élogieux à son égard et lui demandèrent même de créer de pareille chose pour eux. C'est ainsi que Long créa son commerce de parures qui étrangement, finirent même par être portée par les habitants aquatiques qui avaient tend de mépris pour les choses de la surface. Pourtant, jamais personne en dehors de ses amis ne surent jamais qui crée ces magnifiques parure et puisqu'il ne quittait plus sa grotte, la légende du Neptulys adorateur de la surface, fini par disparaître.
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Ombre
 
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Message par Ombre » 24 Sep 2020 12:44

Etape 2
(suite)

LilyBretzel

Spoiler: show
Juste une petite précision par rapport à mon texte : apparemment le houx était censé protéger les esprits de la forêt ou garder la lumière du soleil, deux idées qui se rejoignent dans le principe de faire vivre un hiver plus confortable à certains, voilà, petite partie qui fait peut-être un peu plus sens avec une explication :mrgreen:


L’hiver était glacial à Elonia – l’air sec et presque cassant de givre s’agitait en bourrasques désordonnées, le froid pénétrant envahissait les corps de ceux qui vivaient là, et rarement leur était-il accordé un quelconque répit en dehors de la sécurité de leurs tanières. Par des temps pareils, où glace comme neige se retrouvaient emportées par les courants tempétueux, nul n’osait sortir de chez soi.

Eole n’avait pas peur du vent cependant ; elle l’accueillait comme un vieil ami et le laissait jouer dans sa fourrure, la trempant de neige par la même occasion. Dans cette nuit de janvier comme dans une douce après-midi de printemps, elle était à son aise quelle que soit la saison. Elle ne craignait pas le froid mordant de l’hiver – n’avait pas besoin de le craindre quand elle gardait en son sein une chaude brise d’été en attendant que reviennent les beaux jours. Son vent intérieur la réchauffait, virevoltant en elle et lui murmurant des paroles anciennes, de celles qui viennent des dieux et dont les éléments portent l’écho lointain. Ce soir, plus que tout autre soir, elle se devait d’être entière, été et hiver réunis en un seul lieu pour ce qu’elle devait accomplir.

Son chemin illuminé seulement par la flamme d’une lanterne vacillante, elle allait là où le vent lui disait d’aller. La glace qui faisait craquer le verre de sa lampe et le givre qui recouvrait son pelage détrempé n’importaient guère – elle n’y prêtait même pas attention, captivée par une force qui la poussait en avant, toujours plus profondément dans la contrée, là où nul ne se risquait jamais. Cela faisait des heures qu’elle n’avait plus aperçu la moindre lueur d’une bougie à l’intérieur d’une maison, s’aventurant en territoire inhabité.

Plus on s’éloignait des frontières et de Tsum Geleth et plus le paysage s’aplanissait, jusqu’à ce que ne s’étende plus qu’une immense plaine désolée où que le regard se porte. Il était néanmoins difficile de se faire une idée de l’immensité désertique des grandes plaines d’Elonia quand la neige et l’obscurité obstruaient la vue – seule la longueur du voyage permettait d’apprécier l’ampleur de ce monde lunaire où seuls quelques rares sapins venaient troubler la monotonie d’un paysage vide. Dans l’étreinte du vent et du froid, le monde se peignait en teintes de bleu – la neige comme le ciel et les arbres. Seules Eole et sa lanterne, brillant des teintes chaudes de l’aube et du soleil rené, se distinguaient de la beauté glaciale et tumultueuse du monde.

Il y eut une pause dans le chant du vent, puis plus rien. Pendant un instant, il n’y eut plus rien du tout. L’air était immobile et le ciel clair, la neige tombée au sol sans un bruit, les sapins comme figés, le temps comme suspendu et le monde comme pétrifié, Eole les yeux écarquillés et le souffle coupé, sa brise intérieure arrêtée dans son mouvement perpétuel.

Un bruit.

Assourdissant.

Comme un charme rompu, la nature sembla se ranimer soudainement, et Eole s’en trouva haletante, le cœur battant comme pour remplir le vide qui s’était emparé d’elle et l’avait glacée bien plus efficacement que tout le vent et toute la neige d’Elonia.

Les petites fées qui étaient apparues et dont les délicats battements d’ailes avaient brisé le silence s’éparpillèrent dans une nuée de chuchotements excités, l’une d’entre elles déposant une branche de houx au sol, chassant le froid en elle – chassant le froid jusqu’à ce que de son corps ne restent transis que les yeux, glacés et aveugles, un monde entièrement bleu brûlé dans ses rétines.
À l’intérieur, la lueur dorée presque orangée côtoyait à présent le cyan du ciel pur, vent d’été et vent d’hiver de nouveau réunis et s’enlaçant tendrement dans une danse infinie.


Lorsque le printemps vient, Eole souffle sur Zéphyr, et lorsqu’il s’envole l’air autour de lui se fait plus doux et les plantes se penchent pour mieux accueillir ses caresses. Puis vient l’été, et elle souffle sur Notos, dont le galop fait trembler le ciel et déchaîne les éléments. À l’automne, elle souffle sur Euros et sa fureur inonde la terre et fait déborder les rivières. Et lorsque tous ont été fatigués, c’est sur Borée qu’elle souffle, et chaque chose qu’il touche meurt et blanchit, et dans son sillage l’air est froid et le monde se fige, et Eole souffle de nouveau sur le premier de ses fils pour que la vie reprenne et plante du houx dans son sillage pour protéger les vivants du plus jeune de ses enfants.


Isalinea

Spoiler: show
Il était une légende, originaire d'Aydo'h, connue à travers le monde de Gothicat. Cette histoire avait subi quelques variations au gré des contrées, mais son essence demeurait toujours la même ; au cœur d'une vallée oubliée, un étrange destrinos gardait les ruines d'un ancien palais. On racontait aussi que ce destrinos n'était pas comme tous les destrinos : des ailes violettes, semblables à celles des papillons, prolongeaient son pelage de nacre. Parfois, un cortège de lucioles et de fées l'accompagnait.

Loth connaissait ce mythe sur le bout des pattes. Il l'avait tant de fois écouté, conté par ses pairs lors des froides nuits d'été de Renarhim. Dans ses jeunes années, le stoufix s'était même imaginé partir à l'aventure pour rencontrer Volubilis, la chimère de la légende. Mais Aydo'h paraissait si loin, si différente de sa contrée natale que Loth avait fini par ranger cette idée au placard. Certains soir, pourtant, quand le sommeil commençait à l'emporter, il surprenait la silhouette féérique du destrinos se dessiner sous ses paupières closes.

Dans ces moments-là, la créature lui apparaissait toujours de la même manière : un crin noir ébène, aux pointes aussi dorées que les premières lueurs du jour, et des feuilles verdoyantes serpentant autour de son corps. Des bougies flottaient dans les airs, portées par de petits êtres à la couleur et à l'odeur de menthe fraîche. Les ruines se laissaient deviner au loin, dans l'horizon brumeux de la vallée. Cette vision paraissait toujours si réelle ! Si palpable !

Cependant, quand le soleil se levait, Loth redevenait un simple stoufix parmi les stoufix, vivant dans une des innombrables maisonnettes en terre cuite de Bismarh.

Ce matin-là, Loth s'était une fois de plus réveillé après un de ses songes sur Volubilis et comme à chaque fois, son dernier souvenir était le paysage vaporeux ; la fin du rêve lui restait toujours sur le bout des moustaches.

L'esprit encore ensommeillé, il consulta l'heure et réalisant qu'il était déjà bien tard, quitta sa demeure à la hâte. Il arpenta les étroites rues pavés de la ville tout en se frottant vigoureusement le poil. On avait beau être en pleine saison chaude, Renarhim et ses vieilles pierres restaient désespérément froides. Le stoufix continua sa route jusqu'au saloon, où il commanda un café liégeois à emporter, puis se précipita à la bibliothèque. La chaleur dégageait par la cheminée centrale et l'odeur des vieux livres lui mirent du baume au coeur.

Loth s'installa comme à son habitude près de l'étagère des contes pour enfants puis prit un gros ouvrage qu'il posa précautionneusement à côté de sa boisson chaude. Un baillement plus tard, il souffla la poussière de la couverture avant d'ouvrir le recueil au hasard. Les pages cornées et jaunies témoignaient de nombreuses lectures par de nombreuses créatures au fil des années. Lui aussi avait maintes fois dévoré ce livre. Et c'est confortablement assis au creux de son fauteuil qu'il commença sa lecture :

« Il était une légende, originaire de Renarhim, connue à travers le monde de Gothicat. Cette histoire avait subi quelques variations au gré des contrées, mais son essence demeurait toujours la même ; un étrange stoufix protégeait une forêt magique. »

Loth cligna plusieurs fois des paupières. D'où sortait cette nouvelle ? Il ne se souvenait pas l'avoir déjà lu ! Il plissa des yeux, comme pour mieux se concentrer sur les lignes sous son museau.

« On racontait aussi que ce stoufix n'était pas comme tous les stoufix : des plumes violettes et dorées, formant comme des paires d'ailes, prolongeaient son poil tout aussi violet. Souvent, des esprits et des lucioles l'aidaient à accomplir son travail de gardien des lieux. »

Volubilis connaissait ce mythe sur le bout des sabots. Elle l'avait tant de fois lu, dans la bibliothèque de la Tour d'Astisian. Du haut de son palais, elle s'imaginait souvent vagabonder au-dehors. Et parfois, quand elle s'endormait, elle se surprenait à rêver du gardien des forêts de la froide et hostile contrée.

Ces nuits-là, la créature lui apparaissait toujours de la même manière : de grosses créoles pendant à ses oreilles, une ceinture semblable à une guirlande d'or rougeoyant autour de la taille et une couronne d'herbes folles sur la tête – aussi violette que le poil de la créature et que la végétation alentour -. A ses côtés, un minuscule minousha parsemé d'étoiles flottait à l'intérieur d'une sphère pailleté. »

Loth referma le livre d'un coup sec, provoquant un nuage de poussière. Par Sangorah, le stoufix de ce conte lui ressemblait trait pour trait ! Était-il tombé sur la tête ? Il observa plus attentivement la couverture du recueil de contes. Gravé sur le cuir d'un vert passé, il lut : « Histoire des Esprits des sept contrées ».

Il se leva de son tabouret, quitta presque en courant la bibliothèque et arpenta de nouveau les rues de Renarhim. Une d'elle déboucha sur une clairière, puis un sentier le mena jusqu'à une forêt enchantée au cœur d'une vallée brumeuse. Des racines d'arbres avaient poussé entre les ruines d'un ancien palais. Un minousha dansait avec des étoiles, des bougies, et des fées. Des lucioles tournoyaient avec un destinos-papillon. Se sentant irrésistiblement entrainé, Loth les rejoignit pour valser avec eux dans la nuit bleutée de sa contrée, ou peut-être d'Ayd'oh.

A vrai dire, Loth ne savait plus très bien de quoi il était question quand il ramassa le bouquin qui avait glissé à côté de son nid. Le seul souvenir qui lui restait était celui de la brume et d'un nuage de chantilly.


Moon27

Spoiler: show
Tout petit déjà, le jeune Swing rêvait de devenir un grand danseur. Sur chaque musique qu'il entendait, il s'amusait à trémousser ses petites pattes en rythme. Vers ses 8 ans, il passait en boucle Stoufix Elliot et Dirty Djalin, tentant maladroitement d'en reproduire les pas. A l'école des créatures, il passait chaque pause goûter, chaque récréation, chaque moment de libre à tester tout style de danse. Tantôt jazz, tantôt, classique, il expérimentait tout, s'attirant le respect de quelques camarades qui devirent ses amis.
A la fin de la petite école, ses parents décidèrent de guider sa passion dévorante avant qu'elle n'empiète sur ses études. Ils réfléchirent a un compromis et proposèrent à leur fils de l'inscrire à des cours de danse. Ils lui laissèrent le choix de 3 disciplines et tout le reste de son temps libre devrait être consacré à son travail. Ses parents lui firent bien comprendre que si il échouait, la danse lui serait retirée.
Ne voulant pas vexer ses parents, Swing se dit que c'était un bon plan. Au bout de ses 3 ans de grande école, il pourrait choisir un maître et une formation. Pour cela, il lui fallait les meilleures notes afin d'avoir le choix. Ainsi, du haut de ses 15 ans, il dût choisir parmi tout les styles qu'il affectionnait, les 3 qui lui offrirait le plus large éventail de compétences. Il soumit le résultat d'une longue réfléxion à ses parents :
Danse classique, Rock acrobatique et Tango.
Cependant, son premier choix fit tiquer sa mère...
« La danse classique, vraiment ? C'est pour les jeunes filles, enfin ! »
Ahuri, Swing ne répondit pas. Sa mère pris cela pour une approbation et la discution s'arrêta ici. Le jeune Stoufix se retrouva ainsi inscrit à des cours de Twist, non désirés mais il aimait tellement la danse qu'il ne s'en plaignit pas. Il savait que ses cours étaient une chance et il comptait bien en profiter. Les premiers mois, il tenta de se restreindre, mais la folie de la danse fit qu'il continua et s’entraîna à tout les autres styles, après ses devoirs. Il sacrifia son sommeil pendant ses 3 années et parvint à se maintenir à flots, travaillant sa technique et réussissant ses études avec brio. Ses parents étaient fiers de lui. Vit alors le choix de sa formation future, et le tournant de la vie de Swing.
Alors qu'il regardait son émission préférée, Danse avec les Flee, une annonce interrompit l'émission :
Chers spectateurs bonsoir ! Nous vous informons d'un programme spécial ! Nous allons organiser un concours de danse à travers toute la contrée. Le recrutement va commencer dès maintenant et les 4 derniers participants sélectionnés se produiront ici, dans le palais d'Elonia, en direct , l'année prochaine. Ils pourront décrocher une formation ou même un contrat. A vos chorés !

Des étoiles dans les yeux , Swing avait trouvé sa vocation. Il fila se renseigner et trouva un lieu d'audition. Il prit son courage a deux mains et décida d'en parler à ses parents.

La déception fut grande pour le jeune stoufix. Sa mère le regarde dans un mélange de colère et de tristesse, et le couperet tomba.
« C'est hors de question ! Danseur, ça n'est pas un métier ! Comment tu vas gagner ta vie ? Tes années d'études pour ça ! En plus, si jamais tu rates ces auditions, tu vas faire quoi ? Tu vas perdre ton année ! C'est hors de question ! »
Ne sachant que répondre, il se mura dans le silence. Sa mère semblait avoir raison quelque part, rien ne lui assurait qu'il y arriverait. Et pourtant ses paroles le blessèrent profondément. Il ne dit rien, et partit s'enfermer dans sa chambre sans un mot, laissant ses parents ahuris.
Swing réfléchissait à un plan. Il ne pouvait pas abandonner son rêve ! Ce n'était pas une option. Alors il choisit une formation avec peu de cours, fit mine d'accepter la décision de ses parents. Mais en réalité, il s’entraîna sans relâche pendant 3 mois, s'épuisant à la tâche pour mener ses études comme son projet à bien.
Il commençait à se détacher progressivement de ses parents, préférant s’entraîner que d'aller leur rendre visite le week-end.
Enfin, la première audition arriva. Le jeune stoufix s'y rendit et comptait bien s'y illustrer, ce qui arriva, malheureusement pour lui.
En effet, le pauvre Swing, qui avait tant forcé pour exercer ses passions, était bien faible ses dernières semaines. Quand il arriva sur scène, c'était une chorégraphie de Twist qu'il avait préparé, mais à peine fit-il quelques pas qu'il se sentit aveuglé par les projecteurs. Ses premiers pas captivèrent l'auditoire, mais au bout d'une minute d'effort, il commença à voir blanc, tout semblait lourd et difficile.Il s'effondra sur scène, inconscient.
Il s’éveilla à l’hôpital, et découvrit ses parents, penchés sur lui, l'air fâché mais surtout inquiets. Sa mère lui fit la leçon.
« Mon fils, ce n'est pas ça, la vraie vie. Tu mets trop d'énergie dans ton loisir, il faut travailler ! Regarde, ça ne te réussis pas » Et sur ces mots, elle l'enlaça.
Swing en fut dégouté. Si c'était cela, la vraie vie, à quoi bon. Dépité, il resta chez ses parents afin de se remettre, quelques jours puis rentra à son logement pour reprendre ses études. En arrivant, il découvrit une petite lettre du jury.
Cher Monsieur, votre prestation était fort sympathique et ne s'étant pas terminé, nous aimerions vous voir au casting de la ville voisine de la votre, afin que vous aillez aussi votre chance.

Heureux, il décida de retenter sa chance. Il choisit également de couper contact avec ses parents et abandonna sa formation pour concentrer ses efforts et ménager sa force.
Swing se rendit à cette audition et cette fois-ci, elle se passa bien. Il s'y illustra dans une samba enflammée.
On lui attribua un coatch pour les épreuves suivantes, qui lui conseilla de s’illustrer en faisant un type de danse différent à chaque épreuve. C'est ce qu'il fit, et il gravit un à un les échelons vers son rêve, la représentation final au palais d'Elonia.
Le soir, il ignorait soigneusement les appels manqués de son téléphone et concoctait chaque nouvelle chorégraphie dans la sueur et l'effort.


Enfin, vint le grand soir. Il ne lui restait plus qu'un style de danse qu'il n'avait pas exploité, et pas des moindres ; la danse classique.
Il était déterminé à montrer qu'il pouvait aussi bien montrer à tous que le classique n'était pas que pour les filles, et qu'il pouvait s’adapter à tant de choses.

Ce soir là, la pression était intense, la contrée entière allait le regarder. Malgré cela, l'atmosphère était contrebalancée par son excitation grandissante. Habillé d'un chapeau et d'une cape délicate, il se prépara pour sa représentation..

La musique se lança, et alors, plus rien n'avait d'importance. Swing était transporté, il était la grâce incarnée, la sensation d'être sur cette magnifique scène était indescriptible. Il enchaîna entrechats, pirouettes, jetés. Il virevoltait à travers la scène avec volupté. Swing dégageait une aisance superbe, tant et si bien qu'il semblait qu'il laissait derrière lui une traînée arc-en-cie, résonance de ses mouvements aériens.
Dans ce moment hors du temps, il savourait, porté par sa volonté et ses souvenirs.
Personne ne l'empêcherait d'accomplir son rêve.
La voie de la danse s'ouvrait pour lui tandis que le public l'ovationnait. Gagner ou pas, quelle importance ! Il voulait simplement donner, montrer ce qu'on pouvait faire après tout ses efforts.
Il savait que ses parents regardaient, et il se promis de répondre au téléphone un jour prochain.
En attendant, il savourait, encore et encore, ce sentiment incroyable qu'était danser pour les autres, sur une scène magnifique. Swing n'était pas près d'oublier.


thiehf

Spoiler: show
Vittoria était la meilleure danseuse d'Elonia. Elle en plaisantait souvent en disant que les petits rats de l'opéra ne s'attendaient pas à voir apparaître leur prédateur mais en réalité, la grâce, l'élégance et la souplesse de la Minoushatte étaient des atouts indéniables.
Elle commença par la danse classique, travaillant ses pirouettes et ses entre-chats puis, devenue l'égérie de toutes les compagnies, elle décida de s'essayer au moderne, ce qu'elle fit avec brio. Parfois, elle sautait si haut qu'elle avait l'impression de voler.
Avec ses récompenses et son salaire mirobolant, la demoiselle décida de s'acheter un théâtre sur la scène duquel elle proposa à tous les volontaires de venir montrer leur talent pour la danse. Elle-même prit un plaisir coupable à découvrir la danse de cabaret et à se représenter sous un nouveau jour.
C'aurait pu être une vie parfaite, elle était profondément heureuse. Mais il y a des détours, des aléas, des soubresauts de la vie. Parfois, nous en souffrons, parfois, nous le prenons avec sérénité mais dans tous les cas, notre existence change drastiquement. C'est ce qui arriva à Vittoria. Un bête accident. Une chute malencontreuse du sommet d'un arbre, pour s'amuser stupidement à faire peur à un Fleetitwick. Et elle perdit ses pattes arrières.
Les premiers temps, la Minoushatte eut l'impression que sa vie était terminée, ses ailes brisées. Elle ne pourrait plus jamais danser, elle se faisait exclure de son existence toute entière. Elle fut désespérée, repoussa ses amis les uns après les autres, s'isola dans sa désolation.
Qui peut imaginer la souffrance de celle qui était la danse incarnée de ne plus être que ce semblant de corps, brisé au sol, rampant en regardant le ciel avec envie, traînant derrière elle le reliquat de ses jambes inutiles ? Elle sombrait en silence et en douceur, hantant les couloirs de son théâtre déserté jusqu'au jour où un destrinos vint la voir. C'était une superbe créature aux ailes multicolores et Vittoria la détesta immédiatement.
- " Que fais-tu ici ?
- Pas grand chose et rien qui ne te regarde ! Va voler ailleurs ! " Le Destrinos eût un sourire doux.
- Je ne peux pas voler." Il se tourna pour que la Minoushatte voit son profil et l'une de ses ailes, atrocement racornie. La noirceur du feu avait marqué cette aile de façon définitive. elle ne servait probablement plus à rien. Cruel rappel de sa propre condition, elle sentit les larmes qui montaient. "Mais ne pas pouvoir voler ne signifie pas que je ne puisse plus vivre. Je suis venue te voir pour présenter un numéro dans ton théâtre.
- Le théâtre est fermé.
- Pourquoi ?" A n'importe qui d'autre, Vittoria aurait répondu sèchement mais elle ne pouvait pas imposer son handicap à ce Pégase arc-en-ciel qui souffrait sans doute tout autant.
- "Parce que je n'ai plus rien à présenter sur scène
- Moi si. Quand il rouvrira, reviens vers moi."
Vittoria resta silencieuse un moment après le départ de son étrange visiteur. Que pouvait-il présenter, lui le balafré, le diminué ? Mais, après tout, il y avait d'autres choses à créer, d'autres beautés à voir...
Le temps passa, reconstruisant petit à petit la volonté de la Minoushatte et réhabituant ses yeux aux merveilles du monde. La voix du Destrinos continuait à résonner dans son esprit, lui interdisant de se laisser-aller. Un jour, elle eût envie de remettre un coup de neuf dans son beau théâtre et commença à s'y atteler, les pattes arrières traînants derrière elle, immobiles. Elle trouva dans la régularité des coups de pinceaux une sérénité qu'elle n'avait plus ressenti depuis longtemps. Le lendemain, elle essaya de peindre autre chose, une fleur, pour décorer. Le surlendemain, elle alla acheter du matériel et commença à représenter ce qui lui tombait sous la patte.
Quelques années plus tard, le théâtre avait rouvert, la vedette en était un Destrinos à une aile multicolore et l'autre brunie qui chantait si bien que le monde s'arrêtait de respirer. Vittoria accrochait ses toiles dans le hall pour permettre à tous de les admirer et récoltait souvent de nombreuses louanges. Un Lunaris bricoleur lui avait fabriqué un fauteuil à roulettes qu'elle dissimulait sous ses longues robes, non pas par honte mais pour ne pas que les gens ne s'expriment par pitié, pour avoir leur avis sincère sur ses artistes et ses tableaux.
Vittoria est-elle aussi heureuse qu'avant ? Elle-même ne le sait pas mais le trajet de sa vie a fait un soubresaut qui l'a emmené bien au-delà de son existence et le paysage y est finalement plaisant. D'ailleurs, elle le peint tous les jours pour le montrer au monde, un paysage à hauteur réduite mais avec un œil avisé.


musher22

Spoiler: show
« - Peut-on dire que cette recherche soit un exercice de philosophie ? Ou de grand esprit ? » pensa Obéron.
Le jour se levait doucement au loin et Obéron, jeune prince Alchimiste, était accoudé à sa fenêtre.
Aujourd’hui était un grand jour, le jour de son anniversaire.
Mais pour cette créature si douée et curieuse, ses pensées étaient focalisées sur un tout autre aspect de la Vie. Une recherche mystérieuse, montrée du doigt et critiquée. Une pratique, disait-on, de sorcellerie, d’usurpation, de défi et de rébellion.
Mais Obéron n’en avait guère que faire de ces propos. Il était né pour, clamait-il, découvrir ce secret, et ne le révéler qu’à quiconque saurait s’en montrer digne. Mais encore faudrait-il que lui-même parvienne au cœur de ce mystère et à la rencontre de son esprit. Car n’est-ce pas en nous que nous trouvons le plus beau trésor et la plus belle vérité cachée ? Savoir qui l’on est pour apprendre qui sont les autres. Se souvenir d’où l’on vient pour se rappeler où l’on va. Connaitre les secrets du Monde pour parvenir à l’apprivoiser.
Ainsi, même aujourd’hui, son esprit déblatérait des inepties, un mélange de savoir et de folie, une once de vif esprit et d’un intellect sans répit.

Depuis la naissance de Phoenus et l’éclosion d’Aydo’h, les alchimistes étaient à la recherche du Grand Œuvre. Cet Elixir de Vie, enrobé d’un cristal nommé Pierre Philosophale. Un savoir-faire disait-on, sans faille, et offert à ceux qui sauront lire dans les rayons de Phoenus, grand astre lumineux de sa contrée.
Mirgan, son opposé, se montrait la nuit. Cette sphère était bien plus imposante dans le ciel, mais sa lumière était douçâtre contrairement à Phoenus. Cet astre détenait lui aussi un pouvoir, qui ne saurait révéler son savoir qu’à celui capable d’éprouver sa lumière : maintenir les esprits des défunts au sol.
Mais Obéron n’en était pas encore là. Il songeait, à tort ou à raison, plus important de découvrir le secret de la vie éternelle, que de découvrir comment garder l’esprit d’un proche sur Aydo’h. Il estimait qu’il valait mieux sauver que ramener, vivre que survivre.

Enfin, quand ses pensées eurent fini de s’approprier son esprit, il se détourna du levé de Phoenus et contempla sa chambre richement gâtée.
Mais il n’éprouvait pas d’impatience quant à l’ouverture de ces présents.
Qui donc pourrait lui offrir le secret de la Pierre Philosophale ou de son approche, saurait être le bienfaiteur et l’offreur qu’il attendait. Mais probablement y avait-il là des peintures, des écharpes en soi réputées d’Aydo’h, des joyaux, des pièces d’or, des pâtisseries ou encore des livres d’Alchimie qu’il avait déjà en plusieurs exemplaires.
Il faut dire que sa bibliothèque était fournie, et ses proches ne savaient plus quel ouvrage il possédait dans ses étagères et dans son esprit.

Après moultes réflexions, Obéron se décida enfin à ouvrir ses présents. Il avait eu raison. Il s’agissait bien là de broutilles et de babioles, qui ne lui serviraient en rien à son évolution vers un possible calcul d’Alchimie.
Déçu et de nouveau face à un abyme d’ignorance, il se saisit du bouquet, où une coccinelle trouvait qu’il y faisait bon vivre, pour y sentir les délicats effluves de parfum que les fleurs avaient concocté en toute ignorance.
Obéron, jeune prince Alchimiste, encore manquant du secret ultime de l’Alchimie, ne se doutait pas encore qu’en ce bouquet, se trouvait ce qu’il cherchait. Doucement, une délicate carte en lin brodé se détacha, et virevolta jusqu’au sol.
Obéron, toujours à la merci de ses pensées, la remarquera peut-être quand Phoenus s’inclinera devant l’arrivée de Mirgan.
Il le faudrait, car le message délivrait là la compréhension non intellectuelle de ce qui est une compréhension fine, délicate et sensible de ce qui vie :
« En Alchimie, il ne s’agit pas de décrypter le monde. Il s’agit de décrypter ce qui le constitue, l’essence de l’humus, le grain de sable qui borde la mer, la fleur au bas de ta pote, les remous de la cascade, le sifflement de la bise, le langage des oiseaux…
Il s’agit de décrypter l’essence qui constitue ton monde. »

P.


Mykah

Spoiler: show
~ La nuit éternelle de Renarhim était d’une densité étrangement opaque ce soir, absorbant toute lumière, toute couleur et étouffant jusqu’au moindre son, y compris celui des grains de sable s’écoulant irrémédiablement dans le sablier, tandis que les minutes filaient avec fluidité les unes après les autres. L’heure H approchait…
Au milieu de tout cela, une créature avançait d’un pas sûre, silencieuse comme une ombre. Elle ne semblait pas avoir peur de ce noir autour d’elle, des silhouettes mystérieuses qui peuplaient les bois et laissaient des traces de leur sillage, ou même du silence pesant. Au contraire, elle se mouvait avec confiance, comme si elle était chez elle. Les parties claires de son pelage ainsi que son chapeau haut-de-forme violet tranchaient dans cette noirceur, ses ailes de cristaux scintillaient et son unique œil violet transperçait les ténèbres.
La créature atteignit une clairière d’herbe sombre. Les arbres, aux troncs torsadés et noueux l’entouraient, immenses et intimidants. Mais elle ne se laissait pas impressionner. Elle commença d’étranges préparatifs, comme pour un rituel magique. Son spectre en patte, la boule encastrée au bout brillant mystérieusement de l’intérieur, la créature commença à tracer un pentacle, provocant des gerbes d’étincelles magiques qui tranchaient dans la nuit environnante. De la fumée, opaque et lumineuse, commença à s’accumuler aux pattes de la créature, la faisant presque disparaître aux yeux du monde, tandis qu’une rumeur lointaine s’élevait à l’approche d’un groupe de créatures.
Le magicien sourit malicieuse et sa magie s’éteignit, enfouissant les dernières traces lumineuses dans une noirceur sans nom. Plus rien ne permettait de deviner qu’une sombre créature se tenait là, au milieu d’un cercle magique…
Le groupe se rapprochait, innocemment, et sans aucune discrétion.
Seuls quelques mètres les séparaient désormais de la clairière.
Des rires parvenaient jusqu’aux ouïes du magicien, manigançant dans l’ombre.
Trois mètres…
Il pouvait sentir leurs odeurs et leur euphorie.
Deux mètres…
Le sorcier se ratatina sur lui-même, prêt à bondir.
Un mètre…
Les muscles contractés, le spectre serré contre lui et vibrant d’énergie, le sorcier fixa le chemin par lequel les créatures débarquaient.
Alors, le sorcier bondit pour se redresser de toute sa hauteur et tout sembla s’enflammer !
Le pentacle s’illumina, éclairant la créature mystérieuse par-dessous et lui conférant un air mystique, la fumée se développa et s’éleva dans les airs, en formes fantomatiques, des lucioles crépitèrent et certaines, plus grosses, s’envolèrent et pétillèrent de lumière, illuminant la clairière comme en plein jour.
Alors, prenant une grande inspiration, le sorcier hurla d’une voix de baryton :
« Bon anniversaire, Sky Star ! »
La créature concernée, un Destrinos au pelage de la couleur de la lune, tremblait, prise par surprise, tandis que toutes les autres rigolaient à gorge déployée.
« Wizard, tu as fait encore mieux que ce je pensais ! » déclara l’une des créatures du groupe, tandis que des gâteaux apparaissaient, illuminés par les lucioles pétillantes qui flottaient dans les airs. Le sorcier s’approcha et serra Sky Star contre lui avec un sourire malicieux :
« Désolé pour la frayeur, mais on voulait organiser un événement marquant. Après tout, 10 ans, ça se fête ! » ~


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Hors-concours : textes de remplacement de Tigereyes

Spoiler: show
Combien de temps cela faisait-il ? Jours, mois, années; le temps passait si vite qu'il n'avait pu les compter, tout affairé qu'il était à sa tâche. C'est à peine s'il faisait attention à la lueur rougeâtre qui succédait à la noirceur de la nuit au dehors.

Lumen était encore tout jeune lorsqu'il s'était ouvert à l'alchimie et depuis il n'avait eu de cesse d'essayer d'en percer les nombreux secrets. Il en avait d'ailleurs découverts certains, et comme une mise en bouche cela l'avait poussé à aller encore plus loin, à plonger plus profondément dans les mystères de cet art ancestral. Il s'était bien vite rendu compte que cette passion qui le dévorait suscitait de la méfiance de la part de ses contemporains. Son entourage le regardait d'un mauvais œil, et bien souvent il avait entendu chuchoter sur son passage, ou voler le sobriquet de "sorcier". Mais il n'en avait cure, il n'avait jamais été très sociable de toute manière, donc le fait que les autres créatures l'évitent ne lui posait aucun souci, bien au contraire.

Par contre, était apparue rapidement une autre catégorie de créatures et celle-là lui avait posé plus de problèmes : les concurrents. Il n'était en effet pas le seul sur Gothicat à pratiquer l'alchimie, et ses pairs étant souvent bien renseignés ils n'hésitaient pas à espionner l'avancée de ses travaux. Il s'était ainsi fait voler plusieurs trouvailles ou même manuscrits.
Pour pallier à cet inconvénient et pouvoir poursuivre ses recherches plus paisiblement, il s'était enfui une nuit d'orage. Bravant la bourrasque et la pluie drue il s'était perdu dans la Montagne Rouge. C'était une zone de Renarhim redoutée de tous car recouverte d'une roche rouge volcanique d'où émanaient de manière permanente des gaz empoisonnés; même les alchimistes ne s'y risquaient pas, tout au plus en longeaient-ils l'abord pour recueillir certains minerais et plantes rares. Mais Lumen, à force de travail, avait réussi à trouver un antidote qui lui permettait d'être immunisé face à ce poison. Il s'installa ainsi dans une grotte à l'abri des regards avec tout son barda, qu'il avait pris soin d'amener là petit à petit lors de précédents voyages effectués discrètement.

Il n'avait pour toute compagnie qu'une petite Faydor qui le suivait fidèlement depuis qu'il l'avait fait apparaître par erreur au cours d'une manipulation chimique ( il avait traduit le vieux manuscrit de la recette comme "fais de l'or" alors qu'il s'agissait en réalité de "fée de l'or"). Celle-ci lui rendait bien des services, comme trouver des arbres à baies, des champignons ou des ruisseaux d'eau claire (car tout alchimiste qu'il était, il devait tout de même se nourrir, même s'il oubliait souvent de le faire).

Bref, il s'installa dans sa grotte et put enfin goûter au calme et à la solitude propices pour ses recherches. Il avait déniché tout récemment - juste avant de partir en fait - un très très vieux manuscrit codé qui semblait prêt à tomber en poussière mais qui, il en était sûr, allait considérablement l'aider dans sa grande quête. Non, non, pas la transformation du plomb en or comme on en entend souvent parler quand on mentionne le terme "alchimie", mais une quête un peu moins connue, celle d'un remède universel qui soignerait toutes les maladies. En effet Lumen, bien qu'aimant la solitude, était une créature profondément altruiste et son plus grand rêve était d'arriver un jour à soulager les maux de tous les Gothicatiens.

Il s'était donc mis rapidement au travail, sans se préoccuper du temps passant. Il avait péniblement réussi à déchiffrer une partie du manuscrit et tenté quelques expériences sur cette base, mais n'avait pas obtenu de résultat probant. Cependant Lumen était du genre tenace, pour ne pas dire têtu. Il continua sans relâche, décodant chaque mot, chaque expression rencontrée dans ce vieux bouquin mangé aux mites. Et au détour d'une page, une petit note finit par attirer son attention. elle disait :

" Cherche là où la Terre et l'Air s’agitent et tu trouveras la Flamme de Lumière qui Étincelle au Cœur Harmonieux de l'Eau de Vie"

Terre ? Air ? Feu ? Eau ? Pour tout alchimiste, la présence contiguë de ces quatre symboles n'était jamais le fruit du hasard. Cette phrase étrange était sans doute la clef que le Minoushas recherchait, ou en tout cas une information importante pouvant l'y mener. Mais que signifiait-elle ? Même décodée, elle restait obscure... L'eau de vie pouvait faire référence à la substance qui guérit, mais que pouvait bien vouloir dire "Là où la terre et l'air s'agitent" ? L'alchimiste cogita pendant un bon moment sur ces termes, en vain. Pour une fois il se sentit totalement perdu et découragé. Il sentait pourtant qu'il touchait au but, et c'est d'autant plus frustrant.
Il décida de faire une pause, pour s'aérer l'esprit. Dehors il faisait nuit. Peut-être une promenade nocturne pourrait-elle l'aider à avoir les idées plus claires ? Il sortit, accompagnée comme toujours de sa fidèle Faydor. L'air était tiède et doux et les étoiles brillaient au firmament. Le Minoushas s'assit sur les roches rouges et contempla la voûte céleste au-dessus de lui.

- Regarde Faydor, toutes ces lumières... Est-ce que tu sais que dans des temps anciens, nos ancêtres les avaient reliées entre elles et donné un nom ? C'est ce qu'on appelle les constellations... Tiens, là, tu vois cette étoile plus brillante que les autres ? Elle s'appelle Antarès, c'est l'étoile principale de la constellation du scorpion, formée de 13 étoiles très brillantes, on la repère facilement. On raconte que le scorpion est menacé par la flèche de l'archer, qui se trouve à sa gauche, tu le vois ? Le centaure avec son arc. On l'appelle aussi le sagittaire...

Lumen se tut soudain, ce qui provoqua une moue de mécontentement chez son auditrice. Sagittaire... La réponse lui avait sauté aux yeux ! Là où la terre et l'air s'agitent, en d'autres termes là où "s'agite terre" et "s'agite air"; le texte faisait référence à la constellation du sagittaire ! Son sang ne fit qu'un tour, et pris d'une soudaine frénésie il courut à en perdre haleine jusqu'au cœur de la montagne, où se trouvait son volcan. Celui-ci était endormi mais on sentait encore souvent la terre trembler et de nombreuses fumerolles de vapeur acide s'échappaient du sol.
Le Minoushas, immunisé contre ces poisons grâce à son remède, s'était déjà promené là pour recueillir diverses substances utiles à ses expériences, comme le soufre par exemple. Il avait remarqué certaines pierres étrangement gravées et s'était vaguement demandé qui avait pu faire cela, mais tout à ses travaux il n'avait jamais cherché plus loin les explications de ce phénomène.

- Que je suis bête, c'était pourtant évident que ces pierres n'étaient pas là par hasard ! se réprimanda-t-il.

Il en trouva une, mais ce n'était pas la bonne, et il dut poursuivre ses investigations plus loin. L'atmosphère était étouffante. S'il était immunisé contre le poison, il ne l'était pas contre la chaleur; les fumerolles qui l'entouraient étaient à plus de cent degrés ! Péniblement, il réussit à trouver d'autres pierres, mais toujours pas celle qu'il cherchait. Il fut pris de vertiges et sa vue se troubla. Il allait bientôt perdre connaissance. Une lueur dorée dansa devant ses yeux.

- Faydor !... Trouve... La pierre... Gravée de la constellation du sagittaire... Dans le trou de la fumerolle tout près... Il y a la source de...

Le Minoushas s'évanouit sans pouvoir continuer ses explications. Lorsqu'il ouvrit à nouveau les yeux, il vit qu'il se trouvait à l'entrée de sa grotte. Faydor veillait en face de lui et elle s'agita joyeusement en le voyant revenir à lui.
Il se redressa péniblement sur ses pattes chancelantes. Une bourrasque souleva sa fourrure et cet air frais lui fit du bien. Il remarqua alors sur le sol un objet aux couleurs chatoyantes. Une flèche !

- La flèche... du sagittaire ? se demanda-t-il en l'inspectant de plus près.

Il la leva vers le soleil matinal qui pointait à l'horizon et admira ses couleurs opalines briller sous l'astre de feu. C'était bien elle, la "F(lamme de) L(umière qui) É(tincelle au) C(oeur) H(armonieux de l') E(au) de Vie", autrement dit la "F L E C H E de Vie" ! Et dans son coeur creux et translucide on pouvait voir bouger doucement le liquide tant recherché par les alchimistes, cette "eau de vie" salutaire qui redonne l'harmonie à l'organisme qui l'absorbe. Il avait enfin réussi, il avait trouvé l'objet de sa grande quête. Lumen sentit une bouffée de joie lui étreindre le coeur. Il se retourna vers son amie ailée, les larmes lui montant aux yeux.

- Faydor, merci, merci ! C'est grâce à toi ! Moi tout seul je n'y serais pas arrivé... Tu es la plus belle erreur alchimique que j'ai faite de ma vie ! Mais au fait... Comment as-tu fait pour me ramener ici toute seule ?

Pour toute réponse la petite fée rougissante se contenta d'un clin d'oeil bien mystérieux.

Spoiler: show
Pekanie n'avait jamais aimé son nom. Pas plus que son apparence d'ailleurs. Lorsqu'elle se regardait dans le Grand Miroir du palais d'Astisian elle ne pouvait faire autrement que d'afficher une moue déçue. Elle aurait aimé y voir une image différente de ce qu'elle était. Elle se trouvait très commune, avec son pelage rouge et jaune. D'aucuns lui auraient dit qu'elle pouvait très bien changer son apparence par l'ajout de quelques colifichets, comme beaucoup d'autres créatures le faisaient. On lui avait d'ailleurs déjà bien des fois fait la réflexion.

- Changer... C'est facile à dire... se dit-elle tristement en contemplant une énième fois son reflet.

- Mais enfin ma chérie, pourquoi veux-tu changer ? Moi je trouve que tu es très bien telle que tu es, lui disait sa mère. Et puis en tant qu'employée au palais tu te dois d'être discrète si tu souhaites conserver ta place.

Et voilà, c'était dit. Conserver sa place au palais. Pour sa mère, c'était tout ce qui comptait. C'était elle, d'ailleurs, qui avait joué de ses relations pour lui obtenir le poste, et elle en était très fière. Cela ne servait à rien de discuter, Pekanie le savait parfaitement; les choses avaient toujours été comme ça et le resteraient aussi longtemps que sa mère l'aurait décidé. Pourtant le soir dans sa tanière la Minoushas rêvait souvent à une autre vie,où elle pourrait être enfin elle-même, ne serait-ce qu'au niveau de l'apparence. Mais le courage lui manquait.

- Ah, Tuxedo, qu'est-ce que je ne donnerais pas pour pouvoir changer... Tu crois que j'en suis capable ? Qu'est-ce que tu ferais si tu étais à ma place, dis ?
Tenue à bout de pattes au-dessus de son museau, la peluche en smoking noir et blanc continuait à fixer sa maîtresse de ses yeux de verre vides, éclairée par un pâle rayon de lune. La Minoushas poussa un soupir.
- Toi au moins tu n'as pas à te tracasser de tout ça, tu vis ta vie de Plushie... Parfois je t'envie tu sais. Enfin, se lamenter ne sert à rien... Il vaut mieux dormir, demain est un autre jour. Bonne nuit mon Tuxedo ♥.

Le lendemain fut en effet un autre jour... A son réveil, Pekanie ne comprit pas tout de suite pourquoi on avait placé un grand miroir face à elle, ni pourquoi elle se sentait incapable d'esquisser un seul mouvement, pas même pour cligner des yeux ou parler. Mais quand elle vit son reflet se mettre à bouger sans qu'elle ne le veuille, et lui faire un sourire, elle comprit que quelque chose n'allait pas.
"Mais... Ce n'est pas mon reflet, c'est mon corps ?!!! Et moi, où suis-je ?! Je suis morte ?!" paniqua-t-elle.
Ne pouvant détourner les yeux elle regarda son propre corps s'en aller dans un coin - ce qui était pour le moins étrange - puis revenir avec son miroir de poche et le brandir devant son nez. Quelle ne fut pas sa stupéfaction quand elle découvrit à la place de son habituel reflet celui de sa peluche Tuxedo !
"Quoi ?! Je suis devenue une Plushie ?! C'est impossible ! Et mon corps alors ? Oh là là, j'ai la tête qui tourne... "
Comme si elle avait lu dans ses pensées, elle entendit alors sa propre voix lui répondre :
- Pekanie, c'est moi, Tuxedo ! N'aie pas peur; j'ai juste échangé nos corps; je suis toi et tu es moi !

"Non mais je rêve là, c'est pas possible ?! Tu as QUOI ?!!! Et puis depuis quand tu es vivant ? Depuis quand tu as des pouvoirs ? Tu étais censé être une PLUSHIE, faite de tissu et de rembourrage ! Et tu m'entends penser en plus ? Non mais tu es quoi, un magicien ?!!"

- Mmmhoui, je crois qu'on peut dire ça, en tout cas l'entité qui m'a fabriqué y a mis une partie de son coeur et de son âme, et comme elle avait une âme emplie de magie j'ai dû en hériter quelque part.

"Bon, alors tu vas immédiatement faire l'échange inverse. Je dois aller travailler au palais."

- Non.

"Quoi, non ?"

- Non, je ne veux pas faire l'échange inverse. Pourquoi crois-tu que j'ai échangé nos corps ?

"Pour t'amuser ? Pour pouvoir bouger et parler ?"

- J'avoue qu'il y a un peu de ça, mais surtout c'est pour t'aider.

"M'aider à quoi ?!"

- A changer. Tu m'as demandé hier soir ce que je ferais à ta place, et tu as ajouté que tu enviais la mienne, donc voilà, maintenant que je suis réellement à ta place et toi à la mienne on va pouvoir faire bouger les choses. C'est bien ce que tu voulais, non ?

"Quoi ? Mais, je... Non, pas comme ça... Je voulais le faire moi-même..."

- Ecoute, ça fait des années que je t'entends te lamenter sur ta vie et sur le fait de ne pas réussir à changer comme tu le voudrais; je crois que tu as grand besoin d'un coup de pouce. Eh bien je suis ce coup de pouce et que tu le veuilles ou non je vais t'aider. Première chose déjà : démissionner du palais.

"HEIN ?! Tu es fou ?! Dé... Dé... Démissionner ?! Oooh non. Ne fais pas ça Tuxedo, je t'en prie !"

Mais sa Plushie - enfin l'âme de sa Plushie réfugiée dans son ex-corps - n'écoutait déjà plus. Il se prépara comme elle le faisait habituellement pour partir travailler, enfila un sac sur son dos et glissa Pekanie-Plushie à l'intérieur.

Ils se rendirent ensemble au palais d'Astisian et Tuxedo demanda audience auprès du chef du personnel, qui reçut avec étonnement la démission de la jeune Minoushas qui se tenait en face de lui. Il n'avait jamais eu à se plaindre de cette discrète employée et regrettait un peu son départ, mais respecta sa décision. Il n'en fut pas de même pour la mère de Pekanie qui l'assaillit d'un discours véhément où il était question de "respect de ses parents" et "d'ingratitude", pour terminer par un "après tout fais comme tu veux mais ne viens pas te plaindre après si ça tourne mal". La Minoushas était pétrifiée, au propre comme au figuré d'ailleurs. Après toutes ces émotions, elle pensait qu'ils allaient retourner chez elle mais son corps prit une autre direction.

"Tuxedo, qu'est-ce que tu fais encore ? Où va-t-on ?"

Sourire en coin, il lui adressa sans répondre un regard qui lui fit froid dans le dos.

"Tuxedoooo, t'as pas intérêt à faire quelque chose de bizarre avec mon corps, je te préviens... Ah !"

Ils étaient arrivés devant la boutique la plus élégante de Gothiville. Les larges vitrines étaient remplies de costumes soignés et d'accessoires à la mode du moment. Sur l'enseigne on pouvait lire : "Abie et Mooa, costumes et accessoires". Tuxedo entra sans hésiter. Au début Pekanie eut peur qu'il choisisse des éléments bizarres et la transforme en clown, mais elle se prit bientôt au jeu de voir son propre corps se transformer peu à peu, et elle finit même par donner son avis de manière enthousiaste. Cela dura un moment, mais le jeu en valait la chandelle, et la Minoushas fut ébahie de la transformation finale. Enfin, elle avait devant les yeux l'image de celle qu'elle avait toujours rêvé d'être sans jamais oser se l'avouer grâce à quelques accessoires...

- Cela fera 34 joyaux s'il-vous-plaît.

"Argh, toute ma fortune va y passer !" pensa Pekanie.

- Oh, attendez, j'aimerais ajouter ce petit noeud rouge, j'en ai toujours rêvé pour accessoiriser ma Plushie ! Joignant le geste à la parole, Tuxedo sortit Pekanie-Plushie de son sac et lui essaya le noeud en question.

- C'est un très bon choix mademoiselle. Donc avec le noeud cela vous fera 37 joyaux s'il-vous-plaît !

"Je suis ruinée maintenant... Et en plus je n'ai plus de travail pour refaire mes économies, bouhou..." se lamenta la Minoushas dès qu'ils furent sortis de la boutique.

- Ne t'inquiète pas, chuchota Tuxedo, je ne vais pas te laisser sans travail. Si je me souviens bien ton rêve était de monter sur scène comme danseuse de charme; avec cette nouvelle panoplie ça sera facile !

"... Non. Tuxedo, tu m'entends ? J'ai dit non ! Hé ! Tu m'écoutes ?!"

Mais ils rejoignaient déjà le Grand Opéra et avant d'avoir dit ouf Pekanie assistait à sa propre audition.

- Vous avez un joli style, très "pin-up"; c'est justement ce que nous recherchions pour étoffer notre spectacle.

- Pin-Up est mon pseudo à vrai dire, tous mes amis m'appellent ainsi.

- Je vois. Avez-vous déjà suivi des cours de danse mademoiselle Pin-Up ?

- Oh oui, j'en ai suivi auprès du Maître de Danse qui officie au Palais d'Astisian, là où je travaillais avant.

- Eh bien, c'est parfait, je vous embauche ! Vous commencerez demain !

"Quoi ?!! Comment c'est possible d'être embauchée si facilement ?! Et en plus je n'ai jamais suivi de cours au palais, et personne ne m'a jamais appelée "Pin-Up" ! Non mais je rêve, pincez-moi !"
Tuxedo en reprenant son sac lui fit un clin d'oeil, puis lui pinça l'oreille sans ménagement.

- Miaouaïe !!!

Pekanie ouvrit les yeux et se frotta vivement l'oreille du bout de la patte. Elle était allongée sur sa couche et la petite Plushie qui lui était tombée dessus du haut de l'étagère gisait un peu plus loin, baignée dans un rayon de lumière matinale. Le coeur de la Minoushas battait encore fort et elle dû prendre quelques secondes pour retrouver complètement ses esprits.
"Alors tout cela n'était qu'un rêve ?" se demanda-t-elle en se préparant pour prendre son service au palais, encore retournée par le songe de la nuit. "Je suis soulagée... Enfin, je crois...". Elle était aussi un peu déçue, car si le rêve était étrange au moins il lui avait donné l'impression qu'enfin les choses allaient changer. Elle se regarda dans son miroir de poche, songeuse, puis jeta un coup d'oeil à sa Plushie Tuxedo qui trônait bien sage sur son étagère. Après un instant de profonde réflexion, elle le fourra dans un sac qu'elle accrocha à son dos et se dirigea d'un pas décidé vers le palais d'Astisian. C'est sûr, le chef du personnel allait être étonné de voir débarquer dans son bureau !


Hors-concours : texte de Noeliya

Spoiler: show
Dans la sombre contrée de Renarhim, une tradition hante les habitants. La légende raconte qu’un soir de lune rouge dans une des grottes d’Oros une créature naquit avec un pelage, ou suivant les versions une robe , un plumage ou des écailles, abordant une couleur rouge avec des reflets dorés. Ça, mère mourut en lui donnant naissance c’est des nymphes des cavernes qui l’élevaire et lorsque l’enfant fut en âge de parcourir le monde il parti sur le chemin malheureusement, il apportait le malheur partout ou il allait. Une épidémie par ci une catastrophe naturelle par la des morts et des disparitions inexpliqués. Le pauvre enfant reçut le nom d’enfant maudit. Durant les cinquante premières années de ça vie il voyagea en quête d’un autre de ses semblable, mais dans tout le monde de Gothicat world jamais il ne rencontra un autre enfant maudit. Il rentrat a renarhim dans ça grotte ou il decidat de construire ça maison. Il transforma cette dernière en laboratoire astronomique et il apprit à lire les signes du ciel et essayer de trouver une réponse à son éternelle question « qu’elle est sont rôle dans ce monde ? » . Il ne trouva pas ça réponse, mais appris une multitude d’éléments et réussi a lire des messages dans les astres.
Arrivant a sont 100e anniversaire l’enfant maudit entrepris de graver sur une grande pierre a l’entrée de la vallée des grottes d’Oros la légende inscrite dans les cieux.
« a la mort du premier enfant de la lune de sang vous peuple qui l’avais maudit receveur la malédiction céleste. Des enfants naitront avec ce sang lunaire et devront être abandonnés dans les grottes d’Oros. Si cela n’est pas respecté alors vous verrez s’abattre sur votre village des catastrophes sans précédent. Ne sous-estimer pas le pouvoir lunaire. »
Sur l’autre face de la pierre, il entreprit de graver une autre prophétie lue dans les cieux
« Un enfant va naitre comme les autres enfants au sang lunaire il ce distinguera de ses semblables de par ça particularité de communiquer avec les esprits. Il devra accompagner l’humanité affin de leur donner une seconde chance et mettre fin à la malédiction. »
Lorsque les premiers enfants maudits naquir les habitant ne comprenaient pas les anciens parlèrent de l’enfant maudit et des Grottes d’Oros. Des parent cacher leurs enfants, car les anciens par superstition eners le premier enfant maudit tuer ses enfants rouges. Mais des catastrophes naturelles, épidémique arriver dans les jours qui suiver les naissances et amena les parents a ce diriger vers les grottes et découvrir les inscriptions sur la pierre. La prophétie de la malédiction parcourut le monde et tous les enfants maudits furent apportés aux grottes. Une fois poser dans ses grottes personne n’entendi parler de ses enfants ni ne les virent. Certaine créature aventureuse essayèrent de découvrir cela, mais toute était retrouvre au pied de la pierre endormie et la mémoire efface, malédiction pour leurs curiosités.
Les enfants de la lune de sang posséder des aptitudes magiques et apprenais de leurs ainées ce que le premier enfant maudit avais appris et des nouvelles découvertes. Une seule règle était importante les enfants maudits ne devaient pas approcher les autres créatures, car leurs présences parmi elles attiraient les malédictions. Les grottes étaient devenues un énorme réseau secret constituer d’enfant maudit. Ses enfants étaient stériles et ne pouvaient enfanter à leurs tours.
C’est ainsi que nous faisons la connaissance de notre charmante minoushas, lumen, qui fuit abandonner comme ses semblables dans une des grottes. Ses parents lui laissaire une lettre pour dire qui il était et a quel point ce séparer d’elle été difficile, mais qu’il espérait qu’elle aurait une belle vie.
Lumen parti un jour à la chasse avec le groupe qui s’occuper de chasser pour nourrir tout le monde. Alors qu’elle traquée une proie elle fut attirée par une petite luciole vert, elle la suivit hypnotiser, une seconde apparue puis une troisième et dans une clairière une multitude de lucioles vertes tournoyer au-dessus des eux d’une petite marre.
Dans l’eau un jeune lunaris ce debater. Ça patte était coincer dans la vase. Mais plus il ce debater plus il s’enfoncer. Lumen compris qu’elle avait face à elle une créature du monde de Gothicat et qu’elle ne devait pas s’approcher pour ne pas lui porter malheur. Mais elle ne pouvait le laisser mourir. Lumen utilisa son savoir et aida le jeune lunaris a sortir de la vase. Elle commença par lui donner un rodin de bois sec pour qu’il puisse garder la tête hors de l’eau pendant qu’elle dégager ça patte a l’aide de petit morceau de bois permettant de stabiliser le sol et permettre au lunaris de sortir ça patte. Une fois sur le ord de la marre le lunaris se transforma en esprit.
« Enfant maudit tu as su faire preuve de courage et tu as utilisé ton savoir affin de venir en aide a ceux qui autre fois on fait du mal a tes semblables. Accepte ce médaillon ils content les âmes des créatures coupables d’atrocité envers les tiens. Si tu le prends tu recevras le lourd fardeau de leurs souvenirs et de ces actes qui les on conduit dans ce médaillon. Tu devras les aider à trouver la voix de la rédemption et aider les vivants qui risquent de s’y retrouver à l’éviter. Toi enfant maudit tu seras chargé d’aider les créatures a changé affin que les enfants maudits puissent partager leurs savoirs avec les créatures de gothicat et être fin a la superstition des malédictions. Vous avez été maudit par ses esprits et vous êtes devenue les monstres qu’il voulait voirent mais rien de tout cela n’est vrais. Si le premier enfant a gravé sur cette pierre la première prophétie, c’est pour vous protégé en attendant que les esprits soient plus ouverts et vous acceptent. »
Lumen accepta cette quête et ainsi commença la longue quête de ça vie. Accompagner par l’esprit du lunaris, premier enfant de la lune de sang.
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Message par Ombre » 24 Sep 2020 12:46

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Message par Ombre » 24 Sep 2020 13:02

Normalement, toutes les œuvres produite dans le cadre du concours-relais ont bien été ajoutées - si vous voyez une erreur, n'hésitez pas à me le signaler, malgré les vérifications, cela arrive parfois ;) Je précise aussi que les résultats finaux ne tarderont pas, vous pouvez ranger les tomates :lol:

Je remercie chaleureusement tous ceux qui ont participé, ceux qui ont aidé, ceux qui ont encouragé et admiré, c'était très agréable à organiser avec tant d'enthousiasme et de beautés créées. N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à en demander ;)
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Message par Razbytume » 24 Sep 2020 13:08

Bonjour ^^

Quel plaisir de voir toutes ces participations !

Toutes les custo sont vraiment géniales, et les illustrations sont magnifiques. Je n'ai pas le temps maintenant, mais j'irai lire les différents textes dès que je le pourrai. :)

Bravo à tous les participants ! :D
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Razbytume
 
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Message par thiehf » 24 Sep 2020 13:19

Commentaire rapidement en passant : Wahou !!!

J'ai hâte de tout parcourir attentivement (et de jouer à mettre ensemble les trios ^^) mais déjà bravo à tous et toutes !! Oo

Merci atlante et Miss TwoFace pour leur lutinerie et Gymnette pour sa féerie. Avatar par Sebhmet et bannière par Ellie

Suis un peu mou en ce moment donc du mal à entrer en communication. Désolée par avance si je ne dis rien pendant longtemps...
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Message par Moon27 » 24 Sep 2020 13:39

C'est vraiment superbe ! Il y a de très belles choses et c'est super comme concept ! je lirai toutes ces belles histoires quand j'aurais le temps héhé ! ça donne envie en tout cas
Gros bisous de Moon ! Voici mes petis bébés ♥ Bonne journée:D
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Spoiler: show
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Message par musher22 » 24 Sep 2020 16:42

Woooow, j'ai adoré découvrirent toutes ces belles créations ! <3

Spoiler: show
Légèrement déçue de voir que toutes mes participations (à part le dessin) se soient soldées par des "hors concours" pour le texte et l'illustration de ma customisation et de mon écrit... J'ai l'impression du coup de ne pas avoir été pleinement "inclus" dans ce concours ^^'
Mais je comprends bien que vous avez fait ce que vous avez pu et il ne s'agit pas là d'une critique ;)


J'aime beaucoup l'histoire de ma customisation ainsi que l'illustration de cette dernière et de mon écrit :3

Je n'ai pas encore tout lu, mais je suis sûr que je vais prendre plaisir à associer les customisations, les écrits et les dessins :D

En tout cas j'ai déjà pris grand plaisir à m'emevreiller et à observer tous les détails de ces créations <3
Les dessins sont juste géniaux !
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