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Message par Machintruc » 19 Avr 2023 08:56

J'ai commencé un truc pour Fleur de Coton, à voir si je trouve le temps de faire une histoire pour Palissandre aussi (j'ai des idées, mais c'était en pleine période d'examen... :roll:)
Spoiler: show
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Message par dragonne » 19 Avr 2023 16:43

Fairling a écrit:Coucou! Plus qu'une semaine et demi pour participer!


C'est en cours ;) Je n'ai plus que le dernier quart à finir et relire le tout histoire de peaufiner quelques phrases.
Si tout va bien je devrais te le rendre avant dimanche, voir avec un peu de chance avant demain soir^^
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Message par Fairling » 19 Avr 2023 17:14

Oh oh me voilà impatiente de découvrir une histoire!
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Message par Fairling » 23 Avr 2023 12:35

Machintruc a écrit:J'ai commencé un truc pour Fleur de Coton, à voir si je trouve le temps de faire une histoire pour Palissandre aussi (j'ai des idées, mais c'était en pleine période d'examen... :roll:)


Mince je croyais t'avoir répondu. Je l'ai pensé fort mais ce n'est pas sorti de mes doigts xD
Concernant Palissandre il aura droit à une seconde chance en fin d'année. Pour décembre je reproposerai ceux qui n'ont pas eu d'histoire lors de leur mois de passage. :)
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Message par dragonne » 23 Avr 2023 18:24

Me revoici me revoilà :D

Comme promis, voici ma petite histoire pour Fleur de coton. On est sur un tout autre registre que pour Queen Phoenix; un style qui me parle beaucoup plus: l'horreur :twisted: Je suis toutefois restée très soft au niveau des descriptions, sans oublier un peu d'action pour coller à notre univers gothicatien. J'espère que tu l'appréciera^^

Spoiler: show
L’automne était installé depuis un mois déjà, mais la chaleur persistait pourtant encore dans le gothi-monde. Le soleil continuait à briller haut dans le ciel et ses chauds rayons éclairaient les sous bois gaïariens à travers les percés qu’offraient le feuillage des arbres. Tout était calme ici bas. Seul le chant mélodieux d’un fleetitwik se faisait entendre. Une après-midi comme une autre et pourtant...

C’est dans cette ambiance encore apaisée qu’un lipicus sautillait tranquillement entre les racines et les quelques troncs couchés à la recherche de champignon. Il scrutait les alentours, tournant la tête tantôt à droite tantôt à gauche, mâchouillant entre deux coups d’oeil les petites plantes se trouvant le long de son chemin. Il s’arrêta quelques instant pour humecter un buisson puis se trouva à creuser un monticule de terre un peu plus loin avant de se remettre en route. Il poursuivie ainsi sa quête alimentaire pendant un moment, s’éloignant petit à petit de son terrier avec insouciance et légèreté. Jusqu’à ce qu’un mauvais pressentiment s’empare soudainement de lui.
Son cœur s’emballa. Il se redressa prestement le regard fuyant d’un point à un autre. Quelque chose n’allait plus tout à coup, mais il ne parvenait pas à identifier quoi. Ses yeux ne voyant rien de particulier au premier abords, il se concentra alors sur son ouïe. Mais ses grandes oreilles eurent beau tourner dans toutes les directions, il n’entendit que ses battements cardiaques. Aucun son n’était perceptible… Pas de bruit ? Mais c’était ça le problème ! Il réalisa que les piaillements qui l’accompagnaient depuis tout à l’heure s’étaient brusquement tus. C’était là la seule chose à relever. Rien de grave donc. Mais pourquoi les fleets avaient ils cessé de chanter ? Il n’en avait pas la moindre idée. Quel qu’en soit la raison, ça n’avait pas d’importance. C’est en tout cas ce dont il tenta de se convaincre. Il reprit son chemin mais avec beaucoup moins d’entrain que précédemment. Bien qu’il ne voulut pas se l’avouer, ce silence le pesait. Il n’appréciait pas de le briser à chaque pas qu’il faisait en écrasant les feuilles par son poids. Il n’aimait pas non plus la sensation d’être seul au milieu de nul part. Il scrutait les moindres recoins qui l’entourait, pour y trouver des champignons; ou un potentiel danger, il ne savait plus bien. Soudain il sursauta. Il baissa les yeux sur le sol où sa patte avait touché une texture à laquelle il ne s’attendait pas. Il y découvrit alors une flaque de boue. De la boue en cette période de sécheresse ? Il n’y avait pas plut par ici depuis plusieurs semaines. En regardant un peu plus loin il en vit d’autres. Toutes étaient alignées. Elles devenaient de moins en moins volumineuses à son approche. C’est alors qu’il remarqua les feuilles à peine jaunies qui les bordaient. Il leva la tête. Les branches étaient déjà à moitié dénudées, et les arbres qui les portaient avait une teinte foncée étrange. Malgré cette densité de feuille moins importante, la lumière ne pénétrait pas plus l’endroit, bien au contraire. Il faisait aussi sombre que lorsque que le soleil décline. Il n’était pourtant même pas quinze heure. Une odeur vint subitement piquer ses narines. Une odeur de suie. Pris de panique il se retourna brusquement pour fuir mais resta figé sur place à la vue des dizaines de flaques l’entourant. Elles n’étaient pas là quand il est arrivé, il en était sûr ! Elles venaient d’apparaître derrière lui en quelques secondes. Soudain, une brume grise s’échappa de derrière un tronc sur sa droite. Une autre sur sa gauche. Elles s’intensifièrent et et se rejoignirent pour former une épaisse fumée l’encerclant. Son coeur battait à tout rompre. Ses pattes à l’inverse restèrent paralyser refusant d’obéir à son cerveau les suppliant pourtant de s’activer. Le lipicus tétanisé eut à peine le temps d’apercevoir les deux braises rougeoyantes à travers la nuée que ces dernières fusèrent en sa direction. Le monstre jaillit sur lui. Il n’eut même pas le temps de réaliser…

Le petit lipi ne rentra pas avec de bons mycètes à son terrier.
Le petit lipi ne rentra pas tout court.

Le bruit fit le tour de la forêt à une vitesse fulgurante. En à peine quelques heures toutes les créatures furent mises au courant de la macabre découverte. Tous savait à présent qu’on avait retrouvé le disparu... inerte. Le corps abominablement mutilé, perché sur la cyme d’un arbre à plus de six mètre du sol. C’était un djaalin qui l’avait trouvé. Ce promenant tranquillement, il avait par réflexe relevé la tête en sentant sur son pelage ce qu’il pensait être des gouttes de pluie; c’est là qu’il découvrit l’horreur.
L’abominable crime fut rapidement ébruité aux contrées voisines, jusqu’à finir par atteindre les oreilles des gardiens, ces esprits qui consacraient leur temps à enquêter et trouver des solutions aux divers problèmes afin de maintenir la paix et la sérénité au sein de Gothicat. Après un rapide débat, il fut décidé que cette mission incomberait à Fleur de coton. Fleur de coton était un lunaris au pelage parfaitement adapté à un tel environ qu’il prisait par ailleurs. Il était réputé pour son sang froid et sa bienveillance qui contrastait avec ces incroyables aptitudes au combat. Il n’exerçait cependant celles-ci qu’en cas d’extrême nécessité. Ainsi paraissait il être le mieux placé pour cette tâche ardue.

Après deux jours de marche, Fleur de coton parvint enfin à destination. Il compris immédiatement que le problème auquel il devait à présent faire face était bien plus grave que ce qui était prévue de base. On n’était plus sur le simple meurtre d’une créature, mais plutôt sur l’assassinat de la forêt tout entière. Devant lui se dressait des arbres morts. Alors qu’ils auraient du arboré de magnifiques teintes automnales, plus aucun d’entre eux ne portait la moindre feuille. L’écorce était noircie, comme si un incendie avait fait rage et qu’ils étaient calcinés. D’ailleurs une odeur de brûlé aussi âcre qu’aigre agressant les naseaux était présente. Au-dessus des cymes dévêtues s’échappaient plusieurs fumerolles noirâtres qui avaient l’air de provenir du cœur de la forêt. Le lunaris décida de les suivre, non sans mal. Le sol boueux irritait ses coussinets comme si on avait mélangé de l’acide à la terre, tandis que de nombreux arbres déracinés lui barrèrent la route. En chemin il rencontra plusieurs créatures avec plus ou moins de difficultés respiratoires. Certaines toussaient beaucoup alors que d’autres semblaient carrément être au bord de l’asphyxie. Il les interrogea et apprit qu’il était sur la bonne voie. La gravité des phénomènes augmentait bel et bien au coeur de la forêt et plus précisément près d’une grotte où logeait ce qui semblait être un démon. C’est en tout cas ce que prétendit un vieux stoufix barbu au chapeau pointu. Ce dernier conta à Fleur de coton une vieille légende selon laquelle une faille était apparue au fond de la dîtes caverne, d’où s’était échapper une créature démoniaque. Cette dernier aurait alors semé le chaos dans toute la forêt laissant dans son sillon la mort et une odeur pestilentielle. Il ne fallait en aucun cas croiser son regard ! Si par malheur cela venait à se produire, vos muscles se paralyseraient et vous y laisseriez votre vie. Mais, par miracle, un ancien gardien avait réussi à en venir à bout. Il aurait ainsi réussi l’exploit de sceller tout au fond de la grotte le terrible monstre, derrière une simple pierre inouvrable depuis l’intérieur de la faille.
Le stoufix finit son récit en tendant à son interlocuteur une petite fiole bleu. Il précisa : « ceci est un filtre d’hilarité, il devrait vous aidez dans votre tâche. Oh, et une dernière chose : ne cédez en aucun cas à la panique. La peur est sa meilleure arme,ne l’oubliez pas. » Fleur de coton qui regardait le petit contenant qu’on venait de lui donner releva la tête pour remercier le vieillard mais plus personne ne se tenait devant lui. Le stou s’était comme volatiliser. Le vaillant lunaris se ressaisie rapidement de sa stupeur et repris sa route, toujours aussi tumultueuse.
« Ne pas céder à la peur, rester calme et ne surtout pas le regarder dans les yeux » se répétait il.
Il finit par être stoppé dans sa progression par ce qui ressemblait à un marécage, sauf que celui était noir et que des vapeurs de la même teinte en sortaient. Y tremper une patte semblait être une mauvaise idée tout comme respirer ces smogs. Fleur de coton prit son élan et sauta de tronc en tronc pour franchir le lac sombre. Encore, et encore. L’étendu boueuse ne semblait pas avoir de fin. Lorsqu’il parvint à atteindre un rocher dépassant légèrement, il s’y arrêta pour reposer ses pattes et reprendre son souffle. C’est là où il se rendit compte de la chaleur que dégageait l’épais magma qui bouillonnait à certains endroits. S’il y avait encore un doute possible à ce moment sur le fait qu’il ne faille en aucun tomber dedans, il n’était à présent définitivement plus permis. Le lunaris s’élança de nouveau. Il rebondit sur le tronc en face du précédent, zizaguant de droite à gauche pendant plusieurs minutes, jusqu’à ce que l’odeur qui hantait ses narines deviennent subitement insoutenable. Le relent de brûler s’était non seulement intensifié, mais en plus il s’était mélangé à une nouvelle effluve… celle de la putréfaction. Le lunaris sentit son cœur se soulever. Il eut un reflux qu’il réprima comme il put. Il comprit l’origine de cette abomination olfactive lorsqu’il découvrit de ces yeux celle que le monstre avait commis. Ces victimes ce comptaient par dizaine, disposées dans une scénographie macabre. Fleur de coton détourna les yeux. Il ne put soutenir une tel vision d’horreur. Il n’en n’avait pas le temps de toute façon s’il souhaitait arrête ce massacre.
Les pattes de retour sur la terre ferme, qui lui brûlait de nouveau les coussinets, il se mit à la recherche de cette fameuse taverne. Par chance, il ne mit pas longtemps à la trouver. Ca y est. Il y était. Quinze mètres à peine le séparait de l’antre du démon. Il se mit à observer les lieux pour finir de préparer le plan d’attaque qu’il avait fait mûrir tout au long de son parcours. Rien ne bougeait devant l’entré de la grotte, mais entre ces pattes par contre, un fin filet de fumée se faufilait, dans un mouvement tout ce qu’il y avait de moins naturel. Fleur de coton compris immédiatement. Le démon n’était pas dans son antre mais juste derrière lui. Il lutta contre son réflexe qui lui intimait de se retouner. Ne surtout pas céder à la panique et éviter ses yeux. Le lunaris, les sourcils plissés et le regard déterminé, pris une profonde inspiration avant de foncer droit devant lui. Il se précipita aussi vite que ses pattes fatiguées lui permirent dans l’antre du monstre qui le poursuivait sans doute. Il ne prit pas le risque de tourner la tête pour le vérifier et continua sa course direction le fond du gouffre. Il fonçait droit dans les ténèbres, la lumière se faisant de plus en plus rare. Son coeur battait à ton rompre dans son potrail, son souffle commençait à se raccourcir et ses membres se tendirent douloureusement mais Fleur de coton n’en tenu pas compte un seul instant. Ses pensées étaient focalisées ailleurs. Il en sortie pourtant lorsqu’un hurlement de rage derrière lui perça les tympans. Plus de doute, l’assassin était bel et bien à sa poursuite et visiblement mécontent. Mais cas cela ne tienne, Fleur de coton avait de quoi lui donner une bien meilleure humeur dans sa sacoche. L’obscurité était à présent quasi totale, et le gardien dont les yeux ne s’étaient pas encore accommodés à cette nouvelle luminosité lui joueraient un tour. Il s’entrava dans ce qu’il supposait être une roche et chuta sur le sol en pente. La célérité couplé à l’inclinaison du sol entraîna son corps et il dégringola en tonneau celui-ci jusqu’à un terrain plat plus bas. La poussière volatile lui piqua les yeux, mais son odorat ne le trompa pas, la chose arrivait à sa gauche. Il se déporta alors à droite esquivant de justesse une attaque. Il rouvrit les yeux et aperçu ce qui semblait être deux jambes arquées aussi noires que l’endroit dans lequel ils se trouvaient actuellement. Il avait face à lui un bipède. Un être qui avait donc peu d’équilibre et qu’il pouvait tenté de faire tomber. Il n’hésita pas longtemps. Fleur de coton bondit en sa direction avec vivacité mais son ennemie lui échappa par un simple saut. Le lunaris n’eut pas le temps de se retourner pour lui faire face de nouveau. Un éclair de douleur frappa l’un de ses postérieur. La bête venait de planter ses crocs dans sa chaire. Fleur de coton élança sa mâchoire ouverte qui au premier contact se referma prestement. Un cris aiguë lui transperça alors les oreilles et un goût infâme lui inonda la bouche. Il lâcha prise tout comme son concurrent venait de faire. Il ne savait pas s’il venait de mordre un bras d’un diamètre impressionnant ou bien des côtes mais qu’importe, il était libre.. Les yeux toujours rivés sur le sol pour ne pas croiser son fameux regard, il tenta de percevoir un mouvement quelconque. Il lui avait en effet semblé entendre son adversaire s’éloigner. Le silence s’installa et plus rien ne se fit entendre ou voir dans la pénombre. Une seule morsure aurait elle été suffisante pour faire fuir la bête? Il en doutait fort.
Il recula de quelque pas jusqu’à ce que son arrière train touche un mur de roche. Il se mit alors à longer la paroi, les oreilles, la truffes et les yeux aux pupilles dilatées un maximum aux aguets. Tout à coup il s’entendit son épaule se dérober. En tâtonnant autour de lui il s’aperçut qu’il venait de découvrir une faille contre laquelle une pierre semblant pouvoir rouler était adossée. C’était sûrement là où avait été sceller le démon et d’où il était parvenue a s’échapper. C’est aussi là que Fleur de coton comptais bien le réenfermer. Encore fallait il pour cela le retrouver. C’est à ce moment qu’un léger bruit en provenance du plafond attira son attention. Par un réflexe malencontreux il releva sa tête. Il ne vit pas réellement le monstre, mais il entre-aperçue une fraction de seconde deux lumières rouges. Détournant immédiatement le regard il se jeta sur son flanc gauche. Une masse tomba à quelques centimètres de lui. Si le lunaris venait d’éviter l’écrasement, il ne parvint pas à se redresser assez vite pour esquiver la seconde charge du monstre. Il prit l’impact de plein fouet, s’envola sur un bon mètre avant de que son corps ne percute brutalement le sol en retombant. Paralyser par la douleur il entendait déjà les pas de course foncer en sa direction alors qu’il gisait encore à terre. Mais ceux-ci cessèrent avant de l’atteindre. Ils furent remplacé par des ricanements, qui se transformèrent rapidement en rire de d’hyènes. Fleur de coton accompagna son adversaire dans le fou rire. Sous la violence du choc, la fiole dans sa sacoche que lui avait remit le stoufix s’était brisée et les vapeurs de la potion d’hilarité s’étaient vraisemblablement diffusées dans la pièce. Si l’impact ne l’avait pas désorienté, Fleur de coton se trouvait pile face à la faille, et entre eux se trouvait le démon. C’était le moment où jamais. Soit il réussissait, soit la forêt et tout ses habitants étaient condamnés. Malgré son rire, il leva la tête et fonça droit sur les yeux rouges clignotant qu’il vit. Sa tête et ses épaules percutèrent les jambes du démon qui tomba à la renverse sur son dos. Il l’entraîna avec lui jusqu’à l’embouchure où il s’immobilisa net. La créature démoniaque partie avec l’élan droit dans l’orifice rocheux. Fleur de coton s’empressa de pousser la pierre pour le reboucher avant de s’effondrer de fatigue dans un rire inarrêtable. Il s’en étouffa et finit par reprendre son souffle en même temps que son calme. Une fois remis de ses émotions il sortie à l’air frais où il constata avec joie la disparition de l’acidité et de la chaleur du sol. Les arbres bien que toujours nus avaient cependant repris leur teinte naturelle. Les flagrances forestières classiques avaient elles aussi reprit le dessus. Quant au magma noir, il avait laissé place à une simple croûte de terre séchée

La grotte subit un effondrement volontaire pour que jamais plus le démon ne refasse surface. L’endroit fut ensuite interdit d’accès. On offrit cérémonie et sépulture aux victimes et la vie put ainsi reprendre tranquillement son cours avec le temps.
Quant à Fleur de coton, le courageux lunaris qui fut acclamé par tous pour son incroyable exploit, il décida de s’installer dans la forêt pour pouvoir veiller nuit et jour sur la beauté de ce lieu, devenant ainsi le gardien officiel de Gaïara.
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Message par Machintruc » 23 Avr 2023 19:06

Tu sais quoi Fairl' ? L'histoire de dragonne pour Fleur de Coton est si belle que je ne vais pas m'amuser à essayer de faire mieux : je verrai le mois prochain
Spoiler: show
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Message par Ombre » 24 Avr 2023 10:17

Hello !
J'avais commencé quelque chose pour Fleur de Coton mais si l'histoire de dragonne te plaît et que tu penses la garder, je ne finirai probablement pas la mienne. J'ai des idées pour la fin mais je manque un peu de temps ;)
Du coup, je veux bien que tu me fasses signe dans un sens ou l'autre ^^
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Message par Fairling » 24 Avr 2023 10:28

J'aime bien avoir le choix :) Et s'il y en a plusieurs qui me plaisent rien ne m'empêche d'en choisir une à mettre sur la fiche et de récompenser mes autres coups de cœur. :) Je l'ai déjà fait une fois. ^^ L'histoire gagnante remporte 5 fonds ou une créature shop en cours d'une valeur de 50 joyaux mais les autres coups de cœurs (s'il y en a) remportent 1 fond.
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Message par Lyls » 25 Avr 2023 20:19

Moi aussi j'était inspirer donc je me permet de mettre plus de choix se mois-ci : :mrgreen:
Spoiler: show
Il y avait maintenant plusieurs années de cela que Fleur de coton était arrivé dans cette forêt. Il lui avait fallu un moment pour s’habituer à ce nouvel environnement et aux coutumes particulières des créatures d’ici. Il avait lutté longtemps contre le démon avant de le battre et depuis la paix était presque revenue dans la forêt.
Comme chaque fois qu’il repensait à son dernier combat contre le démon, il passa sa langue sur une cicatrice épaisse. La dernière mais non des moindres, il avait failli mourir plusieurs fois, bien sûr, on ne bat jamais un démon facilement, même quand on a reçu des pouvoirs pour lutter contre une entité de ce genre.

Pourtant il arrivait encore de temps en temps qu’une créature possédée surgisse dans la forêt. Ce n’était pas des inconnus mais bien des habitants que Fleur de coton côtoyait. Pour les plus jeunes il les avait même vus naître. Il avait pu en sauver certain, pour d’autre le mal était trop profond et il avait dû les tuer. Accomplir les rites de purification.
Chaque fois qu’il croisait quelqu’un maintenant il se souvenait de ce frère, cette tante, ce parent, cet enfant, possédé. Des vivants et des morts.
Probablement parce qu’ils l’avaient vus lutter, parce qu’il faisait toujours tout pour les sauver, personnes ne lui en voulait. Cependant les créatures n’étaient pas tranquilles, malgré la mort du démon il flottait toujours quelque chose dans la forêt qui faisait réagir les pouvoirs de Fleur de coton.

Aujourd’hui, il repense à tout ça, tranquillement couché sur la berge d’un petit cours d’eau qui traverse la forêt. Le printemps a fait fleurir un cerisier et Fleur de coton a décidé que son ombre serait un bon endroit pour se reposer de sa ronde nocturne. Il est bien connu que les Ombres et les démons sortent la nuit mais celle-ci comme toutes les autres depuis la mort du démon avait été calme. Les possédés se découvraient la journée et rien de tout ceci n’avait de sens pour le gardien. On ne lui avait jamais parler de tels événements et tous les messages qu’il avait envoyé à Elyelle avait obtenu la même réponse « écoute ton cœur, suis tes récepteurs ».
Fleur de coton soupira, son cœur est muet, il ne gémit que quand il doit tuer un possédé et ses récepteurs ne trouvent jamais de piste menant quelque part. Des fois, sans crier gare, les petits bouts de bois qui sortent de sa peau se mettent à fourmiller, à vibrer, le guidant comme des baguettes de sourcier d’un côté à l’autre de la forêt… Et puis plus rien, ils redeviennent immobiles aussi soudainement qu’ils s’étaient réveillés.

L’après-midi s’entame paresseusement, comme le sommeil le fuit Fleur de coton joue à embrasser les petits poissons de la rivière et regarde les fées s’occuper de ranger la forêt. Elles volettent en carillonnent joyeusement, guidant les plantes vers le haut, les animaux perdus jusqu’à chez eux. Rassemblent les feuilles qui tombent, les fruits mûrs et les spores de champignons dans des lieux secrets de la forêt. C’est une des choses qui se contredisent avec les possédés, les fées vont bien. Bonnes couleurs, bonne entrain, elles ont l’air de ne pas sentir ce qui l’inquiète.
C’est un lapin et une fée qui débarquent qui sonne un nouveau combat mais pour une fois, on ne lui parle pas de possédé mais de quelques choses dans la terre. Étrange.

Il suit les deux affolés un bon quart d’heure jusqu’à un trou. Le lapin lui explique qu’il avait commencé à creuser un nouveau terrier. Jusque là rien de plus normal, mais il découvrit un drôle de mycélium, et quand Fleur de coton regarde dans le trou il voit un petit champignon noir près à éclore. Le lapin s’agite, il n’y avait pas de champignon quand il est parti, juste un mince filament noir dans la terre. Tendis qu’ils parlent à trois avec la fée le champignon s’ouvre et déverse un petit nuage de spores noirs qui les recouvre. La fée tombe morte, le lapin devint aussi noir que le champignon et Fleur de coton réagit juste assez vite pour le purifier avant qu’il ne devienne un possédé. Trois de ses fleurs deviennent noires, un prix bien peu cher en comparaison de perdre un autre habitant de la forêt. Une fois le lapin sauvé il l’envoie raconter ce qu’il a vu aux messagers, que ceux-ci alertent toute la population aussi rapidement que possible.

Une fois assuré de la protection des habitants Fleur de coton siffle les fées, qu’elles prennent gardent elles aussi à la matière noire, puis il se met en route, remontant les filaments. Il se trompent plusieurs fois de route, ne sachant quel piste suivre chaque fois qu’il tombe sur un embranchement de plusieurs mycélium. Visiblement, quelques soit cette matière démoniaque elle s’est répandu dans toute la forêt et à une très grande vitesse, aucun champignon normal de pourrais ainsi se propager si vite dans tous les écosystèmes de la forêt. Assurément, Fleur de coton avait enfin trouvé la piste des possédés.
Il courut trois jours sans jamais arriver ailleurs que du mauvais côté du mycorhizes et malgré ses avertissements cinq fées étaient mortes et il avait dû voler au secours de deux autres débuts de possession, ses fleurs passant de blanc au noir comme des enfants jouent à s’écrire en morses avec une lampe. Il est pourtant certain que cela a quelque chose à voir avec le démon, rien d’autre de maléfique n’est entré dans la forêt, il y a personnellement veillé, de plus toutes les pistes s’arrêtent à la lisière, le mal est donc sur son territoire mais où ?
Ce n’est qu’au matin du quatrième jour qu’il repense à leur dernier combat. Le dernier lieu où ils se sont affrontés. Fleur de coton a un frisson puis, résigné, se met à courir vers la clairière.

Quand Fleur de coton arrive en vue de sa destination, il se stoppe, n’ayant aucune envie de rentrer à nouveau en ce lieu. Il s’était assuré d’avoir tout purifié avant de partir, justement pour ne jamais avoir y remettre les pattes. Pourtant il n’a pas le choix et il finit par mettre les coussinets dans l’eau. Une fois les arbres passés, il se retrouve dans un endroit très calme regorgeant de fleurs. Visiblement les fées avaient tenu à ce que cet endroit redevienne vivant aussi vite que possible. L’une d’elle sort d’ailleurs des arbres et vient à sa rencontre mais elle est pâle. Étonnement pour des fées, il ne semble y avoir qu’elle ici comme si elle était restée lutter. Ce qui n’est pourtant pas dans leurs natures, les fées vivent pour la forêt et meurent pour la forêt... mais elles n’ont aucun moyen de se battre. C’est justement pour cela qu’Elyelle accorde quelques pouvoirs à des gardiens comme lui.

Celle-ci le guide en bordure de la clairière et tandis qu’ils traversent le ruisseau, Fleur de coton se dit qu’il ne manque qu’un cerisier en fleur à ce lieu pour être le jumeau de celui où il se reposait il y a encore quelques jours. La petite fée pâle s’arrête devant une zone non fleurie, au milieu de tout le reste, une grande cicatrice de terre battue apparaît. Par réflexe, Fleur de coton lèche la sienne tendis que la petite fée, épuisée, se pose sur lui et se recroqueville dans une de ses fleurs, se recouvrant du doux coton blanc avant de s’endormir. Fleur de coton soupire, incertain sur son sort, elle est sans doute restée seule trop longtemps pour survivre. Pourtant il sent dans tout son pelage le petit coeur de la fée qui bat encore, et la fleur dans laquelle elle s’est assoupie s’est refermée pour la protéger et tenter de la soigner.
N’écoutant que son devoir, Fleur de coton se met creuser de ses griffes le sol nu et découvre juste sous la surface une veine du mycélium noir bien plus grosse que celles qu’il a suivies jusqu’ici, même si ce n’est pas de cette clairière que vient le mal, il a assurément fait des progrès. Se fiant à la taille des veines qu’ils croisent autant qu’à ses récepteurs, il finit par remonter jusqu’à une grotte. Il suit les bourdonnements de ses récepteurs très loin dans les profondeurs de la terre. Dans un lieu assez morbide pour garder vivant le mal. Une nouvelle fois, il creuse avec ses pattes, beaucoup plus longtemps cette fois, jusqu’à découvrir un amas noir.

C’est à se moment là que son coeur se décide à parler, il gémit d’avoir reconnu un autre coeur. Circonspect, Fleur de coton tire le bourrage de plusieurs de ses fleurs pour les poser sur l’amas purulent de mal. Une fois celles-ci complètement gorgées, il les avale puis recommence. Il lui faut plusieurs semaines pour arriver aux bouts de la contagion et une fois certain que tous les mycéliums dispersés dans toute la forêt ont séchés, il finit par voir au fond du trou, le coeur du démon qui bat encore faiblement.
Fleur de coton soupire de fatigue, de soulagement et de lassitude. Visiblement il avait tué le corps du démon mais pas son coeur. Il faut être particulièrement désespéré pour s’infliger une telle chose…
Le gardien reste encore dans la grotte plusieurs jours, il ne sais pas quoi faire. Il ne peut pas purifier le mal par ses fleurs ni par aucun moyen connu, pas sans tuer le coeur. Hors les démons qui ont un coeur sont ceux qui ne sont pas nés ainsi mais qui ont été corrompus et le sien n’arrête pas de lui murmurer qu’il ne peut pas abandonner ce coeur au mal qui le ronge. Dans le silence de la grotte, Fleur de coton somnole au battement de la petite fée toujours enfermée dans sa fleur, et finit par se dire que c’est peut-être bien là une solution. Il recouvre le coeur de coton jusqu’à ce que celui-ci devienne tout petit, puis le prend entre ses dents et le glisse dans sa plus grosse fleur. Comme pour la petite fée, le coton blanc recouvre l’intrus puis se ferme. Fleur de coton s’ébroue puis sort.
La lumière du soleil l’éblouit après tous ces jours enfermé sous terre. Il prend le temps d’apprécier la chaleur des rayons sur son pelage, il se dégourdit les pattes, s’étire, puis repart s’occuper de la forêt.
Il y a maintenant trois coeurs qui battent en lui : celui du gardien, celui de la fée et celui du possédé.
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Lyls
 
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Message par Machintruc » 25 Avr 2023 20:21

Les deux histoires m'ont désinspirée, j'attends le mois prochain
Spoiler: show
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Kit by Fairling, merci
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Machintruc
 
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