Je vous demande donc d'être respectueux, donc de ne pas voler mes idées.
Chaque page me demande au minimum 1h30, c'est un morceau de ma vie,alors ne le voler pas !
Edit : Bonjour, j'aurai besoin de nouveau commentaire, sur ce qu'il ne vas dans mon texte ! Je suis en vacances et je vais le ré-écrire, ou de moins le modifier. ( et écrire la suite X) )
J'ai besoin de votre aide ! Donnez moi de commentaires que ce qu'il ne va pas !
mon objectif est l'édition (même si pour ce texte j'en doute)
alors allez y !
Vous pouvez laisser des commentaires, ça fait toujours plaisir !
Attention des scènes sont violentes !
Voici donc la premier partie de l'histoire de Jade et Alex.
bonne lecture !
Chapitre 1
Spoiler: show
Par une nuit froide de pleine lune...
Henry Bellygan n'arrivait pas à dormir. Il avait comme un très mauvais pressentiment. Il avait peur qu'il ne le retrouve. Il se leva et parcourut la pièce du regard. Il vivait dans un petit appartement. La pièce était en désordre, un mug était posé sur la table, laissant des traces caféinées sur les différents documents. Une photo de sa famille traînait sur le sol, il la jeta à la poubelle, tout ça c'était du passé. Maintenant il était seul, terriblement seul. Exilé en France et réfugié dans le travail. Sa femme l'avait quitté après une ultime crise de paranoïa. Henry se servit un verre d'alcool. Seul désormais, cela l'aidait à ne plus penser à tous ses problèmes. Il entendit des bruits de pas sur le palier de l'étage. Un voisin ? Il serra son verre en regardant la porte. La poignée se baissa lentement, mais la porte était bien fermée à clef. D'abord, Henry fut soulagé, puis un sentiment de peur terrible se répandit en lui. Une porte simplement fermée à clef ne l'arrêtera pas. Mais, la porte commença à flancher dangereusement, les gonds hurlèrent et cédèrent. La porte en bois tomba dans un magnifique fracas. Leurs regards se croisèrent, la proie regarda son chasseur, résigné, henry n'esquissa aucun jeste. L'homme grincheux n'avait plus aucun doute, il allait mourir.
Henry Bellygan n'arrivait pas à dormir. Il avait comme un très mauvais pressentiment. Il avait peur qu'il ne le retrouve. Il se leva et parcourut la pièce du regard. Il vivait dans un petit appartement. La pièce était en désordre, un mug était posé sur la table, laissant des traces caféinées sur les différents documents. Une photo de sa famille traînait sur le sol, il la jeta à la poubelle, tout ça c'était du passé. Maintenant il était seul, terriblement seul. Exilé en France et réfugié dans le travail. Sa femme l'avait quitté après une ultime crise de paranoïa. Henry se servit un verre d'alcool. Seul désormais, cela l'aidait à ne plus penser à tous ses problèmes. Il entendit des bruits de pas sur le palier de l'étage. Un voisin ? Il serra son verre en regardant la porte. La poignée se baissa lentement, mais la porte était bien fermée à clef. D'abord, Henry fut soulagé, puis un sentiment de peur terrible se répandit en lui. Une porte simplement fermée à clef ne l'arrêtera pas. Mais, la porte commença à flancher dangereusement, les gonds hurlèrent et cédèrent. La porte en bois tomba dans un magnifique fracas. Leurs regards se croisèrent, la proie regarda son chasseur, résigné, henry n'esquissa aucun jeste. L'homme grincheux n'avait plus aucun doute, il allait mourir.
Chapitre 2
Spoiler: show
Chapître 2
Un lycée en Auvergne
-Bonjour, bienvenue en seconde ! Je suis votre professeur principal pour cette année et aussi accessoirement votre prof d'Histoire. Je vais commencer l'appel...
J'étais assise au 4e rang, à côté d'une certaine Ashley. J'étais un peu perdue dans cette toute nouvelle classe, la seconde 1. Des groupes se formaient, me tournant déjà le dos. La fille à côté de moi, elle, avait déjà le nez dans le travail. Où étais-je tombée ?
-Jade Grey ?
L'interpellation me fit sortir de mes pensées, je répondis présente, j'avais l'impression d'être transparente. Je n'étais qu'une élève parmi tant d'autres et J'avais même dû me répéter à cause du brouhaha incessant. Je me sentais seule. Ashley m'interpela, mais elle ne me regardait pas :
-Ca ne te dérange pas qu'on reste ensemble ?
-Euh, oui si tu veux. Si tu me supportes !
Elle sourit en me regardant cette fois. Son regard était doux, mais extrêmement fort. J'eus alors l'impression qu'une étrange relation commençait.
Un lycée en Auvergne
-Bonjour, bienvenue en seconde ! Je suis votre professeur principal pour cette année et aussi accessoirement votre prof d'Histoire. Je vais commencer l'appel...
J'étais assise au 4e rang, à côté d'une certaine Ashley. J'étais un peu perdue dans cette toute nouvelle classe, la seconde 1. Des groupes se formaient, me tournant déjà le dos. La fille à côté de moi, elle, avait déjà le nez dans le travail. Où étais-je tombée ?
-Jade Grey ?
L'interpellation me fit sortir de mes pensées, je répondis présente, j'avais l'impression d'être transparente. Je n'étais qu'une élève parmi tant d'autres et J'avais même dû me répéter à cause du brouhaha incessant. Je me sentais seule. Ashley m'interpela, mais elle ne me regardait pas :
-Ca ne te dérange pas qu'on reste ensemble ?
-Euh, oui si tu veux. Si tu me supportes !
Elle sourit en me regardant cette fois. Son regard était doux, mais extrêmement fort. J'eus alors l'impression qu'une étrange relation commençait.
Chapitre 3
Spoiler: show
Dans l'appartement de Henry Bellygan, quelques jours plus tard...
-Cet homme a été assassiné.
-Helen, la cause de la mort s'il te plait.
- D'après les nombreuses blessures, je serai tentée de dire hémorragie mais je penche plutôt pour un coup de poing dans la cage thoraxique. Il faudra attendre l'autopsie pour plus de précision. Il a visiblement été torturé, mais par quoi ? Je ne sais pas exactement, cela ressemble à des sortes de griffes.
-Des griffes ? Tu es sûre ?
-Evidemment !
-Et l'heure de la mort ?
-Ah oui, pardon, je manque à tout mes devoirs ! c'est entre 2h et 4h du matin. Il est toujours en pyjama.
-Toujours aussi perspicace à ce que je vois, Helen ! Le commissaire se retourna et inspecta ses troupes. Alex tu vas interroger le voisinage etRémi tu vas chercher dans tout ce bazar, et Helen, tu pourras vérifier que c'est bien Henry Bellygan ?
-Oui Chef !
La commissaire sourit, elle aimait profondément son équipe. Mais Alex semblait, comment dire, perdu. Il semblait de ne pas s'être remis de, de quoi ? La commissaire ne savait pas vraiment, il y avait beaucoup de choses qu'il semblait porter. Malgré tout, Il restait un bon élément dans l'équipe, par son sérieux et son sang-froid.
-Alex , ça n'a pas l'air d'aller ?
Il regardait le cadavre, il semblait voir et revoir la scène, telle une boucle qui n'en finit pas. Dans ses yeux, on pouvait presque voir le reflet du meurtre. Il leva la tête, aucun sentiment ne témoignait sur son visage.
-Tout va bien.
Il remit son col et partit interroger le voisinage.
-Cet homme a été assassiné.
-Helen, la cause de la mort s'il te plait.
- D'après les nombreuses blessures, je serai tentée de dire hémorragie mais je penche plutôt pour un coup de poing dans la cage thoraxique. Il faudra attendre l'autopsie pour plus de précision. Il a visiblement été torturé, mais par quoi ? Je ne sais pas exactement, cela ressemble à des sortes de griffes.
-Des griffes ? Tu es sûre ?
-Evidemment !
-Et l'heure de la mort ?
-Ah oui, pardon, je manque à tout mes devoirs ! c'est entre 2h et 4h du matin. Il est toujours en pyjama.
-Toujours aussi perspicace à ce que je vois, Helen ! Le commissaire se retourna et inspecta ses troupes. Alex tu vas interroger le voisinage etRémi tu vas chercher dans tout ce bazar, et Helen, tu pourras vérifier que c'est bien Henry Bellygan ?
-Oui Chef !
La commissaire sourit, elle aimait profondément son équipe. Mais Alex semblait, comment dire, perdu. Il semblait de ne pas s'être remis de, de quoi ? La commissaire ne savait pas vraiment, il y avait beaucoup de choses qu'il semblait porter. Malgré tout, Il restait un bon élément dans l'équipe, par son sérieux et son sang-froid.
-Alex , ça n'a pas l'air d'aller ?
Il regardait le cadavre, il semblait voir et revoir la scène, telle une boucle qui n'en finit pas. Dans ses yeux, on pouvait presque voir le reflet du meurtre. Il leva la tête, aucun sentiment ne témoignait sur son visage.
-Tout va bien.
Il remit son col et partit interroger le voisinage.
Chapitre 4
Spoiler: show
Au lycée en cours de Littérature et société.
Une semaine était passée depuis la rentrée et je ne m'étais toujours pas habituée à cette bande de bras cassés qui nous servait de classe. Pour lancer des boulettes de papier et faire des sarbacanes avec un effaceur, il fallait retourner en primaire mais pas être en seconde !
Aujourd'hui, en première heure, c'était littérature et société, une option que j'avais prise un peu au hasard d'ailleurs, mais bon c'était la seule littéraire... Ashley l'avait prise aussi et nous avions décidé de travailler ensemble. Nous avions comme thème les faits-divers. Je lançais le moteur de recherche. Ashley avait décidé de chercher d'abord de son côté. Je naviguais sur le net tranquillement en retenant quelques affaires de meurtres sanglants lorsque Ashley m'interrompit :
-Viens voir, j'ai trouvé un fait-divers super étrange !
On alla alors regarder ce fameux fait-divers. Et, j'étais d'accord, c'était une affaire bien étrange. Un jeune garçon avait été grièvement blessé dans une maison délabrée. Un cadavre y était aussi, un adulte. L'article était un appel à témoin, on ne connaissait ni l'enfant ni l'homme. Je lui dis :
-Tu crois que l'enfant a survécu ?
-Peut-être, faut regarder dans les articles plus récents. Ça c'est passé il y a 15 ans tout de même, c'est assez vieux.
-On peut prendre ce fait-divers, on pourra écrire quelque chose dessus....
-Mais, Jade, tu as vu ce qu'ils disent sur comment il a été blésser?
-Non je n'ai pas encore tout lu.
-Regarde, ils disent que ce sont des sortes de griffes qui lui ont fait ça !
-Des griffes ? Ça serait un animal ?
-Mais non ! Je pense pas, un animal ça attaque pour se nourrir ou pour se défendre ! Pas pour faire du mal ! Non, je pense que c'est un humain qui est complètement malade.
- Et particulièrement sadique ! C'est dégueulasse franchement, pourquoi il leur aurait fait çà ?
-Personne ne mérite çà.
-Oui personne .
Une semaine était passée depuis la rentrée et je ne m'étais toujours pas habituée à cette bande de bras cassés qui nous servait de classe. Pour lancer des boulettes de papier et faire des sarbacanes avec un effaceur, il fallait retourner en primaire mais pas être en seconde !
Aujourd'hui, en première heure, c'était littérature et société, une option que j'avais prise un peu au hasard d'ailleurs, mais bon c'était la seule littéraire... Ashley l'avait prise aussi et nous avions décidé de travailler ensemble. Nous avions comme thème les faits-divers. Je lançais le moteur de recherche. Ashley avait décidé de chercher d'abord de son côté. Je naviguais sur le net tranquillement en retenant quelques affaires de meurtres sanglants lorsque Ashley m'interrompit :
-Viens voir, j'ai trouvé un fait-divers super étrange !
On alla alors regarder ce fameux fait-divers. Et, j'étais d'accord, c'était une affaire bien étrange. Un jeune garçon avait été grièvement blessé dans une maison délabrée. Un cadavre y était aussi, un adulte. L'article était un appel à témoin, on ne connaissait ni l'enfant ni l'homme. Je lui dis :
-Tu crois que l'enfant a survécu ?
-Peut-être, faut regarder dans les articles plus récents. Ça c'est passé il y a 15 ans tout de même, c'est assez vieux.
-On peut prendre ce fait-divers, on pourra écrire quelque chose dessus....
-Mais, Jade, tu as vu ce qu'ils disent sur comment il a été blésser?
-Non je n'ai pas encore tout lu.
-Regarde, ils disent que ce sont des sortes de griffes qui lui ont fait ça !
-Des griffes ? Ça serait un animal ?
-Mais non ! Je pense pas, un animal ça attaque pour se nourrir ou pour se défendre ! Pas pour faire du mal ! Non, je pense que c'est un humain qui est complètement malade.
- Et particulièrement sadique ! C'est dégueulasse franchement, pourquoi il leur aurait fait çà ?
-Personne ne mérite çà.
-Oui personne .
Chapitre 5
Spoiler: show
Dans l'immeuble où il y eut le meurtre.
-Bonjour, police nationale. Vous êtes bien madame Vignon ?
-Oui, c'est moi. Que se passe-t-il ?
-Vous n'auriez pas vu ou entendu quelque chose hier, vers 3h-4h du matin ?
-Il y a eu un meurtre c'est ça ? C'est pour ça qu'il y a tout ce remue ménage ?
-Madame, répondez à la question s'il vous plaît.
- A 3h du matin je dormais, vous savez, je ne suis pas comme tous ces jeunes qui font la fête toute la nuit ! Moi, je dors.
-Vous connaissiez Henry Belligan ?
-C'est lui qui a été assassiné ?
Alex acquiessa. La vieille fit une tête d'enterrement, c'est ce qui allait arriver de toute façon.
-Oh mais c'est horrible ! Le pauvre !
-Vous le connaissiez alors.
-Non pas vraiment, je lui disais juste bonjour. Je ne veux pas salir sa mémoire mais une fois lorsque j'avais toutes les courses à monter il a refusé de m'aider ! Vous vous rendez compte ? Je suis une vieille femme moi, faire les 3 étages avec 2 cabas ce n'est pas facile !
- Vous savez s'il avait de la famille ? Des amis ?
-Je le voyais toujours seul... A mon avis, sa femme l'a quitté et c'est pour ça qu'il y allait un peu fort sur la bibine. Si vous voyez ce que je veux dire ?
-Vous voulez dire qu'il était alcoolique ?
-Alcoolique, je ne sais pas, mais en tous cas il y allait fort sur la boisson !
-IL avait quelque chose de particulier ? Un signe distinctif ?
-Ah vous savez avec mes yeux je ne vois pas bien ! Par contre il avait un accent.
-De quel genre ?
-Américain ou anglais je pense.
-Vous êtes sûre de n'avoir rien entendu ?
-Mais oui puisque je vous dis que je dormais !
-Bien merci, si vous vous souvenez de quelque chose n'hésitez pas à nous contacter madame. Bonne journée.
-Au revoir.
La vieille referma sa porte. Alex releva son col, ajusta sa veste et sortit de l'immeuble. La lumière l'éblouissait. Cette affaire n'était pas comme les autres. Il devait aller faire son rapport au commissariat, mais il rentra directement chez lui. Son appartement était spartiate, un petit T2. Le sommier était directement à terre, aucun bibelot ne traînait. Il s'assit, se prit la tête entre les mains. Il se sentait seul, il avait mal. Son passé lui sautait au visage. Son portable sonna, il avait mis histéria de green day comme sonnerie. C'était la commisaire, il devait répondre:
-Allo ?
-Allo Alex ? Mais où es-tu ? On t'attend pour fair un bilan !
-Je suis désolé, je me sentais mal alors je suis rentré...
-QUOI ? Mais franchement depuis quand tu as le droit de rentrer chez toi comme ça ! Le commissariat c'est pas un moulin, et t'es pas en vacances ! Alex ! Tu me déçois !
-Mais...
-Quoi ? Tu fais des conneries et c'est normal que je t'engueule ! (très long silence) Sinon qu'est-ce que tu as ?
-Je suis malade.
-C'est grave ?
-Non, un gros coup de fatigue.
-Et la voisine a dit quoi ?
-Elle n'a rien vu, rien entendu...
-Rien d'autre ?
-(silence) Non rien.
-Bon, je laisse passer cette connerie pour cette fois mais sache que la prochaine fois je ne pourrai pas tout justifier.
-Oui, je vous remercie.
-J'espère, et demain à la première heure dans mon bureau. Sans faute.
-Au revoir Chef.
Elle raccrocha. Il resta un moment sans rien faire, le portable à la main. Il était fatigué. Cette enquête, c'était celle qu'il n'aurait pas voulu avoir, ça lui rappelait trop de mauvais souvenirs. Que pouvait-il faire ? Se lamenter ? Non ça ne changerait rien au problème. Agir ? Faire quoi ? Alex ne voyait pas ce quil pouvait faire, à part faire empirer la situation. Il regarda l'heure, 18H20, il était un peu tôt pour manger et de toute façon il n'avait pas faim. Il décida donc d'aller se coucher, lorsque quelqu'un frappa la porte.
-Bonjour, police nationale. Vous êtes bien madame Vignon ?
-Oui, c'est moi. Que se passe-t-il ?
-Vous n'auriez pas vu ou entendu quelque chose hier, vers 3h-4h du matin ?
-Il y a eu un meurtre c'est ça ? C'est pour ça qu'il y a tout ce remue ménage ?
-Madame, répondez à la question s'il vous plaît.
- A 3h du matin je dormais, vous savez, je ne suis pas comme tous ces jeunes qui font la fête toute la nuit ! Moi, je dors.
-Vous connaissiez Henry Belligan ?
-C'est lui qui a été assassiné ?
Alex acquiessa. La vieille fit une tête d'enterrement, c'est ce qui allait arriver de toute façon.
-Oh mais c'est horrible ! Le pauvre !
-Vous le connaissiez alors.
-Non pas vraiment, je lui disais juste bonjour. Je ne veux pas salir sa mémoire mais une fois lorsque j'avais toutes les courses à monter il a refusé de m'aider ! Vous vous rendez compte ? Je suis une vieille femme moi, faire les 3 étages avec 2 cabas ce n'est pas facile !
- Vous savez s'il avait de la famille ? Des amis ?
-Je le voyais toujours seul... A mon avis, sa femme l'a quitté et c'est pour ça qu'il y allait un peu fort sur la bibine. Si vous voyez ce que je veux dire ?
-Vous voulez dire qu'il était alcoolique ?
-Alcoolique, je ne sais pas, mais en tous cas il y allait fort sur la boisson !
-IL avait quelque chose de particulier ? Un signe distinctif ?
-Ah vous savez avec mes yeux je ne vois pas bien ! Par contre il avait un accent.
-De quel genre ?
-Américain ou anglais je pense.
-Vous êtes sûre de n'avoir rien entendu ?
-Mais oui puisque je vous dis que je dormais !
-Bien merci, si vous vous souvenez de quelque chose n'hésitez pas à nous contacter madame. Bonne journée.
-Au revoir.
La vieille referma sa porte. Alex releva son col, ajusta sa veste et sortit de l'immeuble. La lumière l'éblouissait. Cette affaire n'était pas comme les autres. Il devait aller faire son rapport au commissariat, mais il rentra directement chez lui. Son appartement était spartiate, un petit T2. Le sommier était directement à terre, aucun bibelot ne traînait. Il s'assit, se prit la tête entre les mains. Il se sentait seul, il avait mal. Son passé lui sautait au visage. Son portable sonna, il avait mis histéria de green day comme sonnerie. C'était la commisaire, il devait répondre:
-Allo ?
-Allo Alex ? Mais où es-tu ? On t'attend pour fair un bilan !
-Je suis désolé, je me sentais mal alors je suis rentré...
-QUOI ? Mais franchement depuis quand tu as le droit de rentrer chez toi comme ça ! Le commissariat c'est pas un moulin, et t'es pas en vacances ! Alex ! Tu me déçois !
-Mais...
-Quoi ? Tu fais des conneries et c'est normal que je t'engueule ! (très long silence) Sinon qu'est-ce que tu as ?
-Je suis malade.
-C'est grave ?
-Non, un gros coup de fatigue.
-Et la voisine a dit quoi ?
-Elle n'a rien vu, rien entendu...
-Rien d'autre ?
-(silence) Non rien.
-Bon, je laisse passer cette connerie pour cette fois mais sache que la prochaine fois je ne pourrai pas tout justifier.
-Oui, je vous remercie.
-J'espère, et demain à la première heure dans mon bureau. Sans faute.
-Au revoir Chef.
Elle raccrocha. Il resta un moment sans rien faire, le portable à la main. Il était fatigué. Cette enquête, c'était celle qu'il n'aurait pas voulu avoir, ça lui rappelait trop de mauvais souvenirs. Que pouvait-il faire ? Se lamenter ? Non ça ne changerait rien au problème. Agir ? Faire quoi ? Alex ne voyait pas ce quil pouvait faire, à part faire empirer la situation. Il regarda l'heure, 18H20, il était un peu tôt pour manger et de toute façon il n'avait pas faim. Il décida donc d'aller se coucher, lorsque quelqu'un frappa la porte.
Chapitre 6
Spoiler: show
A 5h20 sur une route escarpée.
Je rentrais chez moi, il faisait très beau. Le ciel arborait une belle couleur bleue. J'avais décidé de rentrer à pied à la place de prendre le bus. Une brise agréable faisait virvolter mes cheveux, j'avais mis une bonne musique sur mon portable et pourtant je n'arrivais pas à me détendre. Il fallait que je sache si ce petit garçon était encore en vie. Je ne comprenais pas pourquoi j'étais si triste pour lui, après tout ce n'était qu'un inconnu, rien d'autre. Je pourrais téléphoner au journal, peut-être qu'ils le sauront, eux. Je n'avais pas envie d'en parler à mes parents.
Ca ne faisait que 14 ans que nous étions en France , et ils ne devaient pas être là à ce moment là. Ma mère était infirmière, elle travaillait souvent de nuit et donc je la voyais rarement. Mais franchement ça ne me dérangait pas, car quand elle était là c'était la guerre civile. Mon père était prof de physique dans un lycée, il était toujours dans son bureau à corriger ses copies ou préparer ses cours. Pour mieux comprendre, faut voir un repas de famille, non il n'y avait pas d'engueulade, c'était encore pire, il n'y avait que du silence. On entendait les mouches voler.
J'arrivais devant chez moi, j'ouvris la porte. Je posais mon sac. Personne. Je décidais donc de monter dans le grenier, cette pièce, c'était la pièce abandonnée de la maison. Mes parents n'y montaient jamais et moi je n'avais (normalement) pas le droit d'y monter. J'y allais à chaque fois qu'ils n'étaient pas là. Les escaliers grinçaient et le gong gémissait quand j'ouvrais la porte. Il y avait un secret dans ce lieu, une blessure secrète mais ouverte à jamais. J'en avais la conviction même si je ne la comprenais pas. La pièce était baignée dans une mer de poussière qui reflétait la lumière, ce qui donnait des allures de monde féerique. J'aimais l'ambiance. Cela faisait plusieurs années que je cherchais dans cette pièce le secret, il y avait forcment la clef du secret parmis les livres et les malles. J'avais fini la première bibliothèque, que faire ? Où chercher ? Je balayais la pièce du regard, tiens si je cherchais dans cette malle ? Je me rapproche, mes traces de pas se définissant dans la poussière. La malle était fermée à clef, je tentais de l'ouvrir mais elle ne cèda pas. Où était la clef ? Dans une autre malle ? Je regardais je ne trouvais pas. il y a tellement de malles que ça mettrait des heures à fouiller. Si il y avait un cadenas, ce serait sûrement là qu'il y aurait le secret... Je regardais l'heure, 5h35. Il me restait du temps, ma mère rentrait tard. Je regardais la malle de plus près, elle était pleine de poussière mais dessous le cuir était abimé. Elle avait beaucoup servi, sûrement pour voyager. Je reforcais le cadenas, mais je n'arrivais à rien. J'étais si près du but ! Je finirais bien par trouver... Je commençais la deuxième bibliothèque. C'étaient des livres anciens avec des reliures en cuirs et des écritures doreés sur la couverture. Il y avait un feuilleton sur l'auberge rouge, des Jules Verne, Proust... Que des livres qui ne m'aidaient pas, pourtant j'aimais les regarder, sentir l'odeur du livre ancien, voir les gravures. J'étais au 12 e livre lorsque je suis tombée sur un étrangement léger, il n'avait pas de titre, je l'ouvris. Il était creux ! Et dedans il y avait la clef ! J'avais envie de crier ! C'était génial génial ! J'allais vite à la malle. Je l'enfoncais dans le cadenas, je tournais, et dans le bruit caractéristique du clic clac. J'ouvris la malle. Elle contenait des vêtements... Je suis déçue, j'imaginais, quoi d'ailleurs ? Un trésor ? Je les enlevais, maintenant c'était une brosse à dents, génial ! Je regardais dans le fond de la valise, il y avait une photo chiffonée et un petit carnet. C'était une photo en couleur, c'était un père et son fils pensais-je, légèrement jaunie. Elle était trop chiffonée, je ne voyais pas bien les visages. Il n'y avait rien d'écrit derrière. Je regardais le carnet, il était aussi relié en cuir, je l'ouvris, c'était une sorte de journal intime mais parsemé de rapports scientifiques et de formules mathématiques. Je regardais l'heure, 7H20, il faudrait que je me dépèche de descendre, ma mère ne va pas tarder à rentrer. Je mets la photo dans l'énigmatique carnet. Je descendis les escaliers et le cachais dans mon sac. J'aurais le temps de le lire plus tard, mais il ne faudrait surtout pas que mes parents le découvrent.
Je rentrais chez moi, il faisait très beau. Le ciel arborait une belle couleur bleue. J'avais décidé de rentrer à pied à la place de prendre le bus. Une brise agréable faisait virvolter mes cheveux, j'avais mis une bonne musique sur mon portable et pourtant je n'arrivais pas à me détendre. Il fallait que je sache si ce petit garçon était encore en vie. Je ne comprenais pas pourquoi j'étais si triste pour lui, après tout ce n'était qu'un inconnu, rien d'autre. Je pourrais téléphoner au journal, peut-être qu'ils le sauront, eux. Je n'avais pas envie d'en parler à mes parents.
Ca ne faisait que 14 ans que nous étions en France , et ils ne devaient pas être là à ce moment là. Ma mère était infirmière, elle travaillait souvent de nuit et donc je la voyais rarement. Mais franchement ça ne me dérangait pas, car quand elle était là c'était la guerre civile. Mon père était prof de physique dans un lycée, il était toujours dans son bureau à corriger ses copies ou préparer ses cours. Pour mieux comprendre, faut voir un repas de famille, non il n'y avait pas d'engueulade, c'était encore pire, il n'y avait que du silence. On entendait les mouches voler.
J'arrivais devant chez moi, j'ouvris la porte. Je posais mon sac. Personne. Je décidais donc de monter dans le grenier, cette pièce, c'était la pièce abandonnée de la maison. Mes parents n'y montaient jamais et moi je n'avais (normalement) pas le droit d'y monter. J'y allais à chaque fois qu'ils n'étaient pas là. Les escaliers grinçaient et le gong gémissait quand j'ouvrais la porte. Il y avait un secret dans ce lieu, une blessure secrète mais ouverte à jamais. J'en avais la conviction même si je ne la comprenais pas. La pièce était baignée dans une mer de poussière qui reflétait la lumière, ce qui donnait des allures de monde féerique. J'aimais l'ambiance. Cela faisait plusieurs années que je cherchais dans cette pièce le secret, il y avait forcment la clef du secret parmis les livres et les malles. J'avais fini la première bibliothèque, que faire ? Où chercher ? Je balayais la pièce du regard, tiens si je cherchais dans cette malle ? Je me rapproche, mes traces de pas se définissant dans la poussière. La malle était fermée à clef, je tentais de l'ouvrir mais elle ne cèda pas. Où était la clef ? Dans une autre malle ? Je regardais je ne trouvais pas. il y a tellement de malles que ça mettrait des heures à fouiller. Si il y avait un cadenas, ce serait sûrement là qu'il y aurait le secret... Je regardais l'heure, 5h35. Il me restait du temps, ma mère rentrait tard. Je regardais la malle de plus près, elle était pleine de poussière mais dessous le cuir était abimé. Elle avait beaucoup servi, sûrement pour voyager. Je reforcais le cadenas, mais je n'arrivais à rien. J'étais si près du but ! Je finirais bien par trouver... Je commençais la deuxième bibliothèque. C'étaient des livres anciens avec des reliures en cuirs et des écritures doreés sur la couverture. Il y avait un feuilleton sur l'auberge rouge, des Jules Verne, Proust... Que des livres qui ne m'aidaient pas, pourtant j'aimais les regarder, sentir l'odeur du livre ancien, voir les gravures. J'étais au 12 e livre lorsque je suis tombée sur un étrangement léger, il n'avait pas de titre, je l'ouvris. Il était creux ! Et dedans il y avait la clef ! J'avais envie de crier ! C'était génial génial ! J'allais vite à la malle. Je l'enfoncais dans le cadenas, je tournais, et dans le bruit caractéristique du clic clac. J'ouvris la malle. Elle contenait des vêtements... Je suis déçue, j'imaginais, quoi d'ailleurs ? Un trésor ? Je les enlevais, maintenant c'était une brosse à dents, génial ! Je regardais dans le fond de la valise, il y avait une photo chiffonée et un petit carnet. C'était une photo en couleur, c'était un père et son fils pensais-je, légèrement jaunie. Elle était trop chiffonée, je ne voyais pas bien les visages. Il n'y avait rien d'écrit derrière. Je regardais le carnet, il était aussi relié en cuir, je l'ouvris, c'était une sorte de journal intime mais parsemé de rapports scientifiques et de formules mathématiques. Je regardais l'heure, 7H20, il faudrait que je me dépèche de descendre, ma mère ne va pas tarder à rentrer. Je mets la photo dans l'énigmatique carnet. Je descendis les escaliers et le cachais dans mon sac. J'aurais le temps de le lire plus tard, mais il ne faudrait surtout pas que mes parents le découvrent.
Chapitre 7
Spoiler: show
-Annah ? Que fais-tu là ?
Elle semblait surprise qu'il aie ouvert la porte . Annah était la femme de sa vie et il avait la chance de pouvoir partager un bout avec elle. Ce n'était pas encore officiel mais tout le monde le savait au commissariat. Normalement elle était de service jusqu'à 8H30.
-Alex je suis venue te dire que, voilà, je préfére que l'on arrête là!
Lentement un pieu s'enfonça dans le coeur d'Alex, il avait l'impression de se briser. Elle reprit :
-Tu es quelqu'un de génial et je suis sûre que tu trouveras quelqu'un d'autre. Mais, tu comprends, femme, flic et en couple ...
Non il ne comprenait pas ! Le pieu l'avait transpercé. Il ne voyait pas ses yeux. Elle se retourna et partit. Alex ferma alors la porte et s'effondra. Mais il ne vit pas les yeux embrumés de larmes d' Annah, ni lorsqu'elle se retourna pour essayer de le voir.
Elle semblait surprise qu'il aie ouvert la porte . Annah était la femme de sa vie et il avait la chance de pouvoir partager un bout avec elle. Ce n'était pas encore officiel mais tout le monde le savait au commissariat. Normalement elle était de service jusqu'à 8H30.
-Alex je suis venue te dire que, voilà, je préfére que l'on arrête là!
Lentement un pieu s'enfonça dans le coeur d'Alex, il avait l'impression de se briser. Elle reprit :
-Tu es quelqu'un de génial et je suis sûre que tu trouveras quelqu'un d'autre. Mais, tu comprends, femme, flic et en couple ...
Non il ne comprenait pas ! Le pieu l'avait transpercé. Il ne voyait pas ses yeux. Elle se retourna et partit. Alex ferma alors la porte et s'effondra. Mais il ne vit pas les yeux embrumés de larmes d' Annah, ni lorsqu'elle se retourna pour essayer de le voir.
Chapitre 8
Spoiler: show
Le lendemain matin, dans le bureau de la commissaire.
-Bon, Alex, il va falloir m'expliquer... Que se passe-t-il ?
Tête baissée, il ne disait rien. La commissaire tapotait la table avec son stylo, énervée ou désemparée. Elle reprit :
-Pourquoi cette affaire t'as tel touché autant ? Elle est personnelle ?
Oui elle était personnelle, trop. Mais il ne voulait pas se rappeler, ce n'était que le passé après tout. Même si ce passé était horrible, il n'avait pu en parler à personne, sauf un peu à Annah. Mais elle s'en fichait, elle l'avait laissé tomber. Que répondre ? La commissaire continua:
-ça à un rapport avec ta famille ?
Il n'en avait pas ou plutôt il n'en avait plus. Ses parents ? Des gens intelligents, mais inhumains. Sa soeur ? Ce n'était qu'une gamine lorsqu'il était parti, quel âge avait-elle maintenant ?
-Alex ! Quand vas-tu te décider à répondre ? Si je n'ai pas d'information je te retire de l'enquête.
Non ! Cette enquête était importante ! Il fallait qu'il découvre le meurtrier ! Peut-être que ça l'aiderait à comprendre ce qui lui était arrivé... La commissaire se leva, elle se dérigea vers la porte et dit :
-Bien, je vois.
Elle entrouvit la porte. Mais elle s'arrêta lorsque Alex lui confia :
- rupture amoureuse.
Elle revint vers son bureau. Elle semblait surprise. Alex se leva et sortit. Il n'y avait donc pas de lien avec l'affaire ? La commissaire avait du mal à y croire, elle téléphona à un de ses adjoints et lui donna l'ordre de chercher des affaires similaires. Il y avait forcément un lien.
-Bon, Alex, il va falloir m'expliquer... Que se passe-t-il ?
Tête baissée, il ne disait rien. La commissaire tapotait la table avec son stylo, énervée ou désemparée. Elle reprit :
-Pourquoi cette affaire t'as tel touché autant ? Elle est personnelle ?
Oui elle était personnelle, trop. Mais il ne voulait pas se rappeler, ce n'était que le passé après tout. Même si ce passé était horrible, il n'avait pu en parler à personne, sauf un peu à Annah. Mais elle s'en fichait, elle l'avait laissé tomber. Que répondre ? La commissaire continua:
-ça à un rapport avec ta famille ?
Il n'en avait pas ou plutôt il n'en avait plus. Ses parents ? Des gens intelligents, mais inhumains. Sa soeur ? Ce n'était qu'une gamine lorsqu'il était parti, quel âge avait-elle maintenant ?
-Alex ! Quand vas-tu te décider à répondre ? Si je n'ai pas d'information je te retire de l'enquête.
Non ! Cette enquête était importante ! Il fallait qu'il découvre le meurtrier ! Peut-être que ça l'aiderait à comprendre ce qui lui était arrivé... La commissaire se leva, elle se dérigea vers la porte et dit :
-Bien, je vois.
Elle entrouvit la porte. Mais elle s'arrêta lorsque Alex lui confia :
- rupture amoureuse.
Elle revint vers son bureau. Elle semblait surprise. Alex se leva et sortit. Il n'y avait donc pas de lien avec l'affaire ? La commissaire avait du mal à y croire, elle téléphona à un de ses adjoints et lui donna l'ordre de chercher des affaires similaires. Il y avait forcément un lien.
Chapitre 9
Spoiler: show
Le lendemain devant un lycée en Auvergne
Le chasseur en avait marre du pays du fromage qui pue, il arrivait difficilement à se faire comprendre. Mais il arrivait enfin vers la fin de sa traque, et c'était son moment préféré, lorsque la victime pensait pouvoir encore s'échapper mais que l'étau se resserrait et la broyait. Il adorait lorsque son gibier était à genoux pour le supplier dans un dernier espoir, et puis, voir lentement cet espoir agoniser et mourir... Faire couler le sang chaud, écouter les gémissements et regarder les larmes couler... Les gens réagissaient d'étranges manières quand ils le voyaient arriver, certains étaient résignés, d'autres combattaient ou fuyaient. Il se souvenait surtout de ceux qui se débattaient le plus, qui se raccrochaient à la vie, qui avaient la volonté de lutter. Mais bon, ça finissait toujours pareil, ils mourraient quoique qu'ils fissent. L'homme-loup regarda par la vitre de sa voiture, c'était donc elle, Jade Grey.
Le chasseur en avait marre du pays du fromage qui pue, il arrivait difficilement à se faire comprendre. Mais il arrivait enfin vers la fin de sa traque, et c'était son moment préféré, lorsque la victime pensait pouvoir encore s'échapper mais que l'étau se resserrait et la broyait. Il adorait lorsque son gibier était à genoux pour le supplier dans un dernier espoir, et puis, voir lentement cet espoir agoniser et mourir... Faire couler le sang chaud, écouter les gémissements et regarder les larmes couler... Les gens réagissaient d'étranges manières quand ils le voyaient arriver, certains étaient résignés, d'autres combattaient ou fuyaient. Il se souvenait surtout de ceux qui se débattaient le plus, qui se raccrochaient à la vie, qui avaient la volonté de lutter. Mais bon, ça finissait toujours pareil, ils mourraient quoique qu'ils fissent. L'homme-loup regarda par la vitre de sa voiture, c'était donc elle, Jade Grey.
Chapitre 10
Spoiler: show
Au commissariat pendant un briefing.
-Bien. Quelles sont les informations que nous avons sur la victime ? Rémi , tu commences ?
-Nous savons que Henry Bellygan travaillait dans un laboratoire pharmaceutique où il était chef d'équipe. Il avait quelques problèmes avec ses laborantins mais ils ont tous des alibis. Il était réputé pour ne pas être très aimable.
-Quoi d'autre ?
-Notre victime avait quelque chose à cacher car elle avait changé d'identité. Pas de portable, etc... Toute les précautions pour ne pas être retrouvé ont été prises.
-Il faudra regarder si ce n'était pas un témoin protégé. Bien, ensuite ? Alex ?
-J'ai interrogé le voisinage, personne n'a entendu ou vu quelque chose. Henry Bellygan n'avait pas de très bonnes relations avec ses voisins. Je sais par contre qu'il avait un fort accent, sûrement anglais ou américain d'après les témoins.
-Le rapport du légiste ?
-Helen a cherché l'arme qui aurait été utilisée pour la torture, ce n'est pas une arme conventionnelle, mais cela a surement a été causé avec des griffes. D'après la taille et la profondeur des plaies ça serait des griffes d'un énorme chien...
-ça voudrait dire que la victime à été tuée par un homme et torturée par un chien ? C'est impossible ! C'est du foutage de gueule !
-Le tueur serait donc un dresseur animalier qui aurait vécu une expérience traumatisante avec un chien dans son enfance.
-Oui mais alors il n'y a pas de correspondance avec la victime, ce serait du hasard ?
-cela ressemble plus à un tueur psychopathe qu'à un tueur conventionnel.
Le silence tombe dans la salle, chacun cherchant un élément logique dans cette histoire.
-Et si le tueur avait juste récupéré des griffes de chien pour commettre son forfait et non dressé un chien ?
-Dans tout les cas, c'est une personne vraiment tordue qui a commis le meurtre. Il va falloir s'attendre à d'autres cadavres.
-Bien. Quelles sont les informations que nous avons sur la victime ? Rémi , tu commences ?
-Nous savons que Henry Bellygan travaillait dans un laboratoire pharmaceutique où il était chef d'équipe. Il avait quelques problèmes avec ses laborantins mais ils ont tous des alibis. Il était réputé pour ne pas être très aimable.
-Quoi d'autre ?
-Notre victime avait quelque chose à cacher car elle avait changé d'identité. Pas de portable, etc... Toute les précautions pour ne pas être retrouvé ont été prises.
-Il faudra regarder si ce n'était pas un témoin protégé. Bien, ensuite ? Alex ?
-J'ai interrogé le voisinage, personne n'a entendu ou vu quelque chose. Henry Bellygan n'avait pas de très bonnes relations avec ses voisins. Je sais par contre qu'il avait un fort accent, sûrement anglais ou américain d'après les témoins.
-Le rapport du légiste ?
-Helen a cherché l'arme qui aurait été utilisée pour la torture, ce n'est pas une arme conventionnelle, mais cela a surement a été causé avec des griffes. D'après la taille et la profondeur des plaies ça serait des griffes d'un énorme chien...
-ça voudrait dire que la victime à été tuée par un homme et torturée par un chien ? C'est impossible ! C'est du foutage de gueule !
-Le tueur serait donc un dresseur animalier qui aurait vécu une expérience traumatisante avec un chien dans son enfance.
-Oui mais alors il n'y a pas de correspondance avec la victime, ce serait du hasard ?
-cela ressemble plus à un tueur psychopathe qu'à un tueur conventionnel.
Le silence tombe dans la salle, chacun cherchant un élément logique dans cette histoire.
-Et si le tueur avait juste récupéré des griffes de chien pour commettre son forfait et non dressé un chien ?
-Dans tout les cas, c'est une personne vraiment tordue qui a commis le meurtre. Il va falloir s'attendre à d'autres cadavres.
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vous voulez la suite ?
demandez !
demandez !
Chapitre 11
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Dans une bibliothèque silencieuse...
Je m'étais assise dans le fond de la salle, derrière de grandes rangées de livres. La bibliothèque était un lieu calme et désert, ce que je recherchais justement pour lire le carnet. C'est un carnet avec des tâches sur la couverture et un peu corné. Je l'ouvrais, les premières pages étaient presque vides. Il n'y avait que des formules de maths, puis des rapports d'expériences. Ça parle de gènes, d’ADN, de shadow. J'étais intrigué par ce mot, shadow, ça voulait dire ombre en anglais mais je ne n'en savais pas plus. Surtout on dirait qu'il parle d'un animal, peut-être une panthère noire ? Une personne passa, je refermais le carnet précipitamment, c’était un vieux monsieur qui regardait des romans. Il me regarda, intrigué, mais finit par partir. J'avais perdu ma page, j'ouvris le carnet au hasard. Je tombais sur une des dernières pages, l'auteur racontait qu'il allait fuir avec son fils et des amis, qu'il ne voulait plus travailler sur des êtres humains. Que faisait-il vraiment ? Quelles expériences faisait-il ? Quel était le rapport avec mes parents ? En plus lorsque on ne veut plus travailler, on démissionne, on ne fuit pas. Il aurait été forcé ? Je fermais le carnet.
Je m'étais assise dans le fond de la salle, derrière de grandes rangées de livres. La bibliothèque était un lieu calme et désert, ce que je recherchais justement pour lire le carnet. C'est un carnet avec des tâches sur la couverture et un peu corné. Je l'ouvrais, les premières pages étaient presque vides. Il n'y avait que des formules de maths, puis des rapports d'expériences. Ça parle de gènes, d’ADN, de shadow. J'étais intrigué par ce mot, shadow, ça voulait dire ombre en anglais mais je ne n'en savais pas plus. Surtout on dirait qu'il parle d'un animal, peut-être une panthère noire ? Une personne passa, je refermais le carnet précipitamment, c’était un vieux monsieur qui regardait des romans. Il me regarda, intrigué, mais finit par partir. J'avais perdu ma page, j'ouvris le carnet au hasard. Je tombais sur une des dernières pages, l'auteur racontait qu'il allait fuir avec son fils et des amis, qu'il ne voulait plus travailler sur des êtres humains. Que faisait-il vraiment ? Quelles expériences faisait-il ? Quel était le rapport avec mes parents ? En plus lorsque on ne veut plus travailler, on démissionne, on ne fuit pas. Il aurait été forcé ? Je fermais le carnet.
Chapitre 12
Spoiler: show
La phrase “Il va falloir s'attendre à d'autre cadavres” raisonnait dans la tête d'Alex, encore et toujours. Il était assis à son bureau, situé juste en face de celui d'un de ses coéquipiers. Il était revenu en France, il avait encore tué, mais s'arrêterait-il là ? Non, il continerait de tuer jusqu'à ce qu'on l'arrête. Et Alex connaissait les prochains sur la liste. Et même s' il trouve que ce sont des personnes sans morale, il ne pouvait pas les laisser mourir comme cela, il fallait qu'il s'occupe encore de sa soeur. Son collègue était en train de tapoter sur son ordi.
-Rémi, j'ai un service à te demander...
-Du genre ?
-Il faut que j'aille régler une affaire rapidement.
Rémi sourit, Alex lui avait sauvé la mise pas mal de fois. Evidemment il allait accepter. Alex se leva, attrappa sa veste, prit son arme et lança un bref regard vers son collègue qui lui répondit :
-Vas-y, je te couvre.
Rassuré il sortit du commissariat, remit son col en place et vérifa que son pistolet était toujours là. Il sortit ses clef et monta en voiture. Ce n'était pas très loin de commissariat, à un quart d'heure. Il s'en souvenait bien de cette maison, le nombre de fois qu'il était repassé devant en pensant que ça aurait pu être un bon foyer. Mais le fossé était desormais trop grand. Ils l'avaient laissé à la rue et cet évènement augmentait encore sa colère. Alex avait toujours cette colère froide contre ses "parents" adoptifs, cette colère de ne pas savoir qui l'on est vraîment, de ne pas connaître un morceau de sa vie, de ne pas connaître son vrai père. Le jour de ses 16 ans, après maintes négociations, Alex avait fini par leur dire que s'ils ne lui dévoilaient pas son passé, il quitterait la maison, et c' était ce qui s'était passé. Pendant un moment il était arrivé à squatter chez des amis, ça avait duré un petit peu plus de 2 ans. Mais Alex s'était retrouvé complètement à la rue pendant 1 mois, sans revenu, sans rien. Il avait beau avoir fait tous les magasins de la ville pour trouver un petit boulot saisonnier, mais bon, parlant franchement qui voudrait engager un sdf ? Mais grâce à ses diplômes, il avait réussi à aller dans une école de police et était finalement devenu flic. Sans l'aide de personne.
Il était bientôt midi, l' un d'eux ne devrait pas tarder à rentrer. Une voiture arrive, c'est Jack, son "père". L"homme descend et commence à ouvrir la porte de sa maison. Il sursauta lorsqu'il se rendit compte que Alex était derrière lui. Il ne le reconnût pas du premier coup d'oeil, tellement d'années étaient passées sans qu'ils ne se voient.
-Alex ! Jack le dit joyeusement, il est heureux de retrouver son fils. Il s'avance pour le serrer dans ses bras, mais Alex recule d'un pas. Il comprend alors que Alex n'est pas là pour se réconcillier, sa joie se transforme en tristesse, puis en peur.
-Je suis venu te demander une dernière fois de répondre à ma question.
La phrase était dite calmement, mais derrière chaque mot la colère virevoltait. Alex savait que c'était mal, mais là il s'en fichait complétement.
-Mais Alex, tu sais très bien que ma position n'a pas changé sur ce sujet.
Le fils adoptif l'attrapa par le col et le poussa violemment contre le mur. Il répéta lentement :
-Réponds à ma question.
L'homme avait du mal à respirer, mais il répondit tout de même :
-Non, tu ne dois pas savoir ! C'est pour te protèger que ta mère et moi on fait cela !
La colère raisonnait dans la tête d'Alex, il avait l'impression de devenir fou, mais il ne devait pas perdre son calme. Pas maintenant. Lentement il lâcha l'homme, qui se laissa tomber à terre. Il haletait, cherchant des particules d'air qu'il ne méritait pas. Toujours aussi lentement, Alex rebroussa chemin, puis se retourna, il ne voulait pas être trop près de lui. Il ne fallait pas qu'il se laisse gagner par la colère. Alex reprit :
-Le chasseur est revenu.
Le visage de Jake était rouge, lorsque l'information monta à son cerveau, il devient blanc. Puis lorsqu'il eut bien ingurgité la nouvelle, son visage prit d'étonnantes nuances de vert. Il laissa filer le seul mot qui résumait bien la situation :
- Merde.
Oui, ils étaient dans une "merde" totale, vu qu'ils avaient de grandes chances de mourir, et en bonus dans d'atroces souffrances. Comme quoi l'horoscope ne se trompait jamais quand il dit que c'est jour de chance. Alex s'était retourné, il réajusta son col en marchant vers sa voiture. Jake se releva et cria :
-Attends ! Alex le regarda du coin de l’œil, mais ne s'arrêta pas pour autant. Je t'en prie, écoute ce que j'ai à te dire ! Il s'arrêta, totalement cette fois, bien qu'il ait ouvert la portière de sa voiture.
-Protèges ta sœur, c'est elle qu'il veut ! Elle aura besoin de ton aide.
-Et pourquoi il aurait besoin de s'intéresser à elle ?
-Elle est... spéciale. Mais je t'en prie, protèges- la !
Alex hausse les épaules et rentre dans sa voiture, il fallait qu'il se dépêche de rentrer au commissariat. De toute façon, Jack ne dirait plus rien. Mais il ne comprenait pas, que voulait-il dire pour sa sœur ? En fait, il ne savait pas, il ne comprenait pas ce qu'elle venait faire là dedans.
-Rémi, j'ai un service à te demander...
-Du genre ?
-Il faut que j'aille régler une affaire rapidement.
Rémi sourit, Alex lui avait sauvé la mise pas mal de fois. Evidemment il allait accepter. Alex se leva, attrappa sa veste, prit son arme et lança un bref regard vers son collègue qui lui répondit :
-Vas-y, je te couvre.
Rassuré il sortit du commissariat, remit son col en place et vérifa que son pistolet était toujours là. Il sortit ses clef et monta en voiture. Ce n'était pas très loin de commissariat, à un quart d'heure. Il s'en souvenait bien de cette maison, le nombre de fois qu'il était repassé devant en pensant que ça aurait pu être un bon foyer. Mais le fossé était desormais trop grand. Ils l'avaient laissé à la rue et cet évènement augmentait encore sa colère. Alex avait toujours cette colère froide contre ses "parents" adoptifs, cette colère de ne pas savoir qui l'on est vraîment, de ne pas connaître un morceau de sa vie, de ne pas connaître son vrai père. Le jour de ses 16 ans, après maintes négociations, Alex avait fini par leur dire que s'ils ne lui dévoilaient pas son passé, il quitterait la maison, et c' était ce qui s'était passé. Pendant un moment il était arrivé à squatter chez des amis, ça avait duré un petit peu plus de 2 ans. Mais Alex s'était retrouvé complètement à la rue pendant 1 mois, sans revenu, sans rien. Il avait beau avoir fait tous les magasins de la ville pour trouver un petit boulot saisonnier, mais bon, parlant franchement qui voudrait engager un sdf ? Mais grâce à ses diplômes, il avait réussi à aller dans une école de police et était finalement devenu flic. Sans l'aide de personne.
Il était bientôt midi, l' un d'eux ne devrait pas tarder à rentrer. Une voiture arrive, c'est Jack, son "père". L"homme descend et commence à ouvrir la porte de sa maison. Il sursauta lorsqu'il se rendit compte que Alex était derrière lui. Il ne le reconnût pas du premier coup d'oeil, tellement d'années étaient passées sans qu'ils ne se voient.
-Alex ! Jack le dit joyeusement, il est heureux de retrouver son fils. Il s'avance pour le serrer dans ses bras, mais Alex recule d'un pas. Il comprend alors que Alex n'est pas là pour se réconcillier, sa joie se transforme en tristesse, puis en peur.
-Je suis venu te demander une dernière fois de répondre à ma question.
La phrase était dite calmement, mais derrière chaque mot la colère virevoltait. Alex savait que c'était mal, mais là il s'en fichait complétement.
-Mais Alex, tu sais très bien que ma position n'a pas changé sur ce sujet.
Le fils adoptif l'attrapa par le col et le poussa violemment contre le mur. Il répéta lentement :
-Réponds à ma question.
L'homme avait du mal à respirer, mais il répondit tout de même :
-Non, tu ne dois pas savoir ! C'est pour te protèger que ta mère et moi on fait cela !
La colère raisonnait dans la tête d'Alex, il avait l'impression de devenir fou, mais il ne devait pas perdre son calme. Pas maintenant. Lentement il lâcha l'homme, qui se laissa tomber à terre. Il haletait, cherchant des particules d'air qu'il ne méritait pas. Toujours aussi lentement, Alex rebroussa chemin, puis se retourna, il ne voulait pas être trop près de lui. Il ne fallait pas qu'il se laisse gagner par la colère. Alex reprit :
-Le chasseur est revenu.
Le visage de Jake était rouge, lorsque l'information monta à son cerveau, il devient blanc. Puis lorsqu'il eut bien ingurgité la nouvelle, son visage prit d'étonnantes nuances de vert. Il laissa filer le seul mot qui résumait bien la situation :
- Merde.
Oui, ils étaient dans une "merde" totale, vu qu'ils avaient de grandes chances de mourir, et en bonus dans d'atroces souffrances. Comme quoi l'horoscope ne se trompait jamais quand il dit que c'est jour de chance. Alex s'était retourné, il réajusta son col en marchant vers sa voiture. Jake se releva et cria :
-Attends ! Alex le regarda du coin de l’œil, mais ne s'arrêta pas pour autant. Je t'en prie, écoute ce que j'ai à te dire ! Il s'arrêta, totalement cette fois, bien qu'il ait ouvert la portière de sa voiture.
-Protèges ta sœur, c'est elle qu'il veut ! Elle aura besoin de ton aide.
-Et pourquoi il aurait besoin de s'intéresser à elle ?
-Elle est... spéciale. Mais je t'en prie, protèges- la !
Alex hausse les épaules et rentre dans sa voiture, il fallait qu'il se dépêche de rentrer au commissariat. De toute façon, Jack ne dirait plus rien. Mais il ne comprenait pas, que voulait-il dire pour sa sœur ? En fait, il ne savait pas, il ne comprenait pas ce qu'elle venait faire là dedans.
chapitre 13
Spoiler: show
Chapître 13
Un jour, Ashley est venue avec des bleus au lycée. Je lui avais demandé pourquoi et elle m'avait dit qu'elle était tombée dans l'escalier. Quelques jours après, elle était tombée de son lit, puis en vélo. Je l'ai questionnée, longtemps, mais elle ne répondait pas. Elle avait c'est vrai un équilibre plutôt précaire, mais se faire mal aussi fort et aussi régulièrement, ce n'était pas normal. Quelqu'un la frappait, j'en étais sûre. Mais ce matin, elle n'était pas là avant d'entrer en classe. La professeur d'histoire était en train de finir l'appel :
-Ashley.
-Absente, Madame.
-Absente ?
La professeur était surprise, c'est la premiere fois que Ashley était absente, surtout pour un cours d'histoire ! Ashley adorait l'histoire, elle voulait devenir prof en cette matière. Notre professeur fit tout de même son cours. C'était sur la révolution française, mais au bout d'un quart d'heure, j'avais pris ma décision. Il fallait que je téléphone à Ashley. Je lèvais le doigt :
-Madame, est-ce que je peux aller à l'infirmerie, je ne me sens pas bien du tout.
-Bien vas-y, Sarah accompagnes- la s'il te plaît.
Nous nous levions et sortions de la classe. Nous allions à l'infirmerie sans parler. Elle vérifia que j'était bien arrivée et reparti en classe. Je demandais un doliprane à l'infirmière. Elle me laissa retourner en cours, mais lorsque j'étais sortie de l'infirmerie, je téléphonais à Ashley :
- Allo ? Ashley ?
- Jade ? Asheley pleurait.
- Qu'est-ce qui se passe ?
- Je suis, je suis partie de chez moi !
- Tu es où ?
- Je suis à la cascade, dans la forêt.
- Ne bouges pas, j'arrive !
Je raccrochais, heureusement j'avais pris ma veste avec ma carte de bus. Je sortais du lycée, personne ne m'avait remarquée. Il fallait que je me dépêche, un bus n'allait pas tarder à passer. J'allais avoir des problèmes, mais ce n'est pas que je m'en fichais, quand on a une amie qui a besoin d'aide, on y va l'aider quitte à y laisser des plumes.
Un jour, Ashley est venue avec des bleus au lycée. Je lui avais demandé pourquoi et elle m'avait dit qu'elle était tombée dans l'escalier. Quelques jours après, elle était tombée de son lit, puis en vélo. Je l'ai questionnée, longtemps, mais elle ne répondait pas. Elle avait c'est vrai un équilibre plutôt précaire, mais se faire mal aussi fort et aussi régulièrement, ce n'était pas normal. Quelqu'un la frappait, j'en étais sûre. Mais ce matin, elle n'était pas là avant d'entrer en classe. La professeur d'histoire était en train de finir l'appel :
-Ashley.
-Absente, Madame.
-Absente ?
La professeur était surprise, c'est la premiere fois que Ashley était absente, surtout pour un cours d'histoire ! Ashley adorait l'histoire, elle voulait devenir prof en cette matière. Notre professeur fit tout de même son cours. C'était sur la révolution française, mais au bout d'un quart d'heure, j'avais pris ma décision. Il fallait que je téléphone à Ashley. Je lèvais le doigt :
-Madame, est-ce que je peux aller à l'infirmerie, je ne me sens pas bien du tout.
-Bien vas-y, Sarah accompagnes- la s'il te plaît.
Nous nous levions et sortions de la classe. Nous allions à l'infirmerie sans parler. Elle vérifia que j'était bien arrivée et reparti en classe. Je demandais un doliprane à l'infirmière. Elle me laissa retourner en cours, mais lorsque j'étais sortie de l'infirmerie, je téléphonais à Ashley :
- Allo ? Ashley ?
- Jade ? Asheley pleurait.
- Qu'est-ce qui se passe ?
- Je suis, je suis partie de chez moi !
- Tu es où ?
- Je suis à la cascade, dans la forêt.
- Ne bouges pas, j'arrive !
Je raccrochais, heureusement j'avais pris ma veste avec ma carte de bus. Je sortais du lycée, personne ne m'avait remarquée. Il fallait que je me dépêche, un bus n'allait pas tarder à passer. J'allais avoir des problèmes, mais ce n'est pas que je m'en fichais, quand on a une amie qui a besoin d'aide, on y va l'aider quitte à y laisser des plumes.
Chapitre 14
Spoiler: show
Bientôt 6 heures, dans le commissariat.
Alex vait finit son service, l'enquête piétinait lamentablement. Il commence à dire au revoir à ses collègues. Il rassembla ses forces, il voulait aller voir Annah. Il l'aimait toujours, c'était la femme de sa vie. Il allait passer la porte quand la commissaire l'interpelle :
-Alex ! J'aimerais que tu viennes dans mon bureau.
Ils entrerent dans le bureau. Elle avait la mine grave. Elle ferma bien la porte et baissa les stores. Tout cela n'annonçait rien de bon.
-Assieds-toi.
Ils s'assoient, le silence devient alors pesant. Elle finit par le rompre en disant :
-Alex, j'aurais aimé que tu me dises que cette affaire te concernait.
Elle avait mis un dossier sur le bureau et le mit vers Alex qui le repoussa rapidement. Il posa ses coudes sur le bureau, mis les mains devant ses yeux. Il tremblait légèrement. La commissaire reprit.
-J'aimerais que tu me racontes ce qui s'est passé cette nuit là.
Alex se leva d'un seul coup, ses yeux seuls témoignaient de sa douleur, de sa peur. Quelques secondes passèrent. Puis, dans un coup de vent, il sortit en laissant la porte ouverte. Il ne partait pas, il fuyait.
Alex vait finit son service, l'enquête piétinait lamentablement. Il commence à dire au revoir à ses collègues. Il rassembla ses forces, il voulait aller voir Annah. Il l'aimait toujours, c'était la femme de sa vie. Il allait passer la porte quand la commissaire l'interpelle :
-Alex ! J'aimerais que tu viennes dans mon bureau.
Ils entrerent dans le bureau. Elle avait la mine grave. Elle ferma bien la porte et baissa les stores. Tout cela n'annonçait rien de bon.
-Assieds-toi.
Ils s'assoient, le silence devient alors pesant. Elle finit par le rompre en disant :
-Alex, j'aurais aimé que tu me dises que cette affaire te concernait.
Elle avait mis un dossier sur le bureau et le mit vers Alex qui le repoussa rapidement. Il posa ses coudes sur le bureau, mis les mains devant ses yeux. Il tremblait légèrement. La commissaire reprit.
-J'aimerais que tu me racontes ce qui s'est passé cette nuit là.
Alex se leva d'un seul coup, ses yeux seuls témoignaient de sa douleur, de sa peur. Quelques secondes passèrent. Puis, dans un coup de vent, il sortit en laissant la porte ouverte. Il ne partait pas, il fuyait.
Chapitre 15
Spoiler: show
Devant un lycée en Auvergne, au même moment.
Le chasseur attendait, mais sa proie ne venait pas. Elle aurait dû pourtant sortir il y un quart d'heure. Il décida donc de rentrer dans le lycée, voir la vie scolaire. Il y a une femme humaine derrière le bureau. Il prend son plus beau sourire, c'est fou le charme qu'il a sur ces créatures.
-Bonjour, je suis un parent de Jade Grey. Mais elle n'est pas sortie de cours.
-Euh, mais vous ne savez pas ? Jade Grey a disparu ce matin. Il y a même la police qui est là... Vous devriez aller les voir pour essayer de la retrouver.
Elle se retourna pour montrer une voiture de police derrière la vitre. Mais le temps qu'elle se retourne, le chasseur a déjà disparu. Il pesta, où était passée cette sale gamine ? Une colére sourde monta en lui, on lui avait dérobé sa proie ! C'était une insulte !
Le chasseur attendait, mais sa proie ne venait pas. Elle aurait dû pourtant sortir il y un quart d'heure. Il décida donc de rentrer dans le lycée, voir la vie scolaire. Il y a une femme humaine derrière le bureau. Il prend son plus beau sourire, c'est fou le charme qu'il a sur ces créatures.
-Bonjour, je suis un parent de Jade Grey. Mais elle n'est pas sortie de cours.
-Euh, mais vous ne savez pas ? Jade Grey a disparu ce matin. Il y a même la police qui est là... Vous devriez aller les voir pour essayer de la retrouver.
Elle se retourna pour montrer une voiture de police derrière la vitre. Mais le temps qu'elle se retourne, le chasseur a déjà disparu. Il pesta, où était passée cette sale gamine ? Une colére sourde monta en lui, on lui avait dérobé sa proie ! C'était une insulte !
Spoiler: show
ça serai chouette de laisser un message...
Chapitre 16
Spoiler: show
Devant l'appartement de Annah
Sonner ? Ne pas sonner ? Alex n'était pas décidé. Comment allait-elle réagir ? Annah l'avait quand même largué. Il ne sonna pas, il toqua à la porte de l'appartement. Il trépignait, les mains moites. Il voulait préparer une phrase mais les mots s'embrouillaient. Annah ouvrit la porte, elle était superbe, elle avait toujours sa petite cicatrice au-dessus de l'oeil, avec toujours ses yeux brun vert.
- Alex ? Que viens-tu faire ici ? Je croyais t'avoir dit que c'était fini !
Elle se mit dans une fausse colère, en vérité, elle était, comment dire ? Soulagée. Elle s'était débarrassée de sa hiérarchie réticente en devenant commissaire. Elle attendait une réponse, Alex essaya de dire un mot mais ses phases ne dépassaient pas la gorge. Alors Alex l'embrassa. Son baiser était un point d'interrogation, Annah répondit alors par un point d'exclamation puis par une monumentale gifle. Elle chuchota alors en posant délicatement sa main sur la joue :
-pourquoi n'es-tu pas venu plus tôt ? Espèce de crétin !
Puis elle reposa ses lévres sur les siennes, lui passa sa main dans les cheveux. Mais son portable sonna. Il hésita, il devait répondre, c'était un appel pour le travail.
- allo ?
-Bonjour, c'est le commandant Jones, de la brigade des mineurs. Vous êtes bien Alex Grey ?
-Oui, c'est moi. Que se passe-t-il ?
-J'aimerais que vous veniez au domicile de vos parents, votre soeur a disparu.
-J'arrive immédiatement.
Alex raccrocha, Annah avait déjà son manteau sur les épaules, elle lui dit :
-Je t'accompagne, et puis comme ça je pourrai rencontrer tes parents.
Son brin d'humour fit mouche, Alex était terriblement inquiet. Si c'était le monstre qui l'avait enlevée, ou pire, tuée ?
Sonner ? Ne pas sonner ? Alex n'était pas décidé. Comment allait-elle réagir ? Annah l'avait quand même largué. Il ne sonna pas, il toqua à la porte de l'appartement. Il trépignait, les mains moites. Il voulait préparer une phrase mais les mots s'embrouillaient. Annah ouvrit la porte, elle était superbe, elle avait toujours sa petite cicatrice au-dessus de l'oeil, avec toujours ses yeux brun vert.
- Alex ? Que viens-tu faire ici ? Je croyais t'avoir dit que c'était fini !
Elle se mit dans une fausse colère, en vérité, elle était, comment dire ? Soulagée. Elle s'était débarrassée de sa hiérarchie réticente en devenant commissaire. Elle attendait une réponse, Alex essaya de dire un mot mais ses phases ne dépassaient pas la gorge. Alors Alex l'embrassa. Son baiser était un point d'interrogation, Annah répondit alors par un point d'exclamation puis par une monumentale gifle. Elle chuchota alors en posant délicatement sa main sur la joue :
-pourquoi n'es-tu pas venu plus tôt ? Espèce de crétin !
Puis elle reposa ses lévres sur les siennes, lui passa sa main dans les cheveux. Mais son portable sonna. Il hésita, il devait répondre, c'était un appel pour le travail.
- allo ?
-Bonjour, c'est le commandant Jones, de la brigade des mineurs. Vous êtes bien Alex Grey ?
-Oui, c'est moi. Que se passe-t-il ?
-J'aimerais que vous veniez au domicile de vos parents, votre soeur a disparu.
-J'arrive immédiatement.
Alex raccrocha, Annah avait déjà son manteau sur les épaules, elle lui dit :
-Je t'accompagne, et puis comme ça je pourrai rencontrer tes parents.
Son brin d'humour fit mouche, Alex était terriblement inquiet. Si c'était le monstre qui l'avait enlevée, ou pire, tuée ?
Chapitre 17
Spoiler: show
Il commençait à se faire tard, nous étions en plein été, et la nuit n"était pas encore tombée mais le frais s'installait, il était temps de rentrer. Tout le monde devait s'inquiéter. On n'était pas très loin de chez moi, enfin je croyais, on avait passé la journée à marcher et à parler dans la forêt. Mais je n'était pas très inquiète, Asheley connaîssait cette forêt comme sa poche. Il fallait juste que j'arrive à persuader Asheley de rentrer, ce qui n'était pas une mince affaire. Nous marchions dans une partie escarpée, des énormes roches séparées de la montagne. Elles étaient aussi grandes que moi, nous nous asseyâmes dessus. Le paysage était magnifique, le soleil se cachait dans les nuages, le ciel prit alors des nuances de rose et d'orange. J'étais sereine.
-Ashley, il va falloir rentrer, on ne va pas passer la nuit dehors.
-Oui mais moi je n'ai pas d'endroit où aller.
-Tu pourras dormir à la maison, après on trouvera une solution.
-ll n'y aura pas de problème ?
-Non t'inquiètes.
-Tu es sûre ?
-Ashley, tu peux me faire confiance.
Ashley répondit par un sourire et se leva précipitamment, son pied dérapa, elle tomba. Je lui attrapais la main juste à temps mais se doigts glissèrent. Ses pieds se balançaient dans le vide. Mes mains étaient moites, lentement elle glissait vers le vide, lentement ses mains lachèrent, le temps de sa chute s'étira, elle cria mais son hurlement fut coupé immédiatement par un violent crack. Ses deux jambes pivotèrent étrangement, puis ses mains et ses coudes amortirent sa chute, sa tête frappant violemment le sol. Je criais, je hurlais, mais elle ne répondit pas. Ses yeux étaient pourtant grands ouverts mais aucun éclair de vie n'y passait. J'avais peur. Etait-elle toujours vivante ? Elle était tombée très bas, il n'y avait pas de pente, la seule façon pour la rejoindre était de descendre avec une corde ou d'utiliser unh élicoptère. Il lui fallait de l'aide, j'essayais de téléphoner aux secours mais il n'y avait pas de réseau ! La seule façon était que je m'y rende mais je ne connaissais pas bien cette forêt qui semblait si bienveillante, maintenant j'avais l'impression d'être tombée dans un piège, un piège mortel qui se refermait. Mais Ashley avait besoin de soin rapidement sinon elle risquait de ... Non! je ne voulais même pas prononcer ce mot. Je me lançait à la recherche de secours, risquant un dernier regard sur le corps inconscient d'Ashley dans le crépuscule rouge sang.
-Ashley, il va falloir rentrer, on ne va pas passer la nuit dehors.
-Oui mais moi je n'ai pas d'endroit où aller.
-Tu pourras dormir à la maison, après on trouvera une solution.
-ll n'y aura pas de problème ?
-Non t'inquiètes.
-Tu es sûre ?
-Ashley, tu peux me faire confiance.
Ashley répondit par un sourire et se leva précipitamment, son pied dérapa, elle tomba. Je lui attrapais la main juste à temps mais se doigts glissèrent. Ses pieds se balançaient dans le vide. Mes mains étaient moites, lentement elle glissait vers le vide, lentement ses mains lachèrent, le temps de sa chute s'étira, elle cria mais son hurlement fut coupé immédiatement par un violent crack. Ses deux jambes pivotèrent étrangement, puis ses mains et ses coudes amortirent sa chute, sa tête frappant violemment le sol. Je criais, je hurlais, mais elle ne répondit pas. Ses yeux étaient pourtant grands ouverts mais aucun éclair de vie n'y passait. J'avais peur. Etait-elle toujours vivante ? Elle était tombée très bas, il n'y avait pas de pente, la seule façon pour la rejoindre était de descendre avec une corde ou d'utiliser unh élicoptère. Il lui fallait de l'aide, j'essayais de téléphoner aux secours mais il n'y avait pas de réseau ! La seule façon était que je m'y rende mais je ne connaissais pas bien cette forêt qui semblait si bienveillante, maintenant j'avais l'impression d'être tombée dans un piège, un piège mortel qui se refermait. Mais Ashley avait besoin de soin rapidement sinon elle risquait de ... Non! je ne voulais même pas prononcer ce mot. Je me lançait à la recherche de secours, risquant un dernier regard sur le corps inconscient d'Ashley dans le crépuscule rouge sang.
chapitre 18
Spoiler: show
Lorsque Alex et Annah étaient arrivés, le commandant Jones interrogeait les parents de Jade et donc, évidemment d'Alex. Il se retourna et interpella Alex :
-Lieutenant Grey, je suis heureux que vous soyez venu, il regarda Annah. Vous êtes ?
-Je m'appelle Annah Hawek, et je suis la petite amie d'Alex.
Elle prit la main d'Alex pour montrer qu'ils étaient bien soudés. Le visage de la mère se détendit ostensiblement et elle eut un regard bienveillant qui tranchait par rapport à la réaction de son fils. Elle avait les traits tirés et la tristesse qui se lisait sur son visage la vieillissait. Elle devait être très belle mais elle était comme une fleur fanée par le chagrin. Elle lui dit alors :
-Je suis très contente de vous rencontrer, je suis heureuse de voir que mon fils s'est trouvé quelqu'un qui inspire la confiance comme vous.
Annah lui répondit alors :
-Moi aussi je suis heureuse de vous voir mais j'aurai aimé vous rencontrer dans d'autres circonstances.
La mère sourit mais d'un sourire triste. Son fils refusait de leur parler et sa fille Jade avait disparu. L'inspecteur coupa court à la conversation :
- C'est très émouvant comme retrouvailles... Je veux que vous restiez tous ici et que vous ne fassiez pas de recherche. Les autres policiers suffiront. Puis il se retourna et ordonna à ses équipes de fouiller le bois de manière stratégique. Et il leur rappella aussi qu'ils cherchaient 2 adolescentes. Les policiers se dispersèrent très rapidement. On entendit alors 3 sifflements brefs. Alex réagit alors immédiatement et s'enfonça dans la forêt. Le pas pressant, c'était le signal de détresse qu'Alex avait appris à Jade. Annah le ratrappa par la main et ils entrèrent ensemble dans cette forêt inhospitalière.Le Commandant voulut alors s'adresser à lui :
-Lieutenant Grey, j'aimerai que vous... Hein mais il est où ?
-Lieutenant Grey, je suis heureux que vous soyez venu, il regarda Annah. Vous êtes ?
-Je m'appelle Annah Hawek, et je suis la petite amie d'Alex.
Elle prit la main d'Alex pour montrer qu'ils étaient bien soudés. Le visage de la mère se détendit ostensiblement et elle eut un regard bienveillant qui tranchait par rapport à la réaction de son fils. Elle avait les traits tirés et la tristesse qui se lisait sur son visage la vieillissait. Elle devait être très belle mais elle était comme une fleur fanée par le chagrin. Elle lui dit alors :
-Je suis très contente de vous rencontrer, je suis heureuse de voir que mon fils s'est trouvé quelqu'un qui inspire la confiance comme vous.
Annah lui répondit alors :
-Moi aussi je suis heureuse de vous voir mais j'aurai aimé vous rencontrer dans d'autres circonstances.
La mère sourit mais d'un sourire triste. Son fils refusait de leur parler et sa fille Jade avait disparu. L'inspecteur coupa court à la conversation :
- C'est très émouvant comme retrouvailles... Je veux que vous restiez tous ici et que vous ne fassiez pas de recherche. Les autres policiers suffiront. Puis il se retourna et ordonna à ses équipes de fouiller le bois de manière stratégique. Et il leur rappella aussi qu'ils cherchaient 2 adolescentes. Les policiers se dispersèrent très rapidement. On entendit alors 3 sifflements brefs. Alex réagit alors immédiatement et s'enfonça dans la forêt. Le pas pressant, c'était le signal de détresse qu'Alex avait appris à Jade. Annah le ratrappa par la main et ils entrèrent ensemble dans cette forêt inhospitalière.Le Commandant voulut alors s'adresser à lui :
-Lieutenant Grey, j'aimerai que vous... Hein mais il est où ?
Chapitre 19
Spoiler: show
Le chasseur entendit lui aussi les cris. Alors elles étaient dans la forêt. Ça tombait très bien car quel est le territoire de chasse préféré du loup ? La forêt ! Il se lécha les babines, cette traque allait être drôle. La proie allait directement, c'était le cas de le dire, dans la gueule du loup. Il commença la chasse.
Chapitre 20
Spoiler: show
J'étais seule dans la forêt, Ashley était seule et inconcsiente, j'étais perdue et la nuit tombait. Je marchais lentement, écoutant les murmures du vent dans les feuilles. J'avais envie de paniquer, de me mettre à pleurer, de fermer les yeux et de tout oublier, mais ça, ça ne changeait jamais rien. Est-ce que le petit garçon du fait-divers avait-il eu lui aussi cette réaction ? La forêt était alors devenue silencieuse, un silence qui indiquait le danger. Je me retournais, une ombre passa, je vis un bref instant deux yeux rouges. Cette fois je me mis à courir, j'avais l'impression de distancer le danger, mais la bête me sauta dessus. Sa patte m'écrasa la gorge, elle se pencha, un filet de bave me dégoulinant sur la joue. Elle était énorme, elle marchait comme un humain, ses pattes ont cinq doigts, ses griffes sont longues et acérées, une épaisse fourrure noire, des yeux écarlates aux lueurs cruelles. D'une voix rauque, elle chuchota à sa proie :
-Tu me déçois petit oiseau, tu as été très simple à capturer pour une shadow ! Et tu n'as pas cette révolte que ton frère...
Je ne respirais plus, ma tranchée est écrasée sous son poids. Une shadow, moi ? Et qu'avait fait cette bête à mon frère ? D'ailleurs qu'est-ce qu'il était devenu ? Il était parti dans une dispute familiale, il m'avait abandonnée. J'essayais d'enlever ce poids mais c'était trop lourd. Mes poumons allaient exploser, ma vue se brouilla, mon cerveau s'éteignit. Quelqu'un hurla, un coup de feu retentit, un liquide chaud tomba sur mon visage et je pus enfin respirer de précieuses goulées d'air.
-Tu me déçois petit oiseau, tu as été très simple à capturer pour une shadow ! Et tu n'as pas cette révolte que ton frère...
Je ne respirais plus, ma tranchée est écrasée sous son poids. Une shadow, moi ? Et qu'avait fait cette bête à mon frère ? D'ailleurs qu'est-ce qu'il était devenu ? Il était parti dans une dispute familiale, il m'avait abandonnée. J'essayais d'enlever ce poids mais c'était trop lourd. Mes poumons allaient exploser, ma vue se brouilla, mon cerveau s'éteignit. Quelqu'un hurla, un coup de feu retentit, un liquide chaud tomba sur mon visage et je pus enfin respirer de précieuses goulées d'air.
Chapitre 21
Spoiler: show
Alex avait dégainé son arme sans hésitation et avait tiré. Une perle de sueur longeant sa tempe.
-Relache-la ! Éloigne-toi lentement de Jade !
La béte s'éxécuta, elle recula, le sang dégoulinant de son bras. Annah s'approcha de Jade et allait l'aider à se relever lorsqu'elle fut projeyée à un bon mètre par le loup. Son geste avait été si rapide que Alex n'avait rien pu faire. Jade était toujours à terre, à demi-consciente. Alex hurla :
-CONNARD ! Tu vas le regretter !
Mais Alex tremblait de tous ses membres, il avait l'impression d'être encore aussi impuissant que lorsqu'il était enfant, sans défense. Il n'avait pas su protéger sa soeur et elle avait été blessée. Sa peur se lisait sur son visage, il était terrifié, il aurait aimé que tout ça ne soit qu'un mauvais rêve et qu'il allait se réveiller, là, tout de suite. La nuit était complètement tombée, l'astre d'argent divaguant dans le ciel mais les étoiles disparues sous des nuages sombres. La forêt était silencieuse, elle attendait le dénouement. L'homme-loup se déplaça rapidement et attrapa Alex par le co , et le lança violemment contre un arbre. Le pistolet d'Alex était désormais à plusieurs mètres, aussi impossible à saisir que ses espoirs. Le monstre le souleva à vingt centimètres du sol et chuchota :
-Je me souviens bien de toi, petit oiseau, c'est moi qui me suis occupé de toi et ton père. Une de mes plus belles traques d'ailleurs !
Une des techniques de self-défense est que lorsqu'on se fait saisir, le coup est de s'asseoir, mais lorsque c'est une bête de 3 mètres qui vous soulève ça ne sert à rien. Alex lui cracha :
-Alors vas-y ! Raconte-moi ta traque !
-Tu ne t'en souviens pas ? Ca m'étonne, de tout façon je peux te raconter vu que je vais te tuer... Il enfonça ses griffes peu profondément dans le cou d'Alex et descendit, lentement, jusqu'à arriver à l'épaule. Alex hurla. Jade pleurait, elle regardait la scène, impuissante, elle aussi suffocant.
-Bien, reprenons petit oiseau, ton père était un grand scientifique et il travaillait pour nous.
-Qui ça nous ?
-Ha,ha, peut-être que tu découvriras ça dans l'au-delà. Et il a voulu arrêter, alors je me suis occupé de lui.
-Non, tu voulais qu'il réponde à une question !
-Oui, où se trouvait la petite shadow qu'ils avaient enlevée, la femelle que tu considères comme ta soeur. Il se lécha les babines. Bien maintenant je vais te tuer, depuis le temps que j'aurais dû le faire !
L'homme loup prépara sa patte pour aller chercher le coeur palpitant d'Alex. Il la leva, arrêta son geste et regarda sa victime, Alex le regardait droit dans les yeux, essayant tant bien que mal de se débattre. Il lui chuchota :
-C'est fini, petit oiseau,
lorsqu'une balle lui transperça la tête de part en part. Annah avait tiré, Annah avait tué, Annah pleurait de joie et d'horreur devant ce qu'elle avait fait. Lentement le corps de la bête tombait, comme un pantin auquel on vient de couper les fils. Alex fut libéré, il resta hébété, contre l'arbre, à côté de la bête. Puis il set mit à rire, un rire frénétique, un rire fou, un rire noir, un rire qui vous ressère la gorge. Et Jade s'évanouit.
-Relache-la ! Éloigne-toi lentement de Jade !
La béte s'éxécuta, elle recula, le sang dégoulinant de son bras. Annah s'approcha de Jade et allait l'aider à se relever lorsqu'elle fut projeyée à un bon mètre par le loup. Son geste avait été si rapide que Alex n'avait rien pu faire. Jade était toujours à terre, à demi-consciente. Alex hurla :
-CONNARD ! Tu vas le regretter !
Mais Alex tremblait de tous ses membres, il avait l'impression d'être encore aussi impuissant que lorsqu'il était enfant, sans défense. Il n'avait pas su protéger sa soeur et elle avait été blessée. Sa peur se lisait sur son visage, il était terrifié, il aurait aimé que tout ça ne soit qu'un mauvais rêve et qu'il allait se réveiller, là, tout de suite. La nuit était complètement tombée, l'astre d'argent divaguant dans le ciel mais les étoiles disparues sous des nuages sombres. La forêt était silencieuse, elle attendait le dénouement. L'homme-loup se déplaça rapidement et attrapa Alex par le co , et le lança violemment contre un arbre. Le pistolet d'Alex était désormais à plusieurs mètres, aussi impossible à saisir que ses espoirs. Le monstre le souleva à vingt centimètres du sol et chuchota :
-Je me souviens bien de toi, petit oiseau, c'est moi qui me suis occupé de toi et ton père. Une de mes plus belles traques d'ailleurs !
Une des techniques de self-défense est que lorsqu'on se fait saisir, le coup est de s'asseoir, mais lorsque c'est une bête de 3 mètres qui vous soulève ça ne sert à rien. Alex lui cracha :
-Alors vas-y ! Raconte-moi ta traque !
-Tu ne t'en souviens pas ? Ca m'étonne, de tout façon je peux te raconter vu que je vais te tuer... Il enfonça ses griffes peu profondément dans le cou d'Alex et descendit, lentement, jusqu'à arriver à l'épaule. Alex hurla. Jade pleurait, elle regardait la scène, impuissante, elle aussi suffocant.
-Bien, reprenons petit oiseau, ton père était un grand scientifique et il travaillait pour nous.
-Qui ça nous ?
-Ha,ha, peut-être que tu découvriras ça dans l'au-delà. Et il a voulu arrêter, alors je me suis occupé de lui.
-Non, tu voulais qu'il réponde à une question !
-Oui, où se trouvait la petite shadow qu'ils avaient enlevée, la femelle que tu considères comme ta soeur. Il se lécha les babines. Bien maintenant je vais te tuer, depuis le temps que j'aurais dû le faire !
L'homme loup prépara sa patte pour aller chercher le coeur palpitant d'Alex. Il la leva, arrêta son geste et regarda sa victime, Alex le regardait droit dans les yeux, essayant tant bien que mal de se débattre. Il lui chuchota :
-C'est fini, petit oiseau,
lorsqu'une balle lui transperça la tête de part en part. Annah avait tiré, Annah avait tué, Annah pleurait de joie et d'horreur devant ce qu'elle avait fait. Lentement le corps de la bête tombait, comme un pantin auquel on vient de couper les fils. Alex fut libéré, il resta hébété, contre l'arbre, à côté de la bête. Puis il set mit à rire, un rire frénétique, un rire fou, un rire noir, un rire qui vous ressère la gorge. Et Jade s'évanouit.
Chapitre 22
Spoiler: show
Elle ne vit pas arriver les premiers policiers, elle ne vit pas non plus Alex qui essayait de la ré-animer. Elle ne vit pas non plus lorsque son rire se transforma en larmes. Elle ne vit pas lorsque l'homme loup se leva et s'enfuit. Elle ne vit pas losqu'elle fut amenée à l'hopital, ni lorsque l'on sauva Ashley. Mais elle vit le lever de soleil de sa chambre d'hôpital.
Chapitre 23
Spoiler: show
L'homm- loup avait mal à la tête, il en fallait un peu plus pour le tuer. Il avait envie de prendre un doliprane et d'aller se coucher mais le téléphone retentit :
-Quoi ?
-Vous avez la fille ?
-non...
-Quoi ? Vous avez raté ? Vous ne méritez peut-être pas votre titre d'alpha.
L'homme-loup répondit par un grognement.
-Je vous envoie les experts, et tâchez de ne pas rater cette fois, pensez aux conséquences.
L'homme-loup raccrocha, c'était reparti pour un tour ! Il allait devoir encore passer du temps dans le pays du fromage qui pue. Il prit un verre d'eau et le but d'une traite avec toute la boîte de doliprane et alla se coucher.
-Quoi ?
-Vous avez la fille ?
-non...
-Quoi ? Vous avez raté ? Vous ne méritez peut-être pas votre titre d'alpha.
L'homme-loup répondit par un grognement.
-Je vous envoie les experts, et tâchez de ne pas rater cette fois, pensez aux conséquences.
L'homme-loup raccrocha, c'était reparti pour un tour ! Il allait devoir encore passer du temps dans le pays du fromage qui pue. Il prit un verre d'eau et le but d'une traite avec toute la boîte de doliprane et alla se coucher.
Fin de la première partie.
