♠ Nom* : Hendrill
♠ Prénom* : Clarnyk
♠ Alias : Leim l’oiseau vengeur
♠ Race* : Neko
♠ Âge* : Il a l’apparence d’un homme d’une bonne trentaine d’années, mais il pourrait bien en avoir nettement plus…
♠ Caractère* : Il était, en étant plus jeune, d’une joie sans faille, heureux de la vie qu’il menait. Après la perte de ses sœurs, il est devenu sombre et solitaire, désireux de se venger. Lorsque ses parents succombèrent à leur tour, à une petite année d’intervalle, il se détacha définitivement de sa vie d’avant. Sa réputée empathie se fit bâillonner au fond de son âme. À la place, il mit ses talents à profit pour devenir un excellent mercenaire sans remord.
♠ Métier : Mercenaire (assassin et/ou détrousseur)
♠ Famille : Il avait deux petites sœurs, des jumelles, désormais décédées et il a aussi un grand frère avec lequel il n’a plus aucun contact depuis de nombreuses années. Ses parents sont tous les deux décédés de mort naturelle.
♠ Histoire* :
Sa vie a commencé de manière classique, sans que rien ne laisse prévoir le terrible malheur qui s’abattrait sur sa famille. Ses parents avaient pu faire un mariage d’amour, évènement rare dans cette société où le profit prônait toujours, et ils avaient su démontrer cet affection autant entre eux qu’à leurs enfants.
Lorsque Clarnyk était né, son grand frère avait déjà 5 ans, mais très tôt une petite rivalité se développa entre eux, notamment due à la jalousie de son frère aîné de ne plus être l’unique enfant profitant de l’amour parental.
Il avait pu, malgré cette tension fraternelle et les conflits constants, être un enfant heureux et épanoui, qui avait reçu une bonne éducation, avait pu essayer de nombreuses activités physiques pour se dépenser et qui avait pu se lier d’amitié avec d’autres enfants, là où son frère aîné était bien plus solitaire… Jeune Neko, il avait vite découvert son lien avec les oiseaux, et constaté avec plaisir qu’il pouvait faire apparaître et disparaître des ailes à son bon vouloir. Ses yeux, plus grands que la norme, l’avaient complexé dans les premières années de sa vie, mais, lorsqu’il comprit que cela lui permettait d’avoir une vue plus perçante que celle des autres, il en tira une certaine fierté. Ainsi, il avait la vue, les ailes et l’intelligence des corbeaux. Et de manière plus méconnue, il tenait d’eux aussi sa très grande empathie.
Il avait 15 ans lorsque sa mère mit à nouveau au monde un enfant. Des jumelles, pour être exact, nommées Miih et Elle. Les deux avaient un teint de porcelaine et les cheveux de la couleur des épis de blé, ainsi que de grands yeux verts, curieux et scrutateurs, qui firent aussitôt fondre le cœur de Clarnyk. Il décida de protéger ces deux petites des misères de la vie, de préserver aussi longtemps que possible l’innocence infinie brillant au fond de leurs pupilles. Et notamment, il souhaitait leur épargner les remarques sarcastiques, mesquines et fallacieuses de leur frère aîné, toujours plus sombre et possessif envers leurs géniteurs.
Il noua avec elles un lien inaltérable, pulsant de vie, malgré la différence d’âge entre eux. Elles l’admiraient, le suivaient, lui demandaient constamment son avis et ses conseils. Plus elles grandissaient et plus elles voulaient apprendre de lui et non de leurs parents ou des professeurs.
Mais cette idylle était trop parfaite pour pouvoir continuer.
Elles avaient 12 ans et Clarnyk 27 lorsque le drame se produisit.
Depuis deux ans déjà, leur frère aîné avait quitté le domicile parental et n’avait quasiment plus donné de nouvelles de lui. Cela ne dérangeait ni Clarnyk ni les jumelles, heureux de ne plus subir ni les remarques malsaines ni l’aura ténébreuse et maussade de leur frère. Cependant, personne ne savait où il était parti ni auprès de qui. Peut-être, s’ils avaient su, auraient-ils pu prévoir ? Personne ne le saura jamais… Quoiqu’il en soit, le frère aîné était allé rejoindre un sombre sorcier, réputé pour sa capacité à manier des pouvoirs sombres, et dont le sadisme n’avait aucune limite. Auprès de lui, le frère aîné n’avait fait que s’assombrir plus, perdant rapidement le goût de la vie, ne rêvant que de vengeance et de massacre. Il aurait voulu rester éternellement seul avec ses parents, dans un monde dépourvu de n’importe quelle vie humaine, bien trop nuisible selon lui.
Lorsqu’il était revenu à la maison familiale, ce n’était pas pour renouer des liens perdus, ou voir ses parents qu’il souhaitait tant posséder. C’était pour mettre son apprentissage en pratique en attaquant férocement ses sœurs et son frère. Les deux filles, toutes jeunes adolescentes, ne réussirent pas à échapper au terrible sortilège qu’il leur lança. L’une trépassa sur le coup, mais l’autre succomba après une longue nuit d’agonie… Clarnyk quant à lui réussit à esquiver le plus gros de l’attaque grâce à son agilité et en protégeant instinctivement son visage avec son bras gauche. Cela lui sauva la vie, en effet, mais il plongea dans un profond sommeil pendant plusieurs jours, incapable de supporter la douleur. Tout son avant-bras avait sévèrement brûlé et son annulaire, manquant à l’appel, avait été coupé par son frère dans un acte d’un sadisme prémédité et méticuleux : ce doigt représentait l’amour, permettait d’exhiber les anneaux de mariage, ainsi lui retirer était une façon claire de définir son avenir… Même si Clarnyk survivait à ses blessures, son frère l’avait maudit avec cet acte, le condamnant à mener une vie solitaire.
En effet, cela sera le cas dans les années futures du jeune homme.
Mais pour le moment, il cherchait juste à survivre, à surmonter la douleur, et à récupérer un bras en état de fonctionnement. Le sien était bien trop gravement abîmé et la plaie bien trop souillée pour la laisser ainsi. Très vite, il prit contact avec un réputé fabricant de prothèse et avec un médecin. À eux deux, ils ne gardèrent que le strict minimum de son bras existant, dans une opération ne méritant aucun détail sanglant, et lui implantèrent une prothèse en métal noir. L’articulation artificielle entourait son coude et se prolongeait jusqu’à son poignet où elle se terminait en donnant l’impression d’être un bracelet. Son annulaire, quant à lui, fut remplacé par un doigt en métal, mais blanc cette fois-ci, et avait été muni d’un ongle taillé en pointe fort tranchante.
Après cela, Clarnyk voua une haine sans nom à son frère aîné, déterminé à se venger. Non seulement ses sœurs adorées avaient quitté ce monde, mais en plus il n’avait pas pu être là dans leurs derniers instants, les laissant seules dans un moment difficile et douloureux.
Il s’éloigna de ses parents, partant dans un exil volontaire pour commencer à s’entraîner. Il transforma son corps en une arme, apprenant à utiliser chaque avantage qu’il avait grâce aux corbeaux. Il commença même à apprendre le maniement des armes : il privilégia l’arc, pour exploiter sa vue exceptionnelle, mais ne manqua pas d’apprendre à utiliser une dague pour les combats rapprochés. Durant son isolement, il soigna même un bébé corbeau tombé de son nid à cause d’une bande d’enfants turbulents et le nomma Ramet. Cet oiseau devint son meilleur allié et les deux nouèrent un lien très fort. Le corbeau développa différents types de cri pour avertir son maître en fonction de la situation et lui permettait aussi d’avoir des yeux dans le ciel, pour prévoir chaque situation.
Il ressortit de son isolement, trois ans plus tard, taillé dans du roc, que ce soit son corps ou son cœur. Son empathie muselée, son esprit affuté, son corps entraîné, et son désir de vengeance au plus haut, il décida de commencer sa quête à la recherche de son frère aîné.
Avant, il passa voir ses parents, pour lesquels il n’aurait jamais su faire taire son cœur.
Les deux étaient toujours au même endroit, se soutenant mutuellement pour surmonter, jour après jour, la perte de leurs filles, le départ de Clarnyk et le souvenir monstrueux de leur fils aîné. Il décida de leur parler sans détour, de leur avouer ce qu’il avait fait pendant son absence et ce qu’il comptait faire maintenant. Ses parents ne l’encouragèrent pas à aller dans cette voie, mais ils ne le dissuadèrent pas non plus.
Il promit de revenir les voir aussi souvent que possible puis il commença sa quête.
Sa carrière de mercenaire débuta dans un premier temps par des vols : les bourses, les bijoux, les objets de valeur, tout ce qui lui passait sous la main disparaissait habilement. Avec sa petite fortune il se fit ses propres armes : une dague dont le manche ressemblait à une plume et un arc forgé dans un des meilleurs bois et entièrement peint de blanc. Les plumes des flèches étaient celles de corbeaux qu’il avait accumulées jusqu’à cet instant, décidant que cela serait sa marque de fabrique. Il prit aussi un nom d’emprunt, Leim : ce nom le représentait bien, l’alias renouait de manière discrète les prénoms de ses sœurs. Pour se démarquer, il ajouta à son pseudonyme de mercenaire un petit détail le symbolisant lui : l’oiseau vengeur. Il commença sa quête personnelle, cherchant à retracer la vie de son frère, profitant de ses actions pour se forger une réputation. Il commença à exécuter des personnes, pour son compte personnel ou à la demande d’autres, en se fixant constamment une limite : ne jamais, JAMAIS, toucher à un seul cheveu d’un enfant.
Les années passèrent rapidement, durant lesquelles il se forgea une réputation féroce. Il ne restait jamais longtemps au même endroit, et son nom flottait sur de nombreuses lèvres malfaisantes. Certains souhaitaient l’engager, d’autres s’en débarrasser…
Un beau jour, bien après avoir perdu l’espoir de retrouver son frère, il rencontra un sorcier peu recommandable. Ce dernier connaissait le fameux sombre sorcier auprès duquel son frère avait fait son apprentissage et lui divulgua la manière pour le retrouver. Revigoré, il rentra chez ses parents, qu’il était déjà retourné voir, mais une fois là-bas il constata que sa mère était tombée malade pendant l’hiver et que ses poumons ne s’en remettaient pas. Il resta quelques jours là-bas, avec eux, et fût présent lorsque sa génitrice expira son dernier souffle. Il s’attarda encore un peu pour s’assurer que son père pourrait s’en sortir seul, puis il reprit sa quête, à la recherche du sorcier. Les informations qu’il avait obtenues étaient bonnes, et il mit rapidement la main sur cet être machiavélique. Il ne prit pas la peine de l’affronter directement, ne prenant pas le risque de s’exposer aux puissants sortilèges magiques. Il se contenta de l’observer et l’identifia grâce à son pendentif : une forme de goutte transparente, dans laquelle une fumée noire tournoyait. Il se souvenait avoir vu le même accroché au cou de son frère. Il sortir son arc et sans attendre, abattit l’homme à l’origine de tous ses maux. Une fois la menace éliminée, il s’accorda le droit de pénétrer les lieux. Il arracha le collier, dont la brume avait cessé de tournoyer à l’instant même où sa flèche avait frappé et l’attacha à son propre cou. À peine cette action faite, ses cheveux blanchirent d’un coup, pour une raison mystérieuse…
Clarnyk n’avait pas pris la peine d’interroger l’homme, car il savait très bien qu’il n’en aurait rien tiré concernant l’emplacement actuel de son frère, mais, il comptait fouiller le moindre centimètre du lieu où il vivait. Les lieux, les objets avaient bien plus d’histoires à raconter que les personnes… Il y passa de nombreux jours, découvrant les secrets du sorcier, dénichant des informations qu’il n’était pas venu chercher mais qu’il pourrait utiliser à son avantage le moment venu. Et surtout, il trouva des indications sur son frère.
Il s’en alla suivre cette piste et dénicha son frère après de nombreux mois de recherches infructueuses. Ils s’affrontèrent à mains nues comme deux bêtes féroces, et Clarnyk entailla le visage de son aîné avec sa dague, mais ce dernier réussit à battre en retraite et à s’enfuir.
Le jeune homme, épuisé, retourna auprès de son père, où il demeura quelques mois pour s’entrainer à nouveau et récupérer de ses pérégrinations. En constatant que l’état de santé de son père se dégradait, avec l’âge, il s’attarda plus longtemps qu’il ne l’avait prévu. Il savait qu’il perdrait sûrement la trace de son frère et qu’il devrait recommencer son enquête, néanmoins, le souvenir du décès de ses sœurs était toujours vif : il n’avait pas pu être auprès d’elles, mais il pourrait être aux côtés de son père. Celui-ci finit par s’endormir définitivement lors d’une sieste, et Clarnyk le mit en terre aux côtés de sa mère, réunissant ce couple si amoureux qu’il avait admiré et duquel il avait toujours tiré sa force.
Le cœur purgé de tout ce qu’il avait pu ressentir, plus rien ne le reliait à sa vie d’avant, à son humanité. Alors, tournant le dos à son passé, il reprit son chemin.
Les années continuèrent de défiler, durant lesquelles il continua à briller en tant que mercenaire, et pendant lesquelles il traqua son frère sans relâche. Il réussit plus d’une fois à le talonner, mais jamais l’occasion de le combattre à nouveau se présenta.
Pourtant, il savait que cela arriverait, tôt ou tard.
Et ce jour-là, un seul des deux pourrait repartir debout.
Alors, il prenait son mal en patience, et attendait ce moment.
♠ Pouvoirs spéciaux : Il a un don de métamorphose minime, lui permettant de déployer de grandes ailes de corbeaux assez puissantes pour le faire voler. Il peut aussi contrôler les oiseaux (notamment les corbeaux).
♠ Pouvoirs élémentaires :♠ Capacités raciales : Il a des ailes de corbeau adaptées à son gabarit humain, pouvant le faire voler, mais qu’il peut aussi faire disparaître à son bon vouloir.
♠ Armes : Il possède un arc et une dague. Concernant son arc, il a été fabriqué dans un excellent bois, repeint en blanc. Ses flèches ont toutes des plumes de corbeau : cela est sa marque de fabrique. Concernant sa dague, le manche a été taillé de façon à avoir l’apparence d’une plume, tout en restant lisse pour bien l’empoigner.
♠ Compétences : Il a une excellente mémoire, une vue perçante, un sens de l’orientation hors-norme (notamment grâce à son aide aérienne), il est audacieux et méticuleux, capable de trouver le petit détail qui changera la donne, il ne lâche pas le morceau.
♠ Apparence* : C’est un homme aux cheveux blancs, mais ses sourcils sont restés noirs et sa barbe légèrement poivre et sel. Ses yeux sont grands, plus que la norme, d’une teinte bleu foncée quasiment noir. Ses lèvres sont charnues, et n’affichent plus de sourire depuis de nombreuses années… Il n’est pas si grand pour un homme, 1m73. Il a une carrure athlétique : il est rapide, mais pas très robuste ni résistant. Il se balade avec un grand chapeau noir mettant son visage dans l’ombre, et il porte un pendentif en forme de goutte transparente avec une brume noire à l’intérieur.
Petite représentation grossière à l'aide de Artbreeder :
♠ Particularité physique : Il a une prothèse en métal noir au bras gauche : l’articulation commence à son coude et finit autour du poignet, à l’exception de son annulaire remplacé par un doigt de la même matière mais blanc comme la neige à l’ongle tranchant. Il a aussi un énorme tatouage dans son dos, représentant un crâne surplombé d’un corbeau.
♠ Peurs : Au début, il avait de nombreuses peurs humaines : la mort, la souffrance, la trahison. Ces sujets le terrifiaient. Mais depuis qu’il a perdu ses sœurs, puis ses parents, il a renié toutes émotions, toutes sensations, toutes peurs. Depuis, il ne vit que pour se venger, sans plus penser aux risques ni aux conséquences.
♠ Rêves : Il ne souhaite qu’une chose avant de trépasser : affronter son frère dans un duel à mort. Idéalement, il compte bien gagner.
♠ Animal de compagnie : Corbeau
♠ Nom de l'animal : Ramet
♠ Race de l'animal : Oiseau
♠ Caractère de l'animal : Il est particulièrement intelligent et habitué aux humains, notamment à son maître, à tel point qu’il semble capable de comprendre ses pensées et arrive à communiquer avec lui de manière basique avec des signes, des mouvements.
♠ Apparence de l'animal : Corbeau noir, mais yeux d’un bleu cyan