Bonsoir,
j'ai dépassé l'heure, je suis désolée.
Je ne tiens pas à faire partie des participants, mais je voulais juste vous partager mon texte.
Bonne lecture
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Spoiler: show
Il était une fois, dans une contrée maudite, un jeune prince dont l’arrière-arrière-grand-père avait contrarié une fée qui l’avait transformé lui et toute sa famille en équidé. Charmant était donc un bel oryal à la crinière flamboyante. La famille s’étant reclus dans une demeure annexe au cœur d’une sombre forêt, des branches lumineuses avaient poussé sur les omoplates de l’animal. Et pour parfaire le maléfice, des cornes poussaient derrière les oreilles de la créature. Charmant n’était pas tant attristé par son apparence, après tout, toute sa famille avait l’apparence de chevaux et ses familiers prenaient soin de lui. Il n’avait jamais vu d’être humain et ne savait donc pas à quoi il aurait pu ressembler.Charmant était simple à vivre et les domestiques du château, transformé eux-aussi en créatures diverses appréciaient toujours sa compagnie. Une vieille stoufix qui était sa nourrice depuis sa plus tendre enfance aimait lui brosser la crinière et l’habiller avec des rubans et de la fine dentelle. Il n’était pas très friand de tout ce tissu, mais il aimait faire plaisir à sa nourrice. Le matin, il accompagnait parfois les lunaris chasseurs qui patrouillaient autour du domaine, pour s’assurer qu’aucun humain ne s’approchait, et chassaient les repas des jours à venir. Charmant en profitait pour se promener dans les bois et cueillir diverses plantes et baies. En tant qu’équidé, il n’était pas très porté sur la viande, bien qu’il comprenne la nécessité que cela pouvait représenter pour certaines espèces. Charmant était d’une grande sagesse et d’une curiosité insatiable. Il avait appris à lire très jeune, et à ses 16 ans, il avait déjà lu plus de la moitié de l’immense bibliothèque qui habitait le château. Parmi toutes les créatures qui peuplaient leur domaine, Charmant s’était attaché à Verdure, un jeune minoushas fougueux qui travaillait aux cuisines. Ensemble ils avaient expérimenté plusieurs plats avec des produits trouvés dans la forêt alentour. Plusieurs de leurs réalisations les avaient rendus malades, mais ils avaient ainsi appris ce qui était bon ou non.
Un jour, alors que Charmant cherchait des plantes pour un potage dans les bois, il rencontra une belle deereindir qu’il pensa être une créature de la forêt. Elle s’appelait Marquine et des plantes s’entouraient autour de ses pattes et de sa magnifique robe verte qui scintillait dans les rayons du soleil. Ils passèrent l’après-midi à déambuler dans les clairières, à fuir les patrouilles de lunaris, à goûter l’eau des ruisseaux, à refaire le monde. Charmant se demanda comment elle avait pu entrer sur le domaine sans attirer l’attention des chasseurs, mais n’osa pas lui poser la question de peur qu’elle disparaisse.
Quand le soleil passa sous la frondaison des arbres, il était temps pour Charmant de rentrer, mais ils se promirent de se retrouver le lendemain. Le soir-même, le jeune oryal fut bien silencieux, ce qui inquiéta ses parents. Mais il prétendit avoir attraper froid pour aller se coucher plus tôt. Verdure vint rejoindre son ami. Il n’était pas dupe et entendait bien faire cracher le morceau au jeune prince. Si Charmant ne voulait rien dire de sa rencontre à ses parents, il ne pu longtemps cacher ce secret à son meilleur ami. D’abord parce que celui-ci était particulièrement perspicace et intrusif, ensuite parce que lui-même mourrait d’envie de parler de la jeune créature pour se convaincre de sa réalité. Verdure fut un instant dubitatif. Effectivement, comment la deereindir était elle entrer dans les bois était un mystère, plus encore l’espoir fou qu’elle y soit encore le lendemain. Mais rapidement, l’excitation prit le dessus sur les soupçons. Son ami semblait s’être épris de la belle et il espérait bien que cet amour puisse s’épanouir. Ils discutèrent jusque tard dans la nuit et Verdure promis d’accompagner le prince à sa rencontre le lendemain, mais en restant caché afin de ne pas effrayer le jeune Marquine.
Le lendemain, Charmant insista pour accompagner la patrouille des lunaris afin de s’assurer que Marquine était hors de leurs portées. Personne ne vit aucun signe de la deereindir et le prince mangea en quatrième vitesse, pressé de retrouver sa nouvelle amie. Verdure dans son sillage, il se rendit dans la clairière de leur rencontre et attendit quelques minutes angoissantes avant que Marquine n’arrive sans bruit.
Leurs rencontres secrètes durèrent plusieurs jours avant que Charmant ne reconnaissent ses sentiments (poussé par son meilleur ami qui venaient parfois observer le couple naissant) et qu’il n’ose se déclarer à la fabuleuse créature. Marquine, intimidé par cette déclaration, avoue à demi-mot qu’elle ressent la même chose. Le prince est sur un petit nuage et doucement, il s’avance vers la jeune créature pour l’embrasser.
Un jour, alors que Charmant cherchait des plantes pour un potage dans les bois, il rencontra une belle deereindir qu’il pensa être une créature de la forêt. Elle s’appelait Marquine et des plantes s’entouraient autour de ses pattes et de sa magnifique robe verte qui scintillait dans les rayons du soleil. Ils passèrent l’après-midi à déambuler dans les clairières, à fuir les patrouilles de lunaris, à goûter l’eau des ruisseaux, à refaire le monde. Charmant se demanda comment elle avait pu entrer sur le domaine sans attirer l’attention des chasseurs, mais n’osa pas lui poser la question de peur qu’elle disparaisse.
Quand le soleil passa sous la frondaison des arbres, il était temps pour Charmant de rentrer, mais ils se promirent de se retrouver le lendemain. Le soir-même, le jeune oryal fut bien silencieux, ce qui inquiéta ses parents. Mais il prétendit avoir attraper froid pour aller se coucher plus tôt. Verdure vint rejoindre son ami. Il n’était pas dupe et entendait bien faire cracher le morceau au jeune prince. Si Charmant ne voulait rien dire de sa rencontre à ses parents, il ne pu longtemps cacher ce secret à son meilleur ami. D’abord parce que celui-ci était particulièrement perspicace et intrusif, ensuite parce que lui-même mourrait d’envie de parler de la jeune créature pour se convaincre de sa réalité. Verdure fut un instant dubitatif. Effectivement, comment la deereindir était elle entrer dans les bois était un mystère, plus encore l’espoir fou qu’elle y soit encore le lendemain. Mais rapidement, l’excitation prit le dessus sur les soupçons. Son ami semblait s’être épris de la belle et il espérait bien que cet amour puisse s’épanouir. Ils discutèrent jusque tard dans la nuit et Verdure promis d’accompagner le prince à sa rencontre le lendemain, mais en restant caché afin de ne pas effrayer le jeune Marquine.
Le lendemain, Charmant insista pour accompagner la patrouille des lunaris afin de s’assurer que Marquine était hors de leurs portées. Personne ne vit aucun signe de la deereindir et le prince mangea en quatrième vitesse, pressé de retrouver sa nouvelle amie. Verdure dans son sillage, il se rendit dans la clairière de leur rencontre et attendit quelques minutes angoissantes avant que Marquine n’arrive sans bruit.
Leurs rencontres secrètes durèrent plusieurs jours avant que Charmant ne reconnaissent ses sentiments (poussé par son meilleur ami qui venaient parfois observer le couple naissant) et qu’il n’ose se déclarer à la fabuleuse créature. Marquine, intimidé par cette déclaration, avoue à demi-mot qu’elle ressent la même chose. Le prince est sur un petit nuage et doucement, il s’avance vers la jeune créature pour l’embrasser.